Au niveau de l'orthographe
Dans l’ensemble, le discours ne présente pas de fautes d’orthographe majeures dans les mots employés. Cependant, il est important de noter que ce type de discours oral n’est pas rédigé, et certaines formulations semblent issues d’une transcription directe de l’oral, ce qui peut expliquer l’absence de certaines marques écrites (accents, majuscules, ponctuation fine, etc.).
Exemples :
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« Merci pour m'avoir donné la parole, monsieur le président. » (orthographe correcte)
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« Je suis Ghazouani, le président de la République, donc je vous remercie monsieur le président… » (orthographe correcte)
Au niveaude la Grammaire
Le discours présente plusieurs maladresses grammaticales, principalement dues à l’oralité, à l’hésitation et à la construction parfois inachevée des phrases. Voici les principaux points à relever :
- Phrases incomplètes ou mal construites
De nombreuses phrases sont inachevées ou comportent des ruptures syntaxiques :
« Un message très fort de... nous recevons bien le message que nous recevons, c'est l'intérêt que vous portez et que vous portez aussi à travers à l'Afrique en tout cela. »
Ici, la répétition (« le message que nous recevons ») et la structure confuse rendent la phrase difficile à comprendre.
« Vous êtes, au cours de cette petite période qui ne dépasse pas quelques mois, venu au secours de la paix. Vous l'avez fait en Asie quand avait commencé, et si elle avait continué, on peut imaginer vraiment les conséquences de ce désastre que cela aurait entraîné. »
La phrase « Vous l'avez fait en Asie quand avait commencé… » manque de clarté : il manque un sujet (« quand la crise avait commencé » ?).
- Accords et conjugaisons
Quelques accords et conjugaisons sont hésitants ou incorrects, souvent à cause de l’oralité :
« Vous êtes en train de travailler avec beaucoup d'enthousiasme, beaucoup d'intérêt et de force sur le Moyen-Orient. Là, il est vieux depuis des années, c'est un conflit qui est vieux d'à peu près 80 ans, 70 ans, mais c'est aussi une guerre, et puis maintenant une année, elle est à côté là, vous l'avez dit vous-même. »
L’enchaînement des temps et des sujets est confus, ce qui nuit à la compréhension grammaticale.
« Le président de la Mauritanie est un petit pays, un petit pays selon certains critères. »
Il s’agit d’une erreur de construction : « La Mauritanie est un petit pays… », ou « Je suis le président d’un petit pays… »
- Usage des pronoms et des articles
L’utilisation des pronoms est parfois maladroite ou imprécise (« Elle est aussi un petit pays… » au lieu de « La Mauritanie est aussi… »).
Quelques articles sont omis ou employés de manière incorrecte, ce qui est typique d’un discours improvisé.
- Ponctuation et intonation
La ponctuation n’est pas marquée à l’oral, mais on note des phrases très longues, entrecoupées de pauses (« euh »), qui rendent le propos difficile à suivre et nuisent à la clarté syntaxique.
- Répétitions et tics de langage
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Les répétitions (« nous recevons bien le message que nous recevons ») et les tics de langage (« euh ») sont très présents, ce qui alourdit le discours et nuit à la fluidité.
Sur le plan orthographique, le discours ne présente pas de fautes majeures, mais il souffre de nombreux défauts grammaticaux liés à l’oralité : phrases incomplètes, accords incertains, ruptures syntaxiques, usage imprécis des pronoms et articles, nombreuses répétitions et tics de langage.
Ces maladresses grammaticales traduisent
un manque de préparation ou de maîtrise de la prise de parole en
public, et affaiblissent la portée et la clarté du message. Pour un
discours diplomatique, une plus grande rigueur grammaticale et une
meilleure structuration des phrases auraient été souhaitables.
Pr ELY Mustapha
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