jeudi 4 octobre 2007

Un peuple sur le divan




Analyse psychique d’un peuple qui se démène



Lorsqu’une personne est atteinte de troubles psychiques, elle s’adresse à un « psy », un psychologue ou un psychiatre. Mais dans tous les cas, en consultant, elle attend une solution à son mal.
Le peuple lui ne consulte pas, il est consulté. Mais le malade n’est pas celui que l’on croit. Or le peuple mauritanien vu ses comportements mérite de consulter. Mais peut-on faire passer tout un peuple sur le divan d’un « psy » ? Certes que non, mais cela n’est pas nécessaire puisque le peuple s’exprime par lui-même et son comportement est (évidemment ) public, il n’est pas besoin donc de l’interroger, il se lâche tout seul. La nation c’est le divan du peuple.

Pris dans sa globalité avec ses interactions, ses échanges internes et externes, ses comportements, le peuple peut être considéré comme un tout. Un organisme vivant qui vit, évolue, se renouvelle, et comme tout individu, il vit ses crises, ses contradictions, ses problèmes socio-économiques et cherche à les résoudre. Cependant contrairement à l’individu, personne physique, le peuple cherche à résoudre ses problèmes socio-économiques en recourant à une entité spécifique l’Etat. Si alors le divan du peuple c’est la Nation, son mal est dans le giron de l’Etat.
Mais quelle approche psychique sied le plus au peuple ? Sans être exhaustif les psy utilisent des modèles théoriques dont nous allons ici nous inspirer. Il s’agit notamment de l’approche de psychiatrie cognitive et comportementaliste, de l’approche psychanalytique et de l’approche systémique. Chacune de ces approches est utile pour comprendre, analyser et fixer une thérapie pour le patient.

I- Le peuple mauritanien dans une approche de psychanalyse cognitive : La pensée négative

Qu’est ce que l’approche de psychiatrie cognitive et comportementaliste ?
Les thérapies cognitives s’appuient sur le fait que ce n’est pas la situation elle-même qui provoque les émotions et les comportements mais plutôt les pensées spontanées qui à ce moment là traversent l’esprit et qui deviennent automatiques par la suite. C’est la nature de cette pensée à cet instant qui détermine l’état d’esprit de la personne et va permettre de comprendre son comportement.

Pour être plus illustratif, lorsqu’une épouse constate le retard de son mari la pensée qui traverse son esprit est révélatrice de son état d’âme. Cela peut être la peur (« il a peut-être eu un accident »), la jalousie (« il ne pense plus à moi »), les remontrances (« il se fait exploiter par son patron et ne réagit pas »), l’indifférence (« après tout il fait ce qu’il veut »), la contre-offensive (« S’il me fait ça, je ferai de même »), ou des pensées plus paisibles : la confiance (« il doit certainement terminer consciencieusement son travail ») , la satisfaction (« il doit certainement travailler dur pour qu’on ne manque de rien »)ou la fierté (« ll devient important et indispensable au travail) etc. Ces pensées spontanées deviennent avec le temps des pensées automatiques et vont dicter les comportements à l’égard de la personne considérée (agressivité, suspicion, indifférence ou au contraire tolérance, respect etc.). Toujours est-il que le devenir de la relation humaine va s’en ressentir.

L’approche cognitive comportementaliste appliquée au peuple mauritanien pourrait nous fournir de précieuses explications sur sa situation actuelle. Si l’on examine en effet l’état actuel du peuple on remarque que son comportement prend sa source dans ses pensées automatiques qui traversent l’esprit du citoyen. Pensées automatiques qui ont été pérennisées au fil des années par l’Etat. Le passé de gouvernance de l’Etat mauritanien.
En effet, l’Etat a fourni dans le passé une très médiocre image de sa gestion des ressources publiques (détournements de fonds publics) , de la protection des droits du citoyen ( torture, procès..) et du respect de ses engagement à l’égard de la société (tribalisme exacerbé, déportation, confiscation des biens et des libertés ….). Le peuple a perdu toute bonne foi dans les actes de ses dirigeants ainsi que sa confiance quant à leur gestion des affaires publiques.
Et malgré l’avènement de la démocratie, le comportement du peuple n’a pas changé. Le peuple a acquis une « vision » négative des pouvoirs publics. Ceci rejaillit incontestablement sur les actes du chef de l’Etat et de son gouvernement actuel, le peuple ne comprend plus qu’à travers le filtre de la pensée acquise.
Le président de la république n’arrive pas à se décider (« c’est que les autres le prennent en otage ») Le gouvernement tarde à prendre une décision (« c’est qu’il est incompétent »), L’Etat va privatiser la SNIM (« ça y’est il vont encore vendre le pays »), Le déficit budgétaire est important (« ils ont tout détourné »), les coupures d’eau et d’électricité persistent (« ils ne peuvent rien gérer»), les nominations sont effectuées (« tous des roumouz el vessad »), madame la présidente en voyage officiel (« ils jettent l’argent du peuple par la fenêtre ») etc.
Et cette pensée automatique qui participe depuis des années à alimenter les salons populaires fait de l’acte de dénigrement une culture, un comportement dont les fondements sont à chercher dans le passé récent.

Quelle est alors la thérapie ? Cela ne pouvait être que la rupture avec le passé, la réhabilitation de l’Etat, l’établissement de l’Etat de droit, l’éducation politique populaire, la prise en charge à bras-le-corps par l’Etat des problèmes socio-économiques du peuple, élever le niveau de vie, restaurer l’éducation et le civisme à travers un comportement exemplaire, lancer efficacement la lutte contre la corruption, descendre sur le terrain auprès des populations (premier ministre et gouvernement en bras de chemises) se confondre à la foule, écouter, agir et enfin donner au peuple l’image d’un Etat en mouvement d’une démocratie en marche par et pour le peuple. En somme l’avènement d’une démocratie tant attendue après tant d’années de mauvais exemples publics de déchirements et de despotisme qui exorcisera tant d’évènement sombres dans le subconscient de tout un peuple. C’était cela la thérapie à apporter au peuple. Une démocratie nouvelle dans un Etat nouveau.

Malheureusement, la démocratie actuelle a raté le coche et n’a pas (ou pas encore) tenu les promesses attendues. L’Etat est à mille lieues du peuple.
Le gouvernement est assis sur un piédestal, isolé dans une primature et des départements ministériels en train de nommer ou d’arrêter une politique déconnecté du peuple. décide unilatéralement et la décision est à sens unique.
Un président qui tarde à retrouver ses repères pris dans un environnement politique nouveau mis à rude épreuves par ses engagements électoraux. Un parlement qui discute et légifère mais dont le peuple ne ressent pas l’impact direct sur sa condition ni sur l’amélioration qu’il a apportée à son niveau de vie .
En face de cette politique « à guichets fermés » le peuple se sent exclu. C’est alors que le comportement négatif et ses préjugés à l’égard de ceux qui gouvernent prennent de l’ampleur. Et son ressentiment psychologique tient désormais en une phrase : « rien n’a changé ». Et la thérapeutique démocratique biaisée comme un médicament mal pris ne peut guérir

A moins que vu le mouvement lent et la langueur de cette politique on puisse arriver à démontrer que la démocratie puisse se prendre à doses homéopathiques.

II- Le peuple mauritanien dans une approche psychanalytique freudienne : que craint le peuple ?

On sait depuis Freud que la formation des symptômes névrotiques résultent du refoulement de traumatismes psychiques, rarement isolés, qui provoquent ainsi une rétention des affects, dont la décharge (catharsis) entraîne la guérison.
En plus clair , qu’est-ce qui, dans l’inconscient collectif, fait de ce peuple ce qu’il est actuellement : immobilisme, acceptation du fait accompli, passivité, absence de réactivité etc.

Ce sont là, en effet, des « symptômes névrotiques » qui, tout autant que pour la personne physique, peuvent résulter chez le peuple de traumatismes psychiques refoulés. Peut on provoquer chez le peuple une décharge de ses affects entrainant la guérison ?

Les symptômes étant connus quels sont alors les traumatismes psychiques ?

Le peuple mauritanien n’ a jamais été asservi par un autre peuple, il n a pas subi les affres des deux guerres mondiales, il n’ a jamais été sous embargo, ni assiégé par une puissance, il n'a jamais connu de catastrophes naturelles majeures. C’est un peuple paisible tenant son calme et son insouciance de la modestie de son mode de vie et de la paix du désert. Mais voilà qu’en 1960 surgit l’Etat, un Leviathan, et le peuple se trouva projeté dans le tourbillon des institutions.
Le parti unique pendant 18 ans, un calme relatif avec quelques remous estudiantins très vite entrés dans les rangs, une guerre du Sahara qui ne dura pas longtemps et qui n’occupa rien. Le peuple d’une immensité géographique rassemblé dans une capitale issue de rien, guidé par un « père de la nation », vivait l’indépendance.
Mais un traumatisme est repérable pourtant à cette époque là : les événements raciaux de Nouakchott en 1969. Ces évènements marquèrent certainement le subconscient de ce peuple qui commença depuis à craindre les troubles raciaux et tribaux.
Un fragile équilibre prévalu longtemps après ces évènements. Et en 1989, le traumatisme causé par les événements du Sénégal ainsi que les déportations des populations négro-africaines vinrent s’ajouter à la série des troubles de la population. La suspicion régna, l’instinct de conservation se développa davantage à travers le renforcement des identités tribales et la recherche de la « sécurité » auprès de ceux de sa race accrus par un régime politique qui exacerbait les différences.
Aujourd’hui, quoi qu’on en dise, le traumatisme est persistant et rien qu’à examiner les réactions face au retour des refugiés on s'en convînt.
Le peuple n’est pas uni et tous les régimes précédents ont exacerbé ses différences jusque dans les systèmes éducatif et culturel. Ce traumatisme le peuple le vit depuis les premières années de l’indépendance et les évènements de 69 et il n’en a pas été guéri. Toutes les politiques qui ont suivi ont plutôt aggravé cette situation. Il suffit de voir comment se répartissent les races dans les quartiers de Nouakchott. Une séparation géographique illustrative de ce qui se passe dans l’inconscient du peuple. Voilà donc ce que craint le peuple : lui-même.

Le peuple inconsciemment craint de sombrer dans les divisions raciales et ce volet quoi qu’on en dise n’a pas été résorbé ni à travers un Etat-nation ayant fondu toutes les races dans un même moule de citoyenneté, ni à travers un développement socio-économique fort permettant une intégration et des échanges importants entre les populations et gommant sur une base d’intérêts nationaux, de prospérité et de patrimoines partagés et à protéger, les différences.

Sur le divan-nation, le peuple sait que sa cohésion est toujours une faille dans son développement et que l’Etat aggrave la situation. C’est de cela qu’il demande qu’on le guérisse. Son immobilisme, sa passivité, son manque de réactivité tiennent certainement de cette volonté du peuple de ne pas changer un statu quo, une situation qui risquerait d’entrainer l’instabilité.
Le traumatisme est toujours présent. Alors cela explique que le peuple reste indifférent au politique puisqu'il a déjà adopté son parti pris et qu’il descend dans la rue chaque fois que le régime change. Non pas parce qu’il est contre le régime précédent (comme on pourrait le croire) mais parce qu’il pense que "le nouveau régime" sera meilleur que celui qui la précédé. Utopie de pauvres gens, traumatisme d’un peuple.

Connaissant maintenant les traumatismes et le symptômes, quels remèdes ? Il est évident que ce qui a manqué jusqu’à présent dans tous les régimes qui ont précédé c’est l’intérêt porté au peuple. Et pour cause : traumatisé, il ne réagissait pas. Il est donc plus facile à gouverner. Le maintenir dans cet état était l’un des plus grands crimes de ses gouvernants.

Dans ce nouveau régime démocratique, il est du devoir des gouvernants d’apporter la thérapeutique nécessaire afin que le peuple puisse les accompagner dans leur mission, qu’il puisse s’épanouir avec ses races et ses différences, qu’il puisse se libérer des traumatismes du passé.
Pour cela il convient de mettre en place les structures nécessaires au dialogue et à la réconciliation. D’un côté, la réconciliation du peuple avec lui-même en ouvrant les forums publics pour le dialogue intercommunautaire sur le présent et le futur de la nation et la réconciliation du peuple avec l’Etat et ses gouvernants à travers les commissions vérité et réconciliation pour évacuer tous les discordes , les dissensions sur la gestion des biens publics, ses biens dont il est exclu sans autre forme de procès.

III- Le peuple mauritanien dans une approche de psychanalyse systémique : Qui suis-je ?

Dans l’approche psychanalytique systémique, l'accent n’est pas mis sur l’individu (sphère intrapsychique ) mais sur son environnement . C’est-à dire vers un système plus vaste composé de ses partenaires, de sa relation avec eux et des interactions entre eux. Cette approche se base sur l’idée fondamentale qu’il y a interdépendance de l'individu et de son milieu. Dans cette vision, c'est le contexte social actuel, beaucoup plus que les dommages subis par le passé, qui sont la source du comportement problématique.

Appliquée au peuple mauritanien, cette approche est fort intéressante car elle nous donne une explication du tiraillement du peuple entre le nord et le sud, entre l’arabité et l’africanité entre le Maghreb et l’Ouest Africain. En somme ses relations avec son environnement géoculturel.
Trait d’union entre l’Afrique subsaharienne et le Maghreb, la Mauritanie n’en finit pas de se chercher dans cette aire géoculturelle, à telle enseigne qu’il en est résulté des courants politiques, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, qui se basent sur ces tiraillements pour entretenir la division. Dans cette situation, le peuple vit une scission qui se répercute jusque dans ses comportements.

L’Etat n’a développé aucune stratégie d’intégration pouvant gommer les différences exacerbées prenant pour fondement les appartenances géographiques. Cette situation le peuple la vit dans un inconscient collectif et elle ne manque pas de ressortir au premier appel à la « différence ». Or pour gommer ces différences, il faudrait que l’Etat recentre le pays sur son peuple et le peuple sur son pays. Ni nord ni sud, la Mauritanie tout court.

Pour que la Mauritanie puisse se retrouver et pour que le peuple prenne son destin en main, il faut que tout en assumant son arabité et son africanité, il soit d’abord mauritanien. Sans cette dose de Mauritanité, qui fait sa spécificité parmi les peuples et qui fonde sa citoyenneté, il vivra perpétuellement le trauma d’un « écartèlement » géoculturel empêchant tout développement social et culturel du pays.
Le traumatisme du peuple ? Il l’exprime par un « qui suis-je », le pendant logique d'un "où suis-je", qui est son incapacité à développer dans ses franges sociales culturelles et raciales, la cohésion nécessaire à son devenir. A comprendre son identité. Un peuple ne peut fonder une nation que dans la cohésion et l’unité malgré ses différences. La démission de l’Etat, n’est pas pour aider à changer les choses

Sorti du divan du psychanalyste, chaque patient a hâte de savoir s’il est guéri, En sortant de ce même divan, le peuple mauritanien aura hâte de savoir…si l’Etat est guéri.

Pr ELY Mustapha

17 commentaires:

  1. mille et mille merci, professeur ELY, cela fait longtemps que j'ai pas lu un article aussi intéressant sur le peuple mauritanien. Un écrit si original et si vrai. Vous nous faîtes réfléchir et de quelle façon. Un tour de force. Bravo et encore bravo.

    khalil

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  2. Pr ELY, je vous souhaite un ramadan moubarak,

    J'ai beaucoup apprécié parmi d'autres cette phrase de votre texte:
    "A moins que vu le mouvement lent et la langueur de cette politique on puisse arriver à démontrer que la démocratie puisse se prendre à doses homéopathiques."

    C'est juste et c'est agréablemnet bien dit. Presque du Verlaine.

    ...

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  3. Monsieur le professeur,

    Je suis resté bouche bée, après avoir tout lu et j'ai relu une deuxième fois. Comment faîtes-vous pour avoir des idées aussi géniales. C'est la première fois que je viens dans votre blog grace à un lien sur day-breaking et je crois que ce que vous écrivez nous sort réellement des fitulités que l'on écrit partout dans la presse et sur le web. C'est consistant c'est informatif et c'est agréable à lire. Et je suis d'accord avec celui qui vous a dit qu'il y a du verlaine dans la phrase qu'il cite.

    "Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une langueur monotone" (Verlaine)

    c'est un hommage à vous . merci.

    OD

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  4. prof,
    je n peux que me joindre aux autres pour vous exprimer tout l'intérêt que j'ai eu à lire votre article. J'en ai aussi profité pour commander votre livre.
    Bon ramadan.

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  5. Professeur,je ne fairais pas les eloges de vos ecrits,ils sont evidents,vos articles parlent d'eux meme.je vous remercie de penser a notre chere pays au moment ou d'autres le detruisent en silence.une fois de plus merci.
    un citoyen meurtri.

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  6. Professeur, on est content que votre blog soit lu par beaucoup de gens, le compteur de visite affiche presque 2500 visiteurs!
    on souhaite que parmi ces visiteurs il y a des responsbales mauritaniens honnêtes et concernés par leur pays pour pouvoir s'en servir pour changer quelque chose.
    Moi je suis au niveau du ministère de la fonction publique et de la modernisation de l'administration et je trouve très intéressant et formateur tout ce que vous écrivez.Merci et Bon Ramadan à vous et à tous les musulmans.

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  7. Cher prof ELY,
    les évènements dont vous parlez ente elbidhane et lekwar sont effectivementrestés restés très présent dans l'esprit du mauritanien,. Je me rappelle à cette époque j'avais 12 ans et c'est pas encore oublié.Il faut comme vous le dîtes avec science que l'Etat fait oublier tout cela et prendre les choses avec sérieux.

    El Mami

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  8. Professeur

    vous simpliez les choses parfois
    le peuple mauritanien n'a été jamais paisible depuis le 16eme siecle où il est divisé en petites tribus et castes suite à plusieurs guerres internes et chacune regarde l'autre avec mepris. donc le probleme ce n'est pas un probleme d'etat mais plutot un probleme de societé.
    il faut assainir l'education tout d'abord pour dire aux mauritaniens qu'ils sont egaux.

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  9. Si on considère Le peuple mauritanien comm un organisme vivant, il est vraimentt malade. Et je suis très d'accord avec vous professseur qu'il psychiquement atteint et très atteint, mais il l'est aussi physiquement avec toutes nos villes poubelles et nos maladies.

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  10. article pertinent qui doit etre lis et discuté par notre conseil de ministre.

    merci prof, je suis tres fier d'avoir un compatriote de cette pointure.


    abdellahi ould soueilem

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  11. excellent article qui peut servir de base solide d'une reflexion pour la recherche de solutions definitives et justes aux problemes souleves.

    quant aux evenements douloureux, j'entend souvent les plus ages parler de 1966.


    Diop Moustapha

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  12. Merci mes ami(e)s

    vos commentaires sont des perles dans le fil de nos discussions.

    Je remercie notre ami Abdallahi Ould Soueilim pour ses précieux encouragements

    et je souhaitre la bienvenue à notre ami le lieutnant de vaisseau Diop Moustapha dont la remarque a été prise en compte.

    Mais quoi de plus naturel pour un marin que de remarquer les coquilles?


    Fraternellement

    Pr ELY Mustapha

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  13. Professeur voici ce qui prouve que votre article est juste:

    Voici que publie Thalil Hebdo:

    Un pays de fous? 33% de Mauritaniens souffrent de troubles mentaux

    Le taux de prévalence des troubles mentaux se situe autour de 33 % en Mauritanie, «un chiffre conforme à la moyenne mondiale », a voulu nous rassurer samedi dernier le directeur de l’Hôpital neuropsychiatrique de Nouakchott, le Dr Ahmed Ould Hamadi qui s’exprimait dans le cadre des préparatifs de la célébration, prochaine, de la journée mondiale sur la santé mentale.

    M. Ould Hamadi a affirmé que 33% de la population Mauritanienne ont présenté, présentent ou présenteront un trouble mental dans leur vie. Ces troubles sont d’ordre dépressif, anxieux et psychotique, mais seule cette dernière catégorie de maladie, qui représente 2 pc du taux de prévalence générale, est assimilée à la folie par le public, a expliqué le spécialiste.

    Il a attribué la hausse de ce taux notamment au manque d’infrastructures spécialisées dans la santé mentale, notant à cet effet l’existence d’un seul hôpital à Nouakchott qui accueille les personnes atteintes de troubles mentaux.

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  14. salut tout le monde voir site elakhbar, les français meritent d'être renvoyé de notre cher pays, ceux qui ne nous respecte pas on le respte pas.

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  15. Ely,
    je découvre ton site grâce à Vlane sur CRIDEM, et à la lecture de tes articles sur la SNIM, sur l'identité du peuple, je me sens plus intelligent, et plus mauritanien.Idha ouriva essabab, batala al ajab. Au nom de tous, merci.

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  16. Pr Mustaph,
    Merci encore une fois merci pour la pertinence de tous ces articles,je continu à dire que tu es une école pour ce pays et j'espere te revoir rentrer definitivement au bercail parmi nous et là je veux dire nous les gens des medina et authenthiques de Nouakchott.
    Tu as le bonjour de tout le monde à savoir:
    Sidaty,Gaucher,Kham...,Sidha et j'en passe.
    Amicalement Ancien des Medina

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  17. Je félicite le prof pour l'ingéniosité de ses reflexions et le remercie aussi pour l'apport educatif à tous ses lecteurs.
    Votre vision avant-gardiste eclaire plus d'un dans tous les domaines,particulierement socio-politico-economiques.

    Aliou Niang

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Pr ELY Mustapha

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Poésie de la douleur.