lundi 9 décembre 2013

Quand les Nations-unies nous font honte!

 

 

Pourquoi un prix des droits de l’Homme pour notre ancien esclave Biram?

 

esclave Franchement pourquoi a-t-on attribué le prix des droits de l’homme des Nations-Unies à un ancien esclave mauritanien, alors que la Mauritanie regorge d’hommes libres et d’affranchis de toute sorte et de toute couleur?

D’ailleurs où est son maître qui lui a donné une telle autorisation d’aller se faire reconnaitre aux Etats-Unis ? Ce prix est nul et non avenu parce que Biram, cet esclave qui s’est émancipé de lui-même, est parti non accompagné de son maître, ni même du bâton avec lequel il doit le redresser en cas d’incartades à l’étranger. Et Dieu sait que les esclaves quand ils vont à l’étranger deviennent irrespectueux envers leurs maitres. Ils les dénoncent, les calomnient, les traitent de tous les maux de la terre, alors qu’ils n’ont rien fait de mal.

En effet, est-ce mal de faire travailler quelqu’un ? Est-ce mal de lui donner à manger quand il a fini de travailler ; est-ce mal de le loger en dehors de chez-soi; est-ce mal de  le vendre pour son bien; est-ce mal de  le marier de force pour qu’il procréait? Et c’est le maître qui fait tout et c’est l’esclave qui a le prix ? Mais où va ce monde sans maître ?

Vraiment les Nations unies sont en train de donner du sens à ce qui n’en a pas : l’esclavage.

Mais sans l’esclave, comment le maître va-t-il faire pour vivre ? Le maître ne doit-il pas lui aussi bénéficier des droits de l’Homme ? Pourquoi récompenser l’esclave par ce prix et pas lui ? Car sans le maître, y aurait-il des esclaves…à récompenser?

Ainsi, au Conseil de Sécurité il n y a qu’une poignée de maîtres, tout le reste de la planète est esclave. Quel pays du monde esclave en dehors des 5 membres permanents du Conseil de Sécurité a un droit de veto sur ses propres affaires ?

L’Assemblée générale des Nations-Unies n’a aucun pouvoir, c’est l’esclavage de la majorité du monde. Et pourtant les Nations-Unies délivrent un prix des droits de l’Homme…à un ancien esclave. Au lieu de le délivrer à LEUR  Assemblée générale. Et Biram, n’est même pas un esclave en exercice (comme nos chefs d’Etat), ni même un nouvel esclave!

Quelle honte pour l’humanité occidentale qui s’est enrichie et s’est développée sur le commerce triangulaire et l’esclavage moderne des Etats et de leurs ressources.

Avec le prix accordé à Biram, l’occident n’est-il pas en train de racheter ses fautes à travers l’honorifique récompense ?

Un prix par ci, un prix par là pour la bonne conscience du Monde. Mais alors pourquoi Biram ? Pourquoi celui-là alors qu’en Mauritanie, nous avons des esclaves, plus gras et plus gros (ou que nous pouvons gaver à la demande) pour les montrer au reste du monde?

Pourquoi a-t-on choisi Biram, cet esclave-errant, dont les souliers sont usés par les séjours dans les halls des conférences à l’étranger et qui sait trop bien parler, alors que nous avons des esclaves muets, avilis qui méritent ce prix au moins pour améliorer le contenu de leur gamelle.

Vraiment les Nations-unies devraient revoir ce prix conféré à Biram !

Biram nous fait honte avec ce prix. Il fait honte à la Mauritanie. Ce pays, dont les esclaves travaillent nuit et jour pour mériter leur statut, sans chercher aucune distinction, ni récompense. Où l’Etat lui-même laisse faire, parce que l’esclavage, dans toutes ses formes (du politique à l’économique) fait partie du quotidien

Vraiment Biram doit renoncer à ce prix avant qu’il ne soit trop tard. Avant que le monde entier, ne sache qu’en Mauritanie, nous avons des esclaves et des esclavagistes. Que nos gouvernants pratiquent l’esclavage politique puisque le peuple est esclave d’une minorité politico-économique qui détient le pouvoir.

Non,  au prix des droits de l’Homme pour Biram! Oui,  à l’esclavage qui honore notre pays et fait la fierté de nos maîtres.

Pr ELY Mustapha

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Poésie de la douleur.