lundi 20 février 2012

Compte rendu de la rencontre Laghdaf-Bechar

 

La gaffe chez les (be)chars

 

CHAR2Ould Abdel Aziz a dépêché son premier ministre, Ould Mohamed Lagdhaf chez le Président Syrien Bechar el Assad pour régler le problème syrien (défense de pouffer de rire !).  En effet, tout le monde pensait ferme que c’est pour résoudre la crise syrienne (défense d’éclater de rire!),  hélas!  Tout le monde (bis) s’est trompé sauf nous. Haut-et-fort, publie en exclusivité la teneur des entretiens Lagdhaf-Bechar:

Ould Mohamed Lagdhaf : Monsieur le Président votre frère M. Ould Abdel Aziz , président de la République Islamique de Mauritanie, vous envoie ses salutations fraternelles…

Bechar el Assad: Remerciez–le de ma part et dîtes-moi rapidement , ce que vous voulez, J’ai encore plein de  civils à bombarder…

Ould Mohamed Lagdhaf : Mais monsieur le Président…

Bechar el Assad: Combien, il m’envoie de chars pour me soutenir…

Ould Mohamed Lagdhaf: Euh, aucun…

Bechar el Assad: Alors que venez-vous faire ici?

Ould Mohamed Lagdhaf: Je viens vous dire que votre frère Aziz a bien observé ce que vous faites  de bien et demande conseil…

Bechar el Assad: Des conseils?

Ould Mohamed Lagdhaf: En effet, il a vu avec quelle dextérité vous faites taire vos opposants…dans la rue, sur les toits, en prison, chez-eux…

Bechar el Assad: Simple, bombardez-les !

Ould Mohamed Lagdhaf: Justement, son problème c’est que dans son opposition à lui, personne n’est prêt à mourir! Vous vous avez cette chance d’avoir des civils qui s’exposent. Ses opposants à lui parlent trop mais ne bougent pas le plus petit doigt… Il vous demande conseil pour savoir comment il va procéder.

Bechar el Assad: Mais bombardez-les, là où ils sont !

Ould Mohamed Lagdhaf: Encore un autre problème. Ses opposants retournent tellement leur veste qu’il craint de bombarder son propre parti…

Bechar el Assad: Bon alors la seule solution c’est de bombarder tout le monde. C’est souvent ce que je fais quand je ne sais pas faire la distinction.

Ould Mohamed Lagdhaf: Mais, il ne restera plus personne, monsieur le Président.

Bechar el Assad: Mais , c’est ce qu’on veut tous, non? Présider tout seuls, c’est le bonheur. Sans opposants, sans opposition. sans idées opposées, sans avis contraire, sans son de cloche.

Ould Mohamed Lagdhaf: Sans le peuple aussi?

Bechar el Assad: Oui, si c’est nécessaire.

Ould Mohamed Laghdaf: Voilà, une bonne solution . Pourquoi le général n y a pas pensé avant…

Bechar el Assad: Automatiquement…et la Russie et à la chine vont l’appuyer aussi.

Ould Mohamed Laghdaf: C’est le bonheur…avec ces conseils, je vais encore être re-“bombardé” à mon poste

1 commentaire:

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Pr ELY Mustapha

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Poésie de la douleur.