jeudi 18 octobre 2007

De la balance commerciale mauritanienne



Excédent, quel excédent ?

Lorsque l’on s’intéresse à « l’international », la balance commerciale est une référence commune. Et l’on y recourt pour montrer qu’un pays à plus exporté de marchandises qu’il n’en a importé (balance commerciale excédentaire) ou, au contraire, il en a importé plus qu’il n’en a exporté ( balance commerciale déficitaire). On le voit donc bien, la balance commerciale est un indicateur de flux de biens physiques entre un pays et le reste du monde, mais cela exprime-t-il vraiment grand chose ? Certainement pas pour un pays en voie de développement tel que la Mauritanie et nous l’allons montrer dans ce qui suit.

D’abord la balance commerciale mauritanienne est-elle vraiment excédentaire ? Et cela exprime-t-il quelque chose du point de vue de la croissance économique mauritanienne ? Et que vaut l’information fournie par la balance commerciale pour une appréciation de l’économie du pays ?

I- La balance commerciale mauritanienne est-elle excédentaire ?

Officiellement, le solde de la balance commerciale mauritanienne est positif. Cela signifie que notre pays à exporté plus de marchandise qu’il en a importé sur la période.


Si l’on s’en tient aux chiffres officiels pour le premier trimestre de l’année 2007 ce solde est positif, seulement voilà ce que l’on ne dit pas c’est que la balance n’est excédentaire que si on y comptabilise les exportations pétrolières. Hors pétrole, la balance commerciale est largement déficitaire. Comme elle l’a toujours été. L’excédent de la balance commerciale est dopé par l’exportation du pétrole. Or cet excédent n’est apparu qu’en 2006, alors que la balance commerciale, suivant les donnée les plus récentes, est quasi-structurellement déficitaire depuis plus de 15 ans et au-delà (Voir Tableau ici)
Qu’est ce que cela signifie ? Simplement que ce l’on veut présenter comme un indicateur « d’amélioration de l’économie nationale » n’en est pas un ! Et mieux encore que notre économie est compétitive !
En effet, l’excédent d’une balance commerciale exprime une croissance des exportations or pour exporter les entreprises se doivent d’être compétitives sur les marchés internationaux.

En somme que la Mauritanie exporte des produits, notamment des marchandises qui sont en compétition avec des marchandises similaires du commerce international ! On va bien d’où vient l'étrangeté de la situation.
Il suffit d’examiner les exportations de la Mauritanie et on remarque qu’elles sont constituées uniquement de l’exploitation de ses ressources naturelles (pétrole, fer, poisson etc..) c’est-à-dire le fruit d’une rente et non point d’une véritable industrie manufacturière, d’une technologie, d’une création à valeur ajoutée au sens de durabilité.


Quand on justifie l’excédent d’une balance commerciale par une rente (pétrole notamment ) qui de surcroit est productivement en chute libre, et qu’on l’explique pas au peuple on a certainement de lui faire croire de ce qui n’est pas ou ne devrait pas être.
Donc structurellement la balance commerciale est bien déficitaire et conjoncturellement excédentaire car dopée par une rente instable et volatile telle que le pétrole. Seul le déficit structurel est à retenir sur la durée.

II- La balance commerciale mauritanienne est-elle fiable ?
Si du fait des marchés internationaux et des sociétés qui l’exploitent en Mauritanie (qui veillent à leurs intérêts), on connait la contrepartie financière de la vente du pétrole, il n’en est pas de même des marchandises importées et exportées. Ceci entraine en Mauritanie une absence de fiabilité dans les chiffres fournis par les autorités en terme de balance commerciale.

En effet, la balance commerciale est élaborée à partir notamment des statistiques des douanes mauritaniennes.

Les statistiques douanières
Il n’est nul besoin de rappeler la gabegie dans ce secteur, ni non plus de rappeler ce qu’en ont fait la plupart de ceux qui se sont succédés à la tête de l’administration des douanes. Une administration qui gère des intérêts personnels et dont la connivence avec les milieux commerçants se fait au vu et au su de tout le monde. Les fameux papiers en-tête des douanes ainsi que les tampons officiels de la douane détenus par des commerçants et utilisés avec la bénédiction de ses services sont encore dans l’esprit de tout le monde. L’opacité de cette douane et de ses pratiques dont la plus récente expression est le refoulement cette semaine de journalistes de l’agence mauritanienne d’Information (Agence officielle !) venus faire un reportage, montre le degré d'inertie et de désinvolture dont fait preuve cette administration.

Mais au-delà de ces constats de terrain qui donnent une idée déjà des pratiques, on sait que ses statistiques seront à l’image de ce qu’elle est. Elle les confectionnera comme elle l’entendra et au mieux des intérêts de ceux qui la dirigent.
C’est autant dire que le rôle de la Douane à savoir effectuer un décompte précis des marchandises franchissant la frontière, en volume et en valeur, pour calculer les droits et taxes en vigueur est une vue de l’esprit.

Or les déclarations en douane qui doivent contenir une description rigoureuse du produit ainsi que des indications fiables sur les conditions de transport ainsi qu’une évaluation la plus précise des coûts de transport, sont à la base de la balance commerciale qui retrace les importations et les exportations de marchandises. On devine donc aisément, eu égard à ce qui a été dit plus haut, ce que peut être l’apparence d’un bordereau douanier en Mauritanie.

D’abord , la valeur attribuée à la marchandise. Celle-ci doit transparaître sur les déclarations en douane qui rapportent les prix facturés, les différents coûts de transports sont soumis, malgré les document qui les accompagnent, à un pouvoir discrétionnaire qui se gère à l’importance du commerçant, à son soutien politique et surtout à sa capacité de pouvoir « désintéresser » la douane. Et dans ce domaine aucune déclaration ne résiste aux interventions qui sont monnaie courante et au népotisme de ceux qui dirigent ce secteur avec la bénédiction financière d’une économie tenue par des commerçants.

Ensuite l’évaluation forfaitaire. Cette évaluation qui en principe ne doit toucher que des échanges inférieurs à certains montants minimes est étendue à des échanges importants empêchant ainsi de connaître leur valeur réelle. Et certains commerçants biens connus en bénéficient de façon systématique si ce n’est tout simplement le non paiement des droits de douane.

Enfin, pour des raisons qui tiennent à la "configuration" militaire du régime mauritanien, des échanges éminemment importants en valeur et en volume échapperont certainement aux statistiques car ils seront traités à part et n’apparaissent pas dans les chiffres globaux. Il s’agit de l’importation de matériel militaire. Et par « matériel militaire », il faut entendre tout ce que les militaires peuvent considérer comme étant militaire, dût-il ne pas l’être.


Ainsi donc les statistiques douanières sont dans notre pays ce que la douane veut en faire, or étant la première base d’établissement de la balance commerciale, on comprend donc l’incapacité de cette balance à servir de référence réelle pour évaluer de façon rigoureuse les échanges commerciaux de la Mauritanie avec l’extérieur.
III- la balance commerciale est-elle suffisante pour statuer sur les échanges commerciaux ?


La réponse est évidemment non. Aussi on recourt pour avoir une vision plus complète à ce que l’on appelle la balance des « transactions courantes » (cliquer ici). Cette balance englobe la balance commerciale mais la complète en comptabilisant les services et les transferts (dite « balance des invisibles »).
En effet, si la marchandise est physique et fait l’objet durant son import ou export des statistiques de la balance commerciale, il n’en est pas de même des services et des transferts qui n’étant pas physiques se doivent de bénéficier d’un traitement à part d’où la balance des invisibles.
Les services qui accompagnent l’exportation ou l’importation de marchandises sont souvent le transport, l’assurance ou tout autre service rendu pour permettre à la marchandise d’être échangée au-delà des frontières (la rémunération de facteurs de production, les achats ou vente de brevets, les dépenses ou recettes de voyage d’affaires ou de tourisme etc.). Les transferts quant à eux sont des transferts de revenus. C’est le cas classique de l’émigré qui envoie de l’argent à sa famille dans son pays ou encore quand une multinationale rapatrie au siège de la société-mère les gains réalisés par sa filiale à l’étranger etc.
On comprend donc l’intérêt que revêt la balance des transactions courantes pour donner une meilleure idée des échanges commerciaux d’un pays avec l’extérieur.


Peut-elle cependant être une référence économique fiable en Mauritanie ?
Cette balance des transactions courantes outre qu’elle s’appuie sur le volet des statistiques douanières (pour l’établissement de la balance commerciale) est aussi construite à partir des statistiques fournies par les banques.
Les statistiques des banques
Les statistiques des banques sont la seule source importante en Mauritanie pour saisir , outre les échanges de marchandises, l’ensemble des invisibles.

En effet, la législation sur le contrôle des changes fait obligation pour tout règlement avec l’étranger de passer par un intermédiaire agrée (banque, institution financière).
Cependant ces statistiques bancaires ne peuvent fournir des informations détaillées puisque l’information est financière sur des « invisibles » qui tiennent justement leur nom de leur aspect difficilement saisissables du fait de leur diversité et de détecter leurs mouvements conjoncturels sur les marchés internationaux. Et cela malgré une certaine différentiation de ces marchés. Toujours est-il que la balance des transactions courantes pourrait être établie sur ces statistique bancaires qu’elle que soit la transaction.
Et l’on sait par définition que la confrontation entre les chiffres fournies par la douane relativement aux marchandises et la confrontation avec ceux issues des sources bancaire a toujours fait apparaître des écarts importants. Comment les confectionneur de la balance des opérations courantes mauritanienne résolvent-ils ce problème ?
Généralement dans le cadre de la balance des transactions courantes le montant équivalent à cet écart est regroupé sous un titre d’opérations « non ventilées » ou termaillage. Or cela n’apparaît pas clairement à la lecture de la balance des transactions courantes mauritaniennes.
Cela signifie-t-il que les données bancaires recoupent et recouvrent exactement et sans le moindre écart les données douanières ? Ce qui est impossible. Ainsi cette correction d’écart n’est pas explicite. D’où encore un manque de fiabilité.
Enfin, la question qui se pose est de savoir quelle fiabilité accorder aux statistiques fournies par les banques mauritaniennes ? En effet, l’unité d’un outil statistique est d’une importance capitale pour générer les résultats cohérents et facilement comparables. Le recours à des grandeurs économiques du commerce international unifiées pour l’établissement des chiffres financiers portant sur les échanges est d’une importance capitale pour l’homogénéité des informations fournies par les banques. D’autre part les conditions de change des monnaies de transaction (pour les exportation), les parités par rapport à la monnaie nationale (importation) évoluent de façon systématiques d’une transaction à l’autre, qu’est-ce qui garantie la transparence dans les chiffres fournis par les banques d’une période sur l’autre ?
Aussi pour que la balance des transactions courantes puisse signifier quelque chose, il faudrait que les statistiques douanières et les statistiques bancaires puissent être fiables , ce qui est loin d’être démontré.


Il faudrait aussi que la transparence en termes d’ajustement et de correction des écarts puissent apparaître dans les postes de la balance, ce qui n’est ni fait ostensiblement, ni expliqué.
En définitive, nous ne pensons pas que la balance commerciale mauritanienne, tout autant que celle qui l’englobe, à savoir la balance des transactions courantes, puisse être fiable et servir donc servir d’argumentaire ni politiquement ni économiquement.
Ni politiquement pour en faire un faire-valoir d’une bonne politique, ni économiquement pour prouver la compétitivité des entreprises mauritanienne et encore moins de la "bonne santé" de l’économie mauritanienne.
D’autant plus que, contrairement à la balance commerciale « dopée par le pétrole » pour servir d’argumentaire, la balance des transactions courantes est, elle, structurellement déficitaire. Or elle est, du point de vue de la globalité des informations qu’elle fournie (puisqu’elle englobe la balance commerciale elle-même), beaucoup plus importante.

Alors pourquoi nos politiques ne se prévalent-ils pas de la balance des transactions courantes plutôt que de la balance commerciale pour prouver leur bonne politique économique? Parce qu’ils n’ y trouvent pas leur compte.
Certes, l’effet d’annonce que présente les chiffres des échanges extérieurs est important pour les politiques et la balance des transactions courantes prend plus de temps à être publiée que la balance commerciale, mais cela ne justifie pas qu’on l’utilise et qu’on l’interprète dans un but et un sens que contredisent les chiffres.
Si la balance commerciale et la balance des transactions courantes sont peu fiables en est-il autrement de la balance des paiements ?

IV- La balance commerciale n’exprimant rien, faut-il se référer à la balance des paiements

La balance commerciale nous donne une simple idée de flux physiques de marchandises, s’y référer ne renseigne pas sur grand-chose pour les raisons précités. Et c’est, particulièrement dans notre pays, une mauvaise référence.
Aussi, le véritable document auquel il faut accorder de l’importance c’est la balance des paiements.
La balance commerciale est incluse dans la balance des transactions courantes qui est elle-même incluse dans la balance des paiements dont elle ne constitue qu’une partie. Dans cette balance en « poupées russes », isoler de la balance commerciale, c’est vouloir dans notre pays en voie de développement justifier l’injustifiable.
La balance des paiement reflète l'ensemble des transactions entre les résidents et les non-résidents. La balance des paiements est elle-même décomposée en plusieurs types d'opérations. Comme déjà mentionné, le compte des opérations courantes décrit, outre l'évolution des échanges de biens, celle des services, des voyages, des revenus et des transferts courants…De son côté, le compte financier de la balance des paiements fait le bilan des investissements étrangers, et des investissements financiers (en avoirs et en engagements)
Elle retrace donc l’ensemble des biens et des capitaux entre un pays et le reste du monde. Elle est un indicateur intéressant pour connaître la capacité de financement d’un pays et l’évolution de cette capacité sur le temps.

La balance des paiements couvre trois rubriques :
- les transactions courantes (balance commerciale et « invisibles »)
- les mouvements de capitaux (à court et long terme)
- la variation de la position monétaire extérieure

La balance des paiement est équilibrée par construction, c’est donc sa structure qui permet de renseigner les opérateurs internationaux sur les capacités financières de l’Etat. Il s’agit donc d’apprécier le crédit du pays sur les marchés financier et de changes internationaux. En somme elle donne une idée aux reste du monde des capacités d’un pays de rembourser ses dettes et donc de faire face à ses paiements extérieurs.
Pour avoir déjà un début de réponse en ce qui concerne notre pays, il convient de savoir que le solde « balance globale » mauritanienne (cliquer ici), correspondant effectivement à la somme des soldes de toutes les balances mauritaniennes (transaction courantes, capitaux) est déficitaire depuis la nuit des temps.
Ainsi de 1992 à 2006 pas une année où le solde de la balance globale n’a été positif C’est le déficit continu.
Aussi si l’on applique à cette situation les constats précédents, cette balance globale donne une idée aux opérateurs internationaux des capacités de notre pays à rembourser ses dettes et à faire face à ses paiements extérieur. C’est-à-dire la plus mauvaise image qu’un pays puisse donner. Pauvre, endetté , et incapable de générer des ressources propres pour son financement tout entier absorbé à créer des équilibres sur des revenus de ressources naturelles non renouvelables.


Mais si la balance globale, vraie reflet des déficits structurels des différentes balance, est déficitaire l’opérateur international pourra constater que la balance des paiements mauritanienne a été présentée en équilibre.
Mais il n’en pourra en tirer qu’une seule conclusion comptable : une balance des paiement doit être par construction équilibrée. La conclusion financière est plus importante. : Comment les pouvoirs publics l’équilibrent-t-ils ? (cliquer ici)

A travers un endettement public et privé, et les dons dont le plus récent pour 2007 est le don du Koweït à la Mauritanie de 12 millions de dollars. Ainsi le financement du déficit de la balance globale provient principalement, de façon cyclique et d’une année sur l’autre de ressources dont les plus significatifs sont les « financements exceptionnels » c’est-à dire ce qui constitue les plus instables des financements alors que « les actifs extérieurs net » qui constituent un financement propre et provenir de l’activité financière de l’Etat, à travers le solde des revenus d’investissements, n’entrent que pour une part minime dans l’équilibre de la balance des paiements.

En conclusion, la balance commerciale est déficitaire, la balance des transactions courante est déficitaire, la balance globale est déficitaire, le financement de la balance des paiements se fait à travers l’endettement et les dons, où voyez-vous une économie compétitive ? Où voyez-vous une économie qui se « porte bien » et une politique qui pourrait en être fière ?

Il est temps que les politiques disent au peuple ce qui va et ce qui ne va pas. Il est temps que ces politiques cessent de vouloir paraître au mieux de leur politique alors qu’il n’en est rien.
Le peuple mauritanien a besoin de dirigeants qui comprennent sa misère qui lui trouvent des solutions et qui surtout cessent de lui miroiter faussement monts et merveilles. On ne chante pas ses louanges quand on a les pieds dans les immondices.

Le peuple a besoin de vivre et ce ne sont pas des chiffres qui le sortiront du sous-développement. La seule balance commerciale qui le préoccupe est celle du boutiquier du coin. Et, déjà, il balance entre frustration et misère.
.
Pr ELY Mustapha

12 commentaires:

  1. cher professeur,

    c'est trés bien détaillé et bien dit. mais cette explication elle même n'avance à rien exactement comme les chiffres avancés par le gouverenement. vous savez ces blogs n'avancent à rien du tout .... il faut agir monieur le professeur on a besoin de quelqu'un qui agit pas quelqu'un qui raconte seulement
    il faut descendre sur le terrain et sacrifier votre argent, temps et même votre ame pour qu'on sache que ce que vous dite est vrai.
    tu n'avais pas besoin de toute cette explication que le mauritanien normal ne comprend quedale, nous les citoyens lambda savons que tout ce que dit le gouverenement est faux et archifaux.
    laisser nous SVP de ces cours magistraux. agir agir agir sinon se taire se taire sa taire .............
    laisser nous tranquille vous tous les intellectuelles. un simple soldat de tête vide est meilleur que tous les intellectulles


    un citoyen ordinaire

    RépondreSupprimer
  2. C'est evident que le Ministre des finances et celui du commerce ont essayé de mener en bateau de honnetes gens avec des chiffres tronqués et des postulats à l'emporte-pièce. Qu'est ce qu'il leur couterait de dire la verite, toute la verite, et demander l'opinion de les aider? J'ai bien peur que ce gouvernement soit un gouvernement divise. On verifie ce genre de message avec son premier ministre. J'ai bien compris que le PM est un economiste, double d'un specialiste des methodes quantitatives. Les donnees ça se verifie et ça s'analyse avant de les lancer au vent si on veut etre credible. Le vent les gens en ont marre ...

    RépondreSupprimer
  3. C'est evident que le Ministre des finances et celui du commerce ont essayé de mener en bateau de honnetes gens avec des chiffres tronqués et des postulats à l'emporte-pièce. Qu'est ce qu'il leur couterait de dire la verite, toute la verite, et demander l'opinion de les aider? J'ai bien peur que ce gouvernement soit un gouvernement divise. On verifie ce genre de message avec son premier ministre. J'ai bien compris que le PM est un economiste, double d'un specialiste des methodes quantitatives. Les donnees ça se verifie avant de les lancer sau vent. Le vent les gens en ont marre ...

    Merci Prof pour avoir expliqué les concepts liés à la notion de balance commerciale. Il est tres important que le public sache soustraire tout chiffre lie a la contribution du petrole et autres resources pour comprendre la contribution reelle des performance du gouvernement. La croissance depuis les six mois, si elle est positive, ne viendrait que des exportations du petrole, poisson, etc. Nous avons en face de nous un etat predateur comme ceux qui l'ont precede. Choukran ya Prof Ely Moustapha

    RépondreSupprimer
  4. Je vous lis et relis vos articles et quelque chose m'interpelle comment arrivez-vous à accumuler autant de connaissances et les utiliser avec cette facilité. Je suis vraiment étonné!
    Mon souhait est que vous reprenez tou svos écrits dan des livres à distribuer en Mauritanie car ce que vous écrivez est intéressant mais aussi très pédagogique et cela se comprend facilement.

    Ad

    RépondreSupprimer
  5. Professeur rejoignez la Mauritanie et parlez haut et fort comme vous dîte, les gens ici doivent tout savoir . Il faut leur dire et les mettre sur la voie.

    RépondreSupprimer
  6. professeur vous avez censurez mon message je ne sais pas pourquoi
    tous ce que je dis est que vous devez agir vous et vos semblables soit disant intellectuelles et descendre sur le terrain c'est le vrai champs de bataille ce n'est pas les écarns des ordinateurs qui vont changer la mauritanie. vous savez tous les mauritaniens sont trés bien informés ce n'est pas la peine de se fatiguer

    RépondreSupprimer
  7. chapeau prof
    je me demande cmment vous vous organiser pour ecrire tout cela et aussi bien
    bravo
    un admirateur qui lit la plua grande partie de ce que vous ecrivez

    RépondreSupprimer
  8. الأستاذ اعل,
    إن الشعوب في التاريخ لا تتقدم بلغة الأجنبي أبدا

    RépondreSupprimer
  9. Je viens d'ajouter une contribution de l'ex-ADG de la Snim sous le titre:

    Contribution au débat sur le thème de l’ouverture accrue du capital de la SNIM : Une perspective de plus…..

    Vous pouvez la lire dans les commentaires du blog sur la Snim intitulé:

    Vendre la SNIM :argumentaires officiels et contre-argumentaires


    Bonne lecture

    RépondreSupprimer
  10. Bonjour professeur,

    Je suis en doctorat en Sciences humaines et je collabore avec l' UFR Sciences Humaines de l'université Rennes 2(Haute Bretagne) et j'ai été très intéressé par vos développements sur la notion que vous avez inventée à savoir "la pauvreté politique"(définitions, indicateurs socio-économiques etc) , c'est un terme unique en son genre et je vous en félicite et j'espère que nous puissons collaborer pour faire de ce thème un ou plusieurs sujets de recherche.J'aurai à le présenter à mes collègues après votre honorable avis.

    Je vous ai envoyé un mail avec mes coordonnées et mon identité complète mais sans réponse (est-ce le bon mail?) et j'espère que vous lirez ce message.

    Merci Infiniment pour tout ce que vous faîtes et développez pour le savoir. Nous espérons vous lire bientôt.

    Avec nos cordiales amitiés.

    RépondreSupprimer
  11. cher professeur
    c'est trés convaincant ce que vous avez avancé
    merci pour votre reponse trés claire.

    citoyen ordinaire

    RépondreSupprimer
  12. Bravo Prof,
    je vous connaissais mal

    RépondreSupprimer

Bienvenue,

postez des messages respectueux des droits et de la dignité des autres. Ne donnez d'information que certaine, dans le cas contraire, s'abstenir est un devoir.

Pr ELY Mustapha

Nombre total de pages vues

Nombre de visiteurs

Poésie de la douleur.