Voilà pourquoi il ne faut pas représenter les prophètes.
Les voyages dit-on “forment la Jeunesse”. On devrait ajouter aussi: “grandissent l’âme de la vieillesse”.
Lors de mes pérégrinations en Afrique Subsaharienne, que j’ai commencées il y a déjà bien des années, j’ai toujours admiré l’attachement des peuples noirs à leurs traditions et à leurs coutumes. Certaines coutumes me semblant curieuses finissaient par s’expliquer lorsque je m’immergeai dans l’environnement socioculturel.
Dans les cultures africaines la représentation des divinités (images, statue etc.) prenait une grande place . Beaucoup de ces représentations, telles les statuettes (déesse de la fécondité, de l’eau , de la vie etc.), que l’on retrouve dans les foyers continuaient à coexister avec des images et icônes de prophètes et saints de la religion monothéiste que ces foyers avaient embrassée. Situation que l’on retrouvait dans certains foyers chrétiens.Aussi, au sein de ceux auprès desquels je fus admis ( notre hospitalité africaine étant légendaire),je ne m’étais pas privé de poser des questions pour mieux comprendre, cet amalgame de croyances. A ma grande surprise, il y avait une affection pour ces statuettes de divinités qui coexistaient avec leur croyance monothéiste. En fait, la perception culturelle du monde dans le monde africain a effectivement été influencée par cette présence de la représentation physique de la divinité à travers une statue, un masque ou tout autre moyen visuel de perception de la force ou du pouvoir vénéré. Lorsque les missionnaires débarquèrent en Afrique il apportèrent avec leur message chrétien des images et des icônes qui représentaient , les saints et les saintes du christianisme et le prophète Jésus lui-même. Cette intrusion d’images, de représentations et des figures ne trouva guère de résistance chez les Africains convertis au christianisme.Elle entrait dans une logique de la représentation de la divinité à travers les statuts,les masques etc.
Toutefois, si l’acception, des images saintes apportées par le missionnaires, par les convertis africains au christianisme s’était faite dans un élan culturel intégrant déjà la représentation des divinités, il n’en demeure pas moins que leur intégration intellectuelle en tant que tels a fait défaut et explique l’absence de réponse de ceux qui les adoptent à des questions fondamentales les concernant (I). Cette situation s’explique par le fait qu’il y a une objectif inavoué dans la représentation du prophète Jésus qui échappe à ceux qui ont adopté de telles images. S’interroger sur les origines de la représentation d’un Jésus blanc et d’un diable noir (II) conduit à mettre à jour une imagerie qui n’est pas sans impact sur le croyant conduisant à une conviction manifeste de l’importance de ne pas représenter les prophètes (III)
I- Un objectif inavoué dans la représentation du prophète Jésus
Lorsque dans leur hospitalité des familles africaines chrétiennes m’invitaient chez elle, je suis toujours frappé par les images saintes qui meublent les murs de leur maisonnées. Ici Jésus, la vierge Marie, parfois des tableaux représentant les apôtres autours de Jésus, ou des scènes de pénitence ou de jugement dernier qui rappellent le châtiment divin. Cependant ce qui m’a le plus intrigué c’est le mode de représentation. Ainsi Jésus et les apôtres sont tous blancs, Il en est de même des anges alors que les mécréants et le diable lui-même sont noirs! Souvent plongé dans mes considérations culturo-contextuelles, je m’étais pris à penser que chez des peuples noirs, le diable ne pouvait être représenté de la même couleur. Aussi, je ne manquais pas de poser cette question, que je savais impertinente à mes hôtes: “n’est-ce pas curieux que le Diable soit représenté en noir, les pécheurs en noir et vous vous êtes noirs?”. Cette question recevait plusieurs attitudes de la part de ceux qui l’écoutent. Les réponses pouvaient globalement se résumer en deux catégories. La première catégorie est celle du fatalisme et de l’acceptation (genre: “il en est ainsi, nous l’avons reçu comme ça, c’est Dieu qui l’a voulu comme ça”. ) par contre la seconde catégorie la plus fournie est celle de la tolérance et de la curiosité (genre: “Oui tout à fait, cela nous semble injuste, mais ce n’est qu’une image”).
Ce sont heureusement des questions que l’on ne pose qu’au moment du café, ou du thé quand l’ambiance est à la détente, mais quelle que soit la réponse, je trouvais toujours chez mes hôtes une certaine gène en cherchant à y répondre sinon simplement en l’entendant. J’ai eu parfois même l’impression que cette question ne leur avait jamais effleuré l’esprit. Une question qui menait inévitablement à son fondement éthique: pourquoi le mal est représenté en noir et le bien en blanc?
II- Jésus était-il blanc, Satan est-il noir?
Si l’on s’en tient aux origines et au lieu de naissance de Jésus, juif, nazaréen, sémite, palestinien , il est fort probable qu’il n’ait ni cette blancheur de peau dans laquelle il est représenté, ni la couleur des yeux qu’on lui fait porter. Jésus est en effet, dans les portraits affichés dans les foyers africains, blanc de peau, avec une couleur des yeux qui varie du noir au bleu avec des cheveux lisses dont la couleur est, au gré des peintres, noirs, blonds ou roux. Dans tous les cas Jésus est présenté sous le type occidental , caucasien. Connaissant les origines du prophète Jésus, on comprend la curiosité qui peut naitre du comment et du pourquoi d’un tel portait.
D’où vient un tel portrait, puisque nul n’avait représenté les traits de Jésus à son époque? Pourquoi s’est-on à livré à la représentation de ce prophète? (1) Quand au diable, est-il noir? Est-ce par un parallélisme de pigmentation que l’on a ainsi décidé de la couleur du diable, puisque Jésus étant représenté en homme blanc, le diable est donc forcément noir? Ni gris, ni en demi-teinte. D’où vient cette représentation du diable en noir? (2).
1. La représentation de Jésus en blanc: égocentrisme des promoteurs occidentaux d’une religion
Les multiples représentations de Jésus posent la question de leur origine et de leurs objectifs. Leur origine se perd dans les tableaux de Leonard de Vinci, comme celui du “baptême de Jésus” de Verrocchio auquel, sans en être l’auteur, Leonard de Vinci mit la main.
On retrouve dans ce tableau peint 15 siècles après l’avènement de Jésus, le pur imaginaire de l’époque. Sans être qu’un maillon d’une longue série d’œuvres où l’église a demandé à divers peintres plus ou moins célèbres la représentation de Jésus, le tableau du “baptême de Jésus” montre un Jésus au teint mat au cheveux noirs et frisés. Mais la floraison d’image qui suivirent montre aussi un Jésus aux cheveux longs, bruns, châtains, au teint blanc aux yeux clairs… Ainsi l’image de Jésus changeait au gré des peintres et tableaux d’églises, comme si ce qui comptait c’était moins le visage du christ que ce qu’il devait inspirer chez celui qui le regarde. En somme un moyen visuel d’exposer Jésus aux fidèles. Or le christianisme s’étant développé en Europe, Il était évident que la représentation du christ s’en est ressentie. Les missionnaires venus prêcher leur foi en Afrique ont apporté avec eux la représentation du Jésus blanc. Cette image du Christ a donc été adoptée comme si elle coulait de source. la “sainteté” de l’image, ne pouvait souffrir remise en cause. La situation aussi compréhensible de peuples convertis adoptant des images reçues, ne pouvait empêcher de se poser des question sur la réalité des représentations surtout quand elles portent en elles un sens pour les fidèles.
De toutes les visites que j’ai eu à effectuer dans des foyers chrétiens, je n’ai pas rencontré la représentation de Jésus en homme noir ou même bronzé. Pourtant beaucoup de mes interlocuteurs connaissaient les origines de Jésus, de sa naissance à sa mort en Palestine.
L’impact d’une telle représentation de Jésus en homme blanc, type caucasien, n’a pas été sans impact sur les populations christianisées, notamment sur les populations noires. Elle a entretenu le mythe de l”homme blanc jusque dans la foi des convertis. Cette représentation erronée de Jésus, n’ayant jamais bénéficié d’explication de la part des églises ni des missionnaires a toujours bénéficié d’une forme de consensus comme s’il y avait une volonté de maintenir une telle image dans un but inavoué. Il est certain que le maintien d’une telle image de Jésus ne pouvait qu’entretenir un questionnement chez l’homme noir, croyant. D’abord personne ne connaissant les traits véritables de Jésus pourquoi persiste-ton à le représenter? Et si l’église a tenu à le représenter sachant pertinemment l’origine de Jésus pourquoi persiste-t-elle à le représenter en homme blanc? Ensuite, cette représentation erronée de Jésus faite par des blancs pour des blancs, n’est-elle pas plutôt l’aveu et la preuve que chaque race peut le représenter à son image et à sa couleur?
Cette persistance à maintenir une image erronée de Jésus et à la véhiculer dans le monde noir, profitant du véhicule de la foi n’est pas sans conséquence sur l’esprit du noir croyant. L' homme blanc colonialiste, prédateur continue à entretenir son image jusque dans la représentation des prophètes et des saints. L’objectif attendu d’une telle situation ne peut être que la volonté d’affermir la “supériorité de l’homme blanc sur l’homme noir”, de la race blanche sur la race noire, de la civilisation blanche sur la civilisation noire. L’image d’un Jésus blanc, n’est rien d’autre que la continuité d’un égocentrisme des promoteurs occidentaux d’une religion, la coupant de ses origines d’orient et la mettant au service d’une église occidentale.
Le foisonnement de représentation de Jésus, des apôtres et des saints blancs, frappe jusque les esprits les plus innocents. Que se passe-t-il dans l’esprit d’un enfant , quand il n’a de perception de Jésus, donc du salut, que le blanc? Cette représentation, du bien, de la sainteté, en blanc n’a-t-elle pas un impact psychologique sur l’enfant noir? Grandirait-il avec une telle image du blanc, quelle sera pour lui, la représentation du bien. Et le noir alors?
Devenu adulte, l’homme noir s’il n’acquiert pas une formation intellectuelle suffisante et s’il ne développe pas un esprit critique de la religion (ce que de toute façon le dogmatisme religieux réprouve) ne pourra se départir de cette éducation, de ce conditionnement psycho-religieux qui n’est pas sans conséquence sur sa perception du monde. Même si cela n’est pas explicitement avoué, psychologiquement, le “blanc” sera alors craint, vénéré, source de savoir et de créativité, élu de Dieu à travers ses prophètes, sa civilisation est un exemple à suivre, sa pensée dominante…
On comprend alors, que dans la représentation de Jésus, outre sa fausseté, est une flagrante injustice à l’égard des peuples convertis au christianisme et que ses conséquences ne sont pas négligeables sur le plan psychologique et social. La domination d’une image est aussi forte que celle d’une pensée qu’elle génère. Si la pensée peu se dissiper, l’image est toujours présente.
Revenons à la question de l’enfant noir sortant de son catéchisme: “Jésus est blanc , le bien est donc blanc, le mal alors, noir?” . En effet, mis en opposition par rapport au blanc, le mal ne peut être que noir! L’église dans ses représentations de l’apocalypse, de l’enfer et des jours derniers, a toujours représenté le mal en noir. Et la personnification du mal, le diable, est noir!
Est-il possible de continuer à entretenir une telle image du christ dont on connait la fausseté et perdurer une image du diable qui est aussi erroné que la première? Ni Jésus n’était blanc ni le diable n’est noir.
2. La représentation du diable en noir: de la malédiction de Cham, à la colonisation de l’esprit noir
“Le diable (latin : diabolus, du grec Διάβολος signifiant « celui qui divise » ou « qui désunit ») est l'esprit du mal. Si dans le Manichéisme, le principe du mal est à égalité avec le principe du Bien, dans la tradition judéo-chrétienne, le mal est insufflé dans le monde par une entité, le Diable. S'il est donc en cela l'esprit du mal, il est aussi le bien: ange déchu, donc d'une créature de Dieu et n'a pas été créé mauvais mais s'est déchu lui-même en se voulant l'égal de Dieu et en le rejetant. Ce faisant il a rejeté le Bien et il est à l'origine du mal : « Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge » (Jean chapitre 8 verset 441).”
“Il n'est pas de figure qui ait plus prêté à la fantaisie des artistes que celle du Diable auquel ils donnent souvent une forme quasi humaine. Son corps est généralement couvert de poils rudes et noirs; de grandes cornes ornent son front, accompagnées de larges oreilles pendantes. Ses pieds sont fourchus; au lieu de mains, il a des griffes. Il a une longue queue, un museau fantastique, des yeux effrayants.
On ne saurait dire à quelle époque précise les peintres et les sculpteurs ont commencé à figurer le Diable, dont on ne connaît pas d'images remontant aux premiers temps du christianisme. Dans les manuscrits grecs des VIIe et VIIIe siècles, on voit les Esprits célestes, jamais le Diable. Il se montre aux côtés de Job dans une vignette au trait d'une Bible latine du IXe ou Xe siècle : il y est nimbé, ailé, avec des ongles crochus aux pieds”.1”
“Ses représentations sont d'ailleurs quasi inexistantes avant le VIe siècle et ne deviennent vraiment courantes et accessibles qu'avec les églises romanes dont la statuaire et les vitraux donnent corps au démon.”2
C’est donc l’imaginaire d’une église occidentale qui a produit des images à des fins de son expansion et qui aujourd’hui non seulement ne se justifient pas mais posent la question: fallait-il représenter le diable en noir? Fallait-il représenter un jésus que nul n’a jamais représenté de son vivant, en homme blanc?
Cette situation du noir avili et du blanc ennobli est tirée du fond idéologique de l’Eglise occidentale qui a construit une symbolique des couleurs à son avantage, justifiant toutes les crédulité du noir et de misère qu’il subira en tant qu’être humain, placé au rang inférieur. C’est ce que Montabert au début du XIXème siècle avait résumé ainsi: « Le blanc est le symbole de la divinité ou de Dieu, Le noir est le symbole de l’esprit du mal ou du démon"3.
Cette présentation de la couleur noir, comme une couleur du mal qui influencé toute la culture et la société occidentale tire en ses origines d’une interprétation erronée que l’église a faite de la Genèse (premier livre de l’ancien testament). Réduisant un de ses fils à l’esclavage parce qu’il avait vu sa nudité , alors qu’il était ivre, Noé, a consacré l’esclavage parmi les hommes.
“Noé commença à cultiver la terre et planta de la vigne,
Il but du vin, s’enivra et se découvrit au milieu de sa tente. Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père et il le rapporta dehors à ses deux frères.
Alors Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent sur leur épaules, marchèrent à reculons et couvrirent la nudité de leur père, Comme leur visage était détourné, ils ne virent point la nudité de leur père.
Lorsque Noé se réveilla de son vin, il apprit ce que lui avait fait son fils cadet.
Et il dit : Maudit soit Canaan ! Qu’il soit l’esclave des esclaves de ses frères ! Que Dieu étende les possessions de Japhet, qu’il habite dans les tentes de Sem et que Canaan soit leur esclave !" (Génèse 9 - 20 à 27)
La genèse, non seulement, rendit l’esclavage licite, mais déclara que les descendants de Cham sont les ancêtres des peuples noirs, soit: Canaan, Cush, Mitsraïm, Puth (Genèse, Chapitre 10, Versets 6-7).
Désormais la boucle est bouclée: le noir c’est l’esclavage, le noir c’est la malédiction, le noir c’est le mal.
On comprend donc pourquoi le diable a été représenté en noir.
Ces passages de la genèse fondirent durant des siècles l’exactions des noirs, leur esclavage et l’attribution de la couleur noire au mal.
L’Eglise en fondant cette fiction a façonné durant des siècles le mental des peuples convertis à l’égard du noir, et incité les gouvernants a consacrer l’esclavage des peuples noirs.
Le dimension tragique d’une telle situation, n’a d’équivalent que le ridicule dont se sont entourés les théologiens chrétiens en interprétant les passages précités de la genèse. En effet, cette malédiction de Cham, ancêtre des noirs a été considérée comme une escroquerie spirituelle de l’Eglise et a bénéficié de nombreux développements (voir notamment l’article “ La malédiction de Cham : l’escroquerie spirituelle de l’Eglise”.
III- De l’intérêt de ne pas représenter les prophètes.
Si la représentation erronée de Jésus, nous a appris quelque chose, c’est qu’elle a servi à assoir des buts inavoués qui n’ont rien à voir avec la religion, mais avec l’égocentrisme occidental. Si l’affectation de couleurs au bien (blanc) et au mal (noir) nous a appris autre chose de plus , c’est que l’humanité a été trompée durant des millénaires et les esprits des hommes manipulés pour assoir encore une fois , une vision hégémonique et impérialiste de peuples et de civilisations occidentales sur d’autres peuples et civilisations, les dominant et les exploitant.
Ni Jésus n’est blanc. Ni le diable n’est noir. Affirmations qui rejettent des contrevérités et rétablissent les injustices faites aux peuples noirs. La symbolique malicieuse des couleurs, utilisée par l’église et ses missionnaires pour imposer une vision du monde montre combien il est dangereux de chercher à représenter ce qui relève du spirituel.
Ainsi, l’Islam en interdisant la figuration des prophètes a donné la solution à une exigence essentielle: ne pas représenter ce qui relève de la spiritualité de l’être et de l’essence qui dicte son existence. Chaque croyant, se représentant lui-même, dans son esprit et en son âme, son prophète. Il lui affecte les traits des êtres les plus chers en son cœur, il lui donne les qualités et la beauté qu’il imagine au summum de son rêve. Il voit en son prophète, l’espérance, le chagrin, le salut, l’amour, la délivrance, ses attentes, ses vœux, ses supplications….Il l’imagine dans la réalisation de ses doléances, dans le dénouement de ses difficultés…Il le voit dans l’ombre, il le voit dans la lumière. Il le voit noir, il le voit blanc, il le voit jaune. il le voit à la mesure de ses attentes, de sa propre dimension, il le voit dans l’espace et dans le temps, dans son enfance, dans sa vieillesse, dans ceux qui l’on secourut, dans ceux qui l’ont béni…Son prophète est partout. Et nul n’a le droit de substituer une image à la sienne,celle de son âme.
Peut-on représenter un tel prophète? Une image aussi parfaite soit-elle ne saurait être tout cela. C’est autant dire, a fortiori, que caricaturer un prophète, est un acte qui bafoue toute humanité. Un acte qui piétine l’âme du croyant, en réduisant son espérance, son salut, sa croyance en un trait de crayon. En une image qui profane son imaginaire, ses attentes, et l’être par lequel arrive son salut et à travers lequel il s’identifie.
Aussi, ayant vu ces images d’un Jésus blanc et d’un démon noir dans des foyer africains,je n’ai pu me résoudre qu’ à poser des question pour comprendre.Parfois ceux qui sont autour de moi ne comprenaient pas, mais souvent voulaient comprendre. Moi j’ai compris. Et ce que j’ai compris tient en une phrase: “les prophètes sont dans l’âme des êtres et nul ne peut représenter l’âme de toute l’humanité.”
Pr ELY Mustapha
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1. http://www.cosmovisions.com/artDiable.htm
2. http://fr.wikipedia.org/wiki/Diable
3. http://www.africamaat.com/La-malediction-de-Cham-l