mardi 29 octobre 2019

SPAM à la Cour: Lettre ouverte aux services de la Cour des comptes mauritanienne.



Mon récent article à propos de votre institution (publié sur Cridem[1], sur mon blog et repris par plusieurs médias), ne semble pas être passé inaperçu par les services de la Cour des comptes. En effet, je remarque, en ce jour, que certaines erreurs de la page d’accueil, ont été corrigées (ex. Moscou « capitale soviétique » a été renommée « capitale de la Russie ».)  Ce qui est déjà une preuve que mes remarques ont été prises en considération et que mon article a bien été lu.

Toutefois et étonnamment, le site continue sur toutes ses pages à renvoyer vers des sites marchands frauduleux et pornographiques, alors que mon article alerte sur cette situation.

Je vous appelle instamment à résoudre cette situation qui porte préjudice à l’image de votre institution, et à travers elle, à l’image même de l’Etat.

Mon article date de plus de 15 jours, et le site de la Cour des comptes continue à être une vitrine pour des centaines de sites frauduleux, alors que des mesures urgentes se devaient d’être prises.

Si vous ne pouvez résoudre dans l’immédiat la situation, il est plus que judicieux de fermer le site. Ce qui serait la moindre des attitudes, pour parer à l’urgence.

Cette fermeture ne changera d’ailleurs pas grand-chose à l’apport informationnel du site puisque le seul rapport annuel de la Cour des comptes publié sur son site date de 2006, ce qui laisserait croire que ce site web est complétement tombé en désuétude.

On le penserait en effet, sauf que l’on remarque qu’une information a été récemment mise à jour sur la page d’accueil informant sur les déplacements du Président de la Cour à l’étranger (fin septembre 2019). Ce qui veut dire que le site est bien accédé périodiquement par ses gestionnaires (administrateur/ webmaster etc.), ce qui rend encore plus grave la situation et constituerait alors une faute professionnelle à laquelle vous devez urgemment remédier.

Au-delà de la Cour des comptes, dont vous avez la responsabilité, un tel laisser-aller peine profondément tout citoyen, sachant bien que nous avons en Mauritanie des compétences avérées dans tous les domaines du web (technologie/développement/programmation/design/sécurité etc.) qui chôment et qui pourraient faire un travail d’excellence dans ce domaine.

En effet, la misère du site web de la Cour des comptes vient de l’injection dans le code source des pages web et /ou dans la base de données de liens frauduleux en vue de manipuler les pages de résultats des moteurs de recherche. De même que les liens de courrier indésirable insérés dans le contenu de la base de données sous forme de texte brut, qui sont masqués (pour rendre le code ambigu) dans des fichiers du site.

La suppression des liens de spam nécessite une analyse du code et de la base de données du site. Ce qui nécessite un travail minutieux de désinfection des fichiers du site et de sauvegarde de la base de données.

 Ceci peut être fait par des compétences mauritaniennes. Mais au-delà du site de votre institution, la mise à contribution de telles compétences permettrait de porter sur le web, à travers les sites officiels, vitrine de toute une administration publique, une image plus honorable de l’Etat.

Il est donc urgent que l’institution qui, au niveau de deniers et de la gestion publics, a pour mission de lutter contre les actes frauduleux et infractionnels, éradique de son site officiel ces actes frauduleux qui continuent à s’y afficher. Il en va de son image et de celle de tout un pays.


Pr ELY Mustapha


[1] La cour des contes mauritanienne: Rapport faussement annuel, archives chinoises et président en Union soviétique ! Par Pr ELY Mustapha  ( http://cridem.org/C_Info.php?article=728470)


 

lundi 28 octobre 2019

Le « Prince Soninké », mon dernier roman.


­          « Quelle est la nature de l’amitié entre l’homme et le singe, demanda le Serviteur ?
­          Si l’homme jette son bâton sur le baobab et qu’il reste niché dans les branches, le singe le lui rend, répondit Madou.
­          Et si le singe ne le lui rend pas, demanda le Serviteur ?
­          Alors l’amitié sera rompue, répondit Madou. »
Légende d’Aoudaghost



Mon dernier roman vient de paraitre. C’est une contribution à la dynamisation de la mémoire historique des peuples ouest-africains et plus particulièrement celle des Soninkés, prestigieuse frange, par son histoire et sa culture, de la population mauritanienne.

« Le prince Soninké », est un roman, « une légende africaine en plein cœur de Paris. Le récit trépidant d’une énigme technologique, dont la clef remonte au XVIIe siècle, au temps de l’empire du Ghana.

La découverte de l’une des plus brillantes civilisations africaines, la civilisation Soninké, à travers un polar vivace où se côtoient courage et amitié. »

C’est un roman policier, un polar, qui place l’histoire de l’empire du Ghana dans une intrigue qui allie la légende d’un peuple à une réalité technologique qui va déterminer, au présent, le sort d’une nation que l’on croyait révolue.

La trame de ce roman tisse des fils technologiques qui croisent la chaine d’une légende des siècles pour former une toile grandiose qui jette une lumière inattendue sur un patrimoine culturel inestimable.

Elle met en exergue et valorise avec les techniques et les procédés de la narration moderne, usant de la terminologie des nouvelles technologies, et celle du récit oral traditionnel, usant de l’image et de la parabole, une légende, qui devient alors une intrigue, une aventure contée qui remonte et redescend, au gré de l’imaginaire et de la technologie, le fil du temps.

Le but de ce roman est de montrer que l’on peut s’adosser à notre culture africaine et faire entrer nos contes et légendes qui forgent notre identité et nos valeurs au cœur de l’œuvre de fiction moderne, sa sémantique et sa syntaxique, pour en extraire des fresques immenses qui valorisent notre précieux patrimoine.

Le prince soninké, c’est enfin l’histoire de l’amitié et du courage, qui porte au-delà du temps un message qui prenant sa source dans la culture Soninké, s’adresse à la jeunesse d’aujourd’hui. Celle qui s’inscrit dans l’intelligence technologique du siècle en valorisant les valeurs humaines de sa culture millénaire.


Le lien pour lire un extrait du roman :
https://www.edilivre.com/le-prince-soninke-medely.html/

Pr ELY Mustapha

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Poésie de la douleur.