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Allez au secours de vos compagnons d’armes.
A l’allure à laquelle se déroulent les évènements, le général ould Abdel Aziz pris dans le piège du microcosme politique laudateur, servile et cynique qui le pousse à s’agripper au siège de chef de l’Etat et les menaces internationales sérieuses qui pèsent sur la Mauritanie (non pas forcément sur la junte elle-même qui pourrait battre en retraite dans ses casernes ou qui organisera des élections quelconques), le peuple risque véritablement de souffrir .
A l’allure à laquelle se déroulent les évènements, le général ould Abdel Aziz pris dans le piège du microcosme politique laudateur, servile et cynique qui le pousse à s’agripper au siège de chef de l’Etat et les menaces internationales sérieuses qui pèsent sur la Mauritanie (non pas forcément sur la junte elle-même qui pourrait battre en retraite dans ses casernes ou qui organisera des élections quelconques), le peuple risque véritablement de souffrir .
La suspension ou même simplement la réduction substantielle des aides bilatérales et multilatérales pour la Mauritanie sera réellement fatale pour sa fragile économie et pour les quelques pans d’un développement morcelé qui risquent de s’effondrer. Fondamentalement dépendante d’une aide publique au développement, la Mauritanie risque de sombrer dans une grave crise économique et une détérioration réelle du niveau de vie des populations.
A cela s’ajouteront la cassure de l’infrastructure économique sous les effets d’un quelconque embargo et des restrictions draconiennes directes et indirectes qui ne manqueront pas de naître dans toutes ses transactions commerciales et financières avec le reste du monde. Sans compter les difficultés auxquelles des secteurs entiers de l'économie, dont notamment le tourisme, auront à faire face.Et bien entendu la porte sera ouverte à tous les extrémismes qui trouvent leurs contingents dans les déshérités.
Nous l’avons constaté dans toutes les situations où un embargo économique ou des restrictions financières ont été appliquées aux pays par le Conseil de Sécurité, et à sa suite les organisations régionales, la situation des populations s'aggrave. Le cas du coup d’Etat de Haïti en est l’exemple récent où les populations désespérées et déchirées par la famine s’entretuaient poussant ainsi les putschistes à signer leur reddition. Nous ne voulons pas que cela arrive à notre pays, ni à moyen ni à long terme.
Aussi, je vous invite instamment, à allez raisonner vos compagnons d’armes avant que quelque malheur n’arrive au pauvre peuple. Et cela pour deux raisons essentielles :
D’abord ayant été à la tête du processus de transition, à leur côté et avoir conduit un système démocratique en Mauritanie, il est de votre devoir d’intervenir pour permettre à ce système de continuer.
Ensuite, il serait beaucoup plus admissible que des militaires acceptent l’avis de leurs compagnons d’armes et trouvent avec eux une solution que de discuter avec des civils (souvent fortement intéressés) ou des envoyés de la communauté internationale qui les menacent.
Enfin, vous avez servi d’émissaires pour des causes diverses en Afrique dont la dernière pour l’Organisation de la Francophonie. Aujourd'hui, l'organisation qui vous commandera cette mission n'est autre que votre conscience.
Dans une interview que vous aviez accordée au journal Le Soir d’Algérie du lundi 30 juin 2006, à la question de savoir pourquoi c’était vous que vos collègues avaient désigné pour présider le CMJD , vous aviez répondu :
« Je pense que si, à l’unanimité, mes collègues m’ont désigné président de cette instance, cela ne peut être que le résultat de nos rapports bâtis depuis toujours sur une confiance sans faille. Confiance dans la capacité de diriger cette instance avec ce que cela suppose comme défis dans tous les domaines, mais aussi la confiance de chacun d’entre eux en ma personne. » *
Alors prouvez-le! Encore une fois.
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Et nous l'espérons, une dernière fois.
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Pr ELY Mustapha
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Pr ELY Mustapha
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* Le Soir d'Algérie: http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/06/30/article.php?sid=70233&cid=30
Bravo. Une solution. Ely pourra t-il se depasser et oublier la présiddence? Vas-y Ely Ould Mohamed Vall et on oubliera ce que tu sais, car beaucoup moins dangereux que les Aziz, Ghazwani et Negri. Je croyais Felix Negri plus intelligent que cela. Je crois qu'il s'est fait embarquer dans cette aventure sans qu'il y reflechisse trop. Je l'ai rencontre tres furtivement a l'etranger et c'est un officier bien respecté dans l'armée et bien cultivé (formation d'officer dans plusieurs écoles militaires aux US). Sauf s'il s'est embarqué pour controler quelque chose ... qui depasserait les capacités de Aziz et de Ghazwani.
RépondreSupprimerMr El Arbi ould Jeddein president de l'Assemblé Nationale; bonjour les dégâts ; un homme comme lui connue pour sa mauvaise gestion du budget de l'armée; donc vraiment il n'y a aucun changement positif; par contre on doit craindre le pur
RépondreSupprimerMr El Arbi ould Jeddein president de l'Assemblé Nationale; bonjour les dégâts ; un homme comme lui connue pour sa mauvaise gestion du budget de l'armée; donc vraiment il n'y a aucun changement positif; par contre on doit craindre le pur
RépondreSupprimerProf! Tu ne peux pas être naif, nous te le permettrons pas!
RépondreSupprimerEly ne peut pas être l'intermédiaire désintéressé! Vous avez oublié le vote blanc, les tentatives obstinées de prolonger la transition? N'eût été Aziz, il serait encore là votre Ely!
Ne pensez pas une seconde que je défends ce nouveau général que nous n'avons connu que comme artisan et spécialiste des coups d'état. Aziz ne l'avait peut-être pas empêché par pattriotisme plus qu'il ne voulait bloquer l'éventuel concurrent réel qui ferait obstacle à son ascension au pouvoir le jour J. Ce jour est venu, alors ne pensez pas que Ely ou quelqu'un d'autre pourra le décrotter de là facilement! J'y suis j'y reste, et advienne que pourra!
Cher Pr
RépondreSupprimerLe coup d'état du 6 août n'est que l'aboutissement d'un scénario mûrement conçu par l'auteur du 1er putch du 3 Août,en l'occurrence notre Aziz national.Les transitions de 19 mois(Elycom) et celle de 17 mois(SIDIOCA) servaient juste à notre putchiste de préparer le terrain(les indépendants-dépendants,un président de paille,main-mise totale sur l'armée,etc) et de se préparer lui-même(car jusqu'au 3 Août,il n'avait comme expérience que le BASEP) pour prendre la place de son idôle(Taya).Pour ce qui est d'ELYCOM,il était "engagé"(recruté)par Aziz pour mener la 1ere transition à terme,comme SIDIOCA,la seconde.Chacun(ElYCOM et SIDIOCA) pouvait se servir comme il l'entendait des deniers publics pendant son "règne",mais à la fin de ce dernier,qu'ils aillent au diable!.Ce n'est donc pas pour les beaux yeux du peuple que Aziz a pris les risques qu'il a pris en renversant son idôle en 2005,mais pour rester au pouvoir autant d'années que possible.Quelqu'un qui dit qu'il compte resoudre tous les problèmes de la mauritanie,y compris l'enseignement,c'est quelqu'un qui ne pense pas quitter le pouvoir "le plus tôt possible",comme il le dit,lui même....
L'auteur du dernier message est A+
RépondreSupprimerLa proposition faite par le professeur, me semble la situation actuelle la plus raisonnable. Si ELY Ould Mohamed Vall est envoyé pour régler le problème, je crois qu’ il peut trouver une solution. Car l’entêtement de Aziz risque de prendre le pays dans le gouffre et il ne va pas écouter qui ce soit (ni le peuple ni les organisations internationales). Il a la tête dure et comme le dit le dit notre prof, il est déjà entouré de ses lèche-bottes. Donc si Ely Est envoyé par une organisation internationale pour être un intermédiaire, il va accepter certainement. Il pourra résoudre le problème car il connaît bien ces amis et il peut dialoguer avec eux pour une solution de sortie en toute dignité pour eux et sans casse pour le pays.
RépondreSupprimerEnsuite, ELY va trouver dans la solution qu’il réalise, un moyen de revenir au pouvoir par la grande porte et même d’être encore plus populaire. Je crois, que ELY ould Mohamed Vall est bien la solution idéale, surtout lorsque Aziz commencera à sentir eu piège de son acte (le soutien de Kaddafi est provisoire et les pays arabes ne vont même pas s’occuper de lui quand les Etats-Unis sont contre) , il acceptera alors la médiation de ELY. Ça lui sauve l’honneur et pourquoi pas ELY pourra lui proposer avec le soutien des organisations internationale une porte de sortie sans problèmes.
En tout cas merci professeur pour vos idées intelligentes et bien à propos.
Je souhaite que celle lettre à ELY, Vous la publiez sur tous les blogs et les sites et les journaux, car c’est une possibilité de sortie de crise à ne pas négliger.
Salutations
Bonsoir cher ami,
RépondreSupprimerEly n'a pas la gueule du job pour lequel tu l'as proposé et après tout il n'en a cure de nous et de la Mie!
Tout pris qu'il est à dépenser ses sous et profiter de la vie en apprenant l'anglais ou plutôt l'Irish chez les celtes Irlandais!Curieux!
Et puis franchement s'il pouvait enrayer ou même entraver le rouleau compresseur d'Aziz ,il l'aurait fait en tant que président de la transition!Rien que son "resounding silence" attesterait à lui seul de la frousse bleue qu'il aurait du méchant et violent ceinturion Aziz!
En revanche coté muscles et force démographique et politique Messoud le chef des "Spartakistes haratine" me semble bien placé pour donner la repartie voire la rétorsion à ce tas de muscles et de force brute qu'est Aziz!Et d'ailleurs ,nous l'avons vu,Messoud le Spartakiste ne s'en guère privé et semble ne craindre aucune répresaille!
Bien sûr que de toute cette "approche musclée" je n'en pense rien du tout personnellement mais de tous les protagonistes possibles Messoud a la carrure de videur la plus imposante!Et Aziz en a tellement conscience qu'il n'a pas hésité à vouloir le persuader à grand renforts "d'arguments théologiques"(sic Adoud) en vain jusqu'à présent en tout cas!
Le professeur Ely Moustapha a lançant un appel à Ely Ould Mohamed Vall pour venir faire une « médiation désintéressée » afin de sauver le pays.
RépondreSupprimerNe riez, pas, c’est tragique !
Allons prof! Prof! Vous ne pouvez pas être naïf, nous ne vous le permettons pas!
Ely ne peut pas être l'intermédiaire désintéressé! Vous avez oublié le vote blanc, les tentatives obstinées de prolonger la transition? N'eût été Aziz, il serait encore là, votre Ely! Mais halte ! Ne pensez pas une seconde que je défends le tout nouveau général que nous n'avons connu que comme artisan et spécialiste des coups d'état dans tous leurs états. Aziz ne l'avait peut-être pas empêché de perpétuer la tradition des colonels « civilisés » par patriotisme plus qu'il ne voulait bloquer l'ascension de cet éventuel concurrent réel qui ferait obstacle à son ascension au pouvoir le jour J. Et ce jour est venu, alors ne pensez pas que Ely ou quelqu'un d'autre pourra le décrotter de là facilement! J'y suis j'y reste, et advienne que pourra!
Et puis, pendant que vous y êtes, vous pensez que Ely n'y serait pas pour quelque chose dans ce qui se passe, dans toutes les misères que vont nous faire voir les occidentaux ? Il le fera, et il misera tout pour le tout, rien que pour compliquer la vie à Aziz !
Il se préparait tranquillement à la prochaine échéance en 2012 pour devenir président, et cela à force interviewes, missions et autres travaux de l'esprit, après avoir accumulé suffisamment de richesses et après avoir imposé l'image du démocrate sauveur et penseur pour tous les pays du Sud (lisez ""les hirondelles du printemps africain""!) Il ne lui restait que le temps de bien parfaire son anglais, de bien garnir son agenda et de bien raffermir son image pour faire le come back dans trois ans, brillant, tout neuf et tout vierge!
Prof, votre appel du pied ne tombe certainement pas dans l'oreille d'un sourd!
Mais avez-vous vraiment le souffle de vous taper Elycom pendant dix ans au moins? Moi non !
Aziz, lui, si les choses continuent comme ça, ne va durer que "ce que vivent les roses", au mieux, au pire il nous entraînera avec lui au fond du cratère d’un volcan qu’il sera incapable de contourner.
Votre Ely, lui, est un grand joueur, il a déjà pipé les jetons au départ. Grand manœuvrier rompu aux coulisses des intrigues politiciennes et fin connaisseur de la société mauritanienne, il a pu avoir par la ruse ce qu’il n’a pas pu avoir par la force face à un abruti comme Aziz. Il lui a laissé une bombe à retardement : les députés et sénateurs indépendants, sa géniale invention !
Sidi l’a eue dans la gueule, mais l’artificier continue toujours à s’extasier devant son génie : l’explosion va détruire la cible principale et celui qui a enlevé la goupille !
Lui attendra tranquillement, comme le renard de Tex Avery, jusqu’à ce que la fumée se dégage pour venir sauver les foules en débandade !
Si vous faites appel à lui, il répondra sûrement, car il n’est jamais loin !
Mr le Professeur,
RépondreSupprimerJe ne sais pas dans quel domaine de culture, mais certainement pas la logique.... Votre appel aurait du sens s'il avait ete adresse a Taya, n'oublions surtout pas que c'est la meme equipe qui a non seulement ruine le pays mais commis des crimes horribles au nom de la Mauritanie...Ces agents de renseignement se valent et ne doivent non plus nous faire oublier que le metier de gouvernance releve des hommes politiques civiles....Actuellement c'est tout l'edifice de l'Etat qui doit etre repris pour penser a autre chose et notre politique actuelle se doit d'etre rationnelle, de large concensus pour sauver le pays des militaires qui l'ont jusqu'ici bien detruit morallement, socialement et economiquement.....
Moi ou le déluge.
RépondreSupprimerArrêtez de diaboliser ces militaires. Les dés sont jetés. Il n'y a plus de marche en arrière. Aziz ne cherche pas à être président. Laissez des civils diriger des institutions selon leurs guises au nom de la démocratie, c'est très grave. Militairement élu et démocratiquement élu, c'est le cas de notre président. Allez à la dérive, c'est tout le problème.
Moi ou le déluge.
RépondreSupprimerArrêtez de diaboliser ces militaires. Les dés sont jetés. Il n'y a plus de marche en arrière. Aziz ne cherche pas à être président. Laissez des civils diriger des institutions selon leurs guises au nom de la démocratie, c'est très grave. Militairement élu et démocratiquement élu, c'est le cas de notre président. Allez à la dérive, c'est tout le problème.
Diko,
RépondreSupprimerj'ai lu sagement ton essai mais pour être hônnete avec toi tout ce que tu écris c'est bidon ...
sy m.