mercredi 14 mai 2025

15 . Vers de pouvoir et de cruauté. Par Pr ELY Mustapha

 


Quinze ans d’ombre épaisse, de silence et de chaînes,
Un homme seul s’efface aux confins des arènes.
Non point pur, non point blanc, mais seul à porter
Le poids d’un monde sourd, d’un empire brisé.

Le pouvoir, ivre d’or, de mensonges, tissé,
Corrompt les cœurs fiers, les âmes à jamais.

Dans ce théâtre noir où une justice cruelle,
Condamne un seul, pour que tout chancelle.

Quinze ans pour un homme, quinze ans pour un pays,
Où la loyauté meurt, où le mensonge grandit.
Le pouvoir est vanité, un rêve qui s’efface,
Un poison lent qui ronge et dévore la grâce.

Quinze ans pour un homme, quinze ans pour un pays,
Où la justice s’égare, où le mensonge grandit.
Mais dans cette nuit noire, une leçon s’écrit :
Le pouvoir sans justice est un crime infini.

Car la justice ici n’est qu’une façade,
Sélective et cruelle, elle joue sa mascarade.
Elle sait que d’autres, tout aussi coupables,
S’échappent libres, dans ce jeu implacable.

Le pouvoir, vanité aux pieds d’argile,
Corrompt les cœurs, dévore les villes.
Il fait de l’amitié un pacte brisé,
Un lien trahi, un rêve effacé.

Les pauvres seuls restent purs dans ce chaos,
Innocents, victimes d’un système faux.
Le peuple regarde, silencieux, blessé,
Apprenant la leçon d’un pays délaissé.

Quinze ans, ce n’est pas la justice rendue,
Mais un écran noir, une vérité tordue.
Une leçon amère, un cri dans la nuit,
Que le pouvoir corrompt, que la loyauté fuit.

Et dans l’ombre froide de sa cellule close,
L’homme condamné médite, la rage en osmose.
Car il sait que ce n’est pas lui seul le fautif,
Mais un système entier, cruel et fictif.

Il fut le roi d’un jeu où l’on trahit sans honte,
Où le mensonge danse, où la vérité affronte
La lâcheté des cœurs, la peur des puissants fous,
Qui vendent leur honneur pour un pouvoir flou.

Son meilleur ami, jadis frère d'armes
A tourné le dos, un oubli qui désarme
Dans ce théâtre noir où la justice chancelle,
L’amitié s’efface, la trahison s’emmêle.

 Quinze ans pour un homme, quinze ans pour un pays,
Où la justice s’égare, où le mensonge grandit.
Que cette histoire soit un miroir, un avertissement,
Sur la vanité du pouvoir, et ses sombres tourments.

Pr ELY Mustapha

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Pr ELY Mustapha

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Poésie de la douleur.