On Facebook… | |
…ذهب الظمأ وابتلت العروق | |
On your face | |
!وثبت الأجر إن شاء الله… |
Pr ELY Mustapha
Dîtes-le haut et fort. Avec respect et tolérance . Dîtes-le haut et fort avec humour, satire, sérieux... Qu'importe, dîtes-le pourvu que votre voix soit entendue pour le bien de ce pays et pour que jamais votre conscience, face au fait accompli, ne vous dise: "vous auriez pu le dire..." haut et fort!
“Des milliers de personnes ont répondu, dans l’après-midi du 18 juin, à la marche organisée à Nouakchott par la coordination de l’opposition démocratique mauritanienne (COD). Itinéraire choisi : du centre hospitalier national à la place située en face de la mosquée Ibn Abbass.
Ely Ould Mohamed Vall, ancien président de la République a alors lancé devant la foule : « Nous avons choisi comme point de départ de cette marche le centre hospitalier national car nous considérons aujourd’hui que tout le peuple mauritanien est hospitalisé, tout le peuple est dans une situation sanitaire nécessitant une hospitalisation à cause de la misère, de la faim, du manque d’horizon politique… » (voir source)
Bon allez, comme d’habitude: défense de rire.
Si, si. Défense de rire !
En vérité, l’opposition n’aurait pas dû commencer sa marche à l’hôpital national mais à “netteg jembe”, le quartier des “carcasses ensevelies”. Car si le peuple est hospitalisé, l’opposition est un mort-vivant, enseveli sous les carcasses de ses dirigeants.
Mais le “truand”, Ely ould Mohamed Vall (voir article ici: “le retour du truand”), pourra-t-il nous dire, si avec Aziz le peuple étant hospitalisé, quel était son état alors que lui-même, et son chef, Taya étaient au pouvoir? A la morgue? '
Franchement, Si le peuple est “hospitalisé”, c’est parce c’est le régime qu’Ely ould Med Vall a servi des décennies qui a produit son “infirmier”, Aziz.
Maintenant, si ledit régime a produit Aziz, il a aussi produit ELY Ould Mohamed vall lui-même. Alors si l’un est “l’infirmier” d’un peuple hospitalisé, quel rôle a joué l’autre dans son hospitalisation?
Nous savions que le peuple mauritanien était traumatisé (voir notre article ici :”un peuple sur le divan”), que son actuel “infirmier” est encore plus traumatisé (voir notre article article ici: “Aziz, burnout”), mais nous ne savions pas que l’on puisse participer à l’agonie d’un peuple,hospitalisé, et suivre son cortège funèbre. Ou l’on est de la parentèle ou l’on est le croque-mort.
Pr ELY Mustapha