lundi 14 mai 2012

Les cavaliers du changement remontent en selle

 

       Saleh ould Hannene, au galop !

Antarah_ibn_Shaddad_&_Abla Saleh Ould Hannene, c’est mon Cousin. tout le monde le savait. Sauf moi (voir la raison ici: Le descendant de Antar Ibnou Cheddad ). Enfin, jusqu’au coup d’Etat du 8 juin 2003, qui ébranla Taya et facilita les autres putschs qui suivirent.

Depuis cette date mon cousin, qui était devenue une star, a baissé la garde, en acceptant le jeu démocratique. Candidat aux élections présidentielles, député, il a fait tout le tour de la République. Il est même allé au dialogue avec Aziz du temps où il inspirait la bonne foi (et sur ce point nous l’avions critiqué voir ici: A l’étable du maréchal ferrant)  puis il s’en est éloigné. L’homme des blindés semblait avoir perdu de sa verve. Aujourd’hui , il semble prendre du poil de la bête.

Qu’est-ce qui a réveillé les cavaliers?

Les mêmes ingrédients et la même atmosphère qui régnaient en 2003, se retrouvent aujourd’hui, en 2012:

Un despote au palais présidentiel, dilapidant  les ressources de la nation sur lui-même et  sa parentèle, un parti (UPR) sous sa botte, constitué de rampants et de rapaces, une économie exsangue, une  injustice criante, un mécontentement qui gronde…et  de quoi ressortir les blindés.

C’est ainsi que Salah déclara récemment à la presse: "que les forces armées et de sécurité sont avec le peuple pour déboulonner Aziz du pouvoir” Selon Saleh, "c'est loin d'être une farce ni un mensonge, mais une vérité finie, et les jours qui viennent en diront plus” (El Akhbar)…

Le pouvoir Azizien a de quoi trembler, parce qu’ une bonne frange des  Oulad Ennasser, descendent directement de Antar ibnou Cheddad. Un ancêtre qui posséda un grand sabre et qui était poète en plus. N’est-ce pas lui qui a dit:

إذا لم يَثِبْ للأمرِ إلاّ بقائدِ

ولَلمَوتُ خيرٌ للفتى من حياتِه

هبيتَ الفؤادِ همهُ للوسائدِ

فعالجْ جسيماتِ الأمورِ، ولا تكنْ

هذا ليلهُ شلَّ القلاصِ الطَّرائدِ

إذا الرِّيحُ جاءَت بالجَهامِ تَشُلُّهُ

وقطٍ قليلِ الماءِ بالَّليلِ باردِ

وأَعقَبَ نَوءَ المِرزَمَينِ بغُبرَة

على الحيِّ منَّا كلُّ أروعَ ماجدِ

كفى حاجة َ الاضيافِ حتى يريحها

لما نالَ منْ معروفها غيرَ زاهدِ

تراهُ بتفريجِ الأمورِ ولفِّها

ولا عندَ خيرٍ إن رَجاهُ بواحدِ

وليسَ أخونا عند شَرٍّ يَخافُهُ

عِظامُ اللُّهى منّا طِوالُ السَّواعدِ

إذا قيل: منْ للمعضلاتِ؟ أجابهُ

Donc , je crains beaucoup pour Aziz, car depuis le temps que les descendant des Beni Abs, les oulad Ennasser gardent le silence, ça va être sa fête.

Mais franchement, si on met le tribalisme de côté qu’est qui va rester en Mauritanie?

En tout cas pour moi c’est foutu puisque je suis nassri du coté de mon père, jekani du côté de ma mère, sbaï du côté de ma grand paternelle, Dewaalawi du coté de mon arrière grand mère paternelle, et tunisois… du côté de mon boulot.

Alors, contre qui je vais me battre?  La seule chose que je sais  c’est, que face à la médiocrité politique mauritanienne et celle de ses dirigeants, si on me donnait un grand sabre comme celui de mon ancêtre Antar ibnou Cheddad… je serai poète. Don quichotte de la plume.

Pr ELY Mustapha

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Pr ELY Mustapha

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Poésie de la douleur.