Suite à la grande générosité du gouvernement Aziz de
mettre à notre disposition, nous autres expatriés mauritaniens, un
« Centre des opérations d'urgence destiné à présenter aide et assistance
en faveur des ressortissants mauritaniens à l'étranger » (http://cridem.org/C_Info.php?article=693005),
j’adresse donc l’appel …d’extrême urgence que voici :
« Nous demandons, instamment, à Mohamed Ould
Abdel Aziz de mettre fin :
-
à l’enrichissement faramineux de ses proches et moins proches ;
-
aux exactions subies par des centaines d’opposants à son régime ;
-
aux jugements de tribunaux
auto-administrés par l’Exécutif à l’encontre de mouvements politiques ;
-
à la subordination des chefs des corps militaires et paramilitaires à
ses désirs par l’enrichissement et les avantages illicite.
-
à l’entretien aux dépens des ressources publiques d’un parti
majoritaire fictif qui le soutien du bout de sa gamelle.
-
à la criminalité qui a pris son essor en Mauritanie et qui est
entretenue pour engendrer la peur et le désarroi chez le citoyen (suicide,
meurtres, viols… ;
-
à l’appauvrissement du pays et de la détérioration des revenus des
ménages ;
-
au pillage des richesses du pays par une nomenklatura à laquelle il n’a
apporté aucune limite
-
à l’octroi des marchés publics à la parentèle et autres commerçants
véreux ;
-
au bradage et de la vente des institutions de l’Education et de la
culture au profit de marchands d’accointance ;
-
à la corruption qui gangrène le pays et qu’il a laissé faire ;
-
aux agissements de sa
famille : détention d’armes à feu, atteinte à l’intégrité physique de
personnes innocentes ;
-
à la dilapidation des biens et de l’usage des biens d’une fondation qui
s’est fondée au mépris de toutes les lois de la gestion et des finances
publiques.
-
Au troc institutionnel des biens publics et le servage du Parlement
(sénateurs avilis par des terrains octroyés). »
Cet
appel étant fait aussi à la mémoire du peuple mauritanien, j’espère que mon
appel sera reçu sur un numéro vert (non détourné) car le peuple, crevant la
dalle, n’a plus les moyens de communiquer.
Pr ELY
Mustapha