samedi 14 mars 2015

Aziz : de Poutine à…Raspoutine

 

clip_image002Alors que son dernier mandat présidentiel s’achevait, Poutine chercha une solution pour tromper le peuple russe et rester au pouvoir.

Alors lui vînt l’idée des « chaises musicales ». Fameux jeu où trois joueurs tournent autour de deux chaises pendant qu’une musique est jouée ; quand la musique s’arrête, celui qui ne peut se saisir d’une chaise pour s’asseoir est éliminé. En définitive le but du jeu est de s’asseoir sur une chaise. Le rêve absolu de nos dictateurs.

Alors Poutine dénicha un jeune homme imbu de sa personne effacée et capable de jouer le « joker » politique. Il le nomma premier ministre. C’était Medvedev. Il le fit présenter à l’élection présidentielle et quand Medvedev devint Président, il… nomma Poutine Premier Ministre !

Placé comme un faire-valoir - puisque c’est poutine qui détient tous les pouvoirs - en terminant son mandat, Medvedev céda la présidence…. à Poutine. Celui-ci redevînt Président avec deux nouveaux mandats présidentiels tous neufs à la clef !

On appelle cela dans le langage courant se « faire la tête du peuple ».

Chez nous Aziz n’est pas très loin de suivre l’exemple de Poutine. Pour rester au pouvoir il va faire jouer les chaises musicales et il ira même, tout comme Poutine, modifier la Constitution pour augmenter la durée du mandat présidentiel !

En effet, en Russie, jusqu’en 2008, le mandat présidentiel était de quatre ans renouvelables une fois. Cette durée a été portée à six ans après une révision de la Constitution proposée par Medvedev ! Et elle ne s’appliqua qu’en 2012, lorsque Poutine… redevint encore Président !

Mieux encore, la Constitution Russe n’exclue pas de redevenir Président après une « pause » si l’on a épuisé ses deux mandats. Il suffit donc que le président aille faire un tour à la primature et revenir plus tard. C’est ce que Poutine a fait : Président-Premier Ministre-Président. Poutine-Medvedev-Poutine. Et ainsi de suite.

Aziz est en train de chercher sa chaise musicale et son Joker. Mieux encore il cherche la musique sur laquelle, il pourra faire chanter le peuple et danser l’opposition.

Pour ce qui de la musique, les griots au sens propre et figuré ne manquent pas en Mauritanie.

Pour l’opposition, non seulement il l’a déjà fait danser mais aussi chanter, de Dakar à Lemden.

Pour le peuple, bien qu’il ne chante plus depuis très très longtemps, sa crédulité le fera certainement danser pour Aziz.

Enfin, pour le Joker, pas besoin de sortir une annonce, il est déjà là, partout, dans tous les coins. Au premier sifflet de son maître, il tombera de l’arbre de la « sous-fifrerie » qui anime les détenteurs des hautes fonctions de l’Etat. Et Aziz et Poutine se rejoindront… à la pause.

Mais, en voulant suivre la méthode « Poutine », Aziz risque de se faire un destin de Raspoutine. Vouloir devenir quelque chose et finir par tout perdre. Raspoutine était un personnage, compatriote de Poutine, mû par la soif du pouvoir, un aventurier. Il s’entoura (et entoura) les gens de pouvoir et cru en la pérennité de son influence, il eut la plus malheureuse des fins.

Entre Poutine et Raspoutine, ce n’est qu’une question de syllabe. Entre Aziz et Poutine ce ne sont pas que des syllabes mais des maux entiers…desquels les peuples ne cessent de souffrir. 

Pr ELY Mustapha

vendredi 6 mars 2015

Le discours attendu de Mohamed Ould Abdelaziz

 

parole Mauritaniennes, mauritaniens, chers compatriotes,

Je m’adresse à vous aujourd’hui, pour vous informer de mon intention de ne pas me présenter pour un troisième mandat présidentiel, conformément aux dispositions de notre Constitution et que je m’engage à organiser avec toutes les forces politiques en place, l’heure venue, des élections libres et transparentes.

Coupant ainsi court à toutes les rumeurs entretenues ci et là, je vous affirme ma ferme volonté de consacrer le reste de mon mandat à essayer de réaliser ce que je n’ai pu, hélas, accomplir durant ces dernières années, à savoir lutter contre la pauvreté, la corruption, le népotisme et le sous-développement.

A cette fin, je demande la collaboration de toutes et de tous à chaque échelon de la vie économique, financière et sociale du pays.

J’ai ainsi décidé, pour lancer cette nouvelle dynamique nationale, de prendre les mesures suivantes :

- De répondre aux doléances de nos valeureux travailleurs de la SNIM et de leur accorder les droits sociaux et financiers qu’ils réclament y compris ceux sur lesquels la SNIM, s’est engagée ces dernières années.

- De libérer les activistes du mouvement IRA et de demander leur participation, auprès de tous les partis politiques mauritaniens, à un dialogue sincère pour trouver des voies politiques de paix et de collaboration au bénéfice du développement économique et social de notre pays.

- De dissoudre le parti UPR qui ne me représente plus, puisqu’après mon mandat en cours, je me retire de la vie politique.

- De mettre en place un mécanisme de réponse rapide pour l’indemnisation de toutes les victimes des régimes depuis la prise de pouvoir par les militaires en 1978. Ceci concerne les réfugiés, les déportés et toutes les victimes d’injustices notoires, personnes physiques ou personnes morales.

- De donner des instructions à effet immédiat pour la mise en place d’une planification économique et sociale permettant l’affectation de ressources importantes aux secteurs de la santé, de l’éducation et de l’emploi.

- De mettre en place en urgence une commission indépendante, avec un appui d’expertise internationale d’analyse, d’évaluation de l’état de l’exploitation de nos ressources naturelles qui sont soumises au pillage des sociétés internationales à travers des contrats d’exploitation véreux et déséquilibrés. De même que l’évaluation des dégâts causés par ces multinationales à l’environnement et à nos ressources naturelles.

Mauritaniennes, mauritaniens, chers compatriotes

Pour éradiquer l’épée de Damoclès placée au-dessus de la tête du citoyen et causée par la dissuasion militaire qu’il vit depuis le premier coup d’Etat en 1978, j’ai décidé :

- De revoir le budget alloué aux forces armées et de sécurité pour qu’il soit attribué en toute transparence par l’organe législatif en conformité avec leurs besoins réels et leur mission.

- De dissoudre le BASEP et de créer une unité spéciale de protection de la présidence sous l’autorité conjointe du Président de la République et du chef d’Etat-major de l’armée nationale. Cette unité bénéficiera d’un budget annuel de fonctionnement et d’équipement approuvé par l’organe législatif.

- De mettre en place une commission d’investigation, composée de personnalités nationales et internationales à large pouvoir, administratif et juridictionnel, d’investigation sur les richesses mal acquises, durant et avant mon mandat. Un financement budgétaire adéquat et suffisant sera accordé à cette commission qui bénéficiera de toutes les immunités requises.

- Je m’engage moi-même à faire état de tous mes biens sous le contrôle conjoint de la Cour des comptes et de la Cour de Cassation. L’état de mon patrimoine sera publié dans les organes de presse officielle.

Mauritaniennes, mauritaniens, chers compatriotes,

- Je m’engage à entreprendre dans les plus brefs délais un programme de réforme judicaire assisté par des organisations internationales visant à instaurer une justice indépendante - organiquement, fonctionnellement et financièrement - de l’Exécutif.

- J’entreprendrai aussi, dans les plus brefs délais, un programme de réforme du système pénitentiaire afin que nos prisons ne soient plus des dépotoirs humains où nous fabriquons une jeunesse dépravée, droguée et criminelle et où l’injustice judiciaire envoie par centaines des citoyens sans défense.

- Je créerai une commission chargée de réformer la législation civile et pénale pour la mettre aux normes internationales de respect des droits de l’homme et de la dignité humaine.

Mauritaniennes, mauritaniens, chers compatriotes,

- Pour un renforcement de notre enseignement religieux et pour son ouverture sur le monde des sciences et du savoir moderne je demanderai la rénovation de tous les programmes des institutions privées et publiques d’enseignement islamique en y introduisant les matières de droit moderne, de philosophie, de religions comparées, et d’introduction aux sciences exactes. Nos oulémas de demain se doivent de devenir des érudits ouverts et capables de comprendre les exigences intellectuelles du monde moderne pour mieux transmettre le savoir religieux et cultiver la tolérance.

- Enfin, je mettrai les moyens qu’il faut, en associant les forces vives de la nation, pour lutter contre les non-valeurs qui sont de train de détruire la société mauritanienne, à savoir le mensonge érigé en statut personnel, le vol en vertu sociale et la corruption en patrimoine national.

Mauritaniennes, mauritaniens, chers compatriotes,

Je ne peux terminer ce discours à la Nation sans m’excuser auprès de vous pour toutes ces années perdues que jamais notre pays ne rattrapera sur le chemin du développement.

Cependant, une chose est certaine la mauvaise gouvernance de l’Etat mauritanien y est pour quelque chose et en tant qu’actuel représentant de l’Etat et garant des institutions je m’engage à ce que, dès aujourd’hui, il en soit autrement.

Ce que je demande, enfin, c’est que chacun à son niveau puisse y participer. Et le grand défi actuellement à mon propre niveau est de restructurer mon entourage immédiat de conseillers, de courtisans, de caciques de l’UPR et d’autres groupes d’influence, qui par leurs applaudissements et leurs conseils « avisés » maintiennent ma personne un esclavage.

وقل اعملوا فسيرى الله عملكم ورسوله والمؤمنون وستردون إلى عالم الغيب والشهادة فينبئكم بما كنتم تعملون

صدق الله العظيم

Vive la Mauritanie fière et prospère !

Mohamed Ould Abdelaziz

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PS : Ce discours à la Nation est fictif, bien que nous ayons voulu qu’il ne le soit pas à l’image de celui qui aurait dû le prononcer.

Pr ELY Mustapha

jeudi 5 mars 2015

Lettre de Blaise Compaoré à Mohamed Ould Abdelaziz

 

 

Cocody - Abidjan, 5 mars 2015

Lettre-ouverte Cher Aziz, tout d’abord permettez-moi de m’excuser auprès de vous pour n’avoir pas eu le privilège de vous rencontrer quand vous assuriez la brève et enrichissante présidence de l’Union Africaine, j’ai fui mon pays à ce même moment, le peuple venant me lyncher…

Ces peuples qui, pour une petite révision constitutionnelle, vous mènent la vie dure

Cher Aziz, on m’a dit que c’est votre dernier mandat et que votre constitution mauritanienne interdit la révision du mandat présidentielle ? Mon conseil, n’essayez pas changer cela. Voyez où j’en suis depuis que j’ai voulu modifier l’article 37 de la Constitution burkinabé.

Et surtout, faîtes attention, le peuple peut avoir des réactions inattendues. Moi, par exemple je ne pensais pas que le peuple burkinabé pouvait être si réactif, lui pacifique même gentil à tous égards. Voilà qu’il brûle tout, saccage tout, me jetant dehors comme un malappris, alors qu’hier il criait « vive Blaise ! », j’en suis meurtri. Et cela pour une petite révision, une toute petite, me permettant de rester au chaud dans mon fauteuil pour quelques petites années. Et dire qu’en novembre 2010, j’ai été réélu dès le premier tour de scrutin à la tête du Burkina Faso, avec 80,15 % des suffrages exprimés, pour un dernier mandat ! Mieux que le score que vous avez réalisé vous-même en 2009 (52,47 %) !

Et dire que ce peuple a failli me lyncher !

Je ne sais pas ce qu’il en est du peuple mauritanien. On m’a dit que c’est un peuple fier et guerrier, comme les Tansoba du Burkina Faso. Alors si c’est le cas, attention mon ami. Le feu couve sous la cendre.

Cher Aziz, si j’ai pris la peine de vous écrire cette lettre, c’est que des putschistes comme nous se doivent de savoir que même légalisés, ils ne peuvent effacer la mémoire du peuple.

Dans un discours du 4 août 1985 Thomas Sankara disait : «  il s’agit pour nous, de vivre, d’agir et de vaincre de prouver ainsi que nous savons réfuter la défaite, en susciter l’homme de la liberté contre l’homme du destin ». Et je ne l’ai pas écouté.

Nous putschiste avons voulu imposer au peuple un destin (par les armes et la violence), il s’est révolté pour gagner sa liberté ; et contre cela, nous ne pourrons jamais rien. Tôt ou tard, il saura prendre sa liberté.

Aussi, cher Aziz, gardez-vous de vouloir passer par les voies institutionnelles obliques pour contrecarrer la légalité, tels que les référendums et autres plébiscites. Même si ceux que vous auriez consultés (aux niveaux civil et militaire) vous ont donné leur bénédiction, vous serez tout seul pour en assumer les conséquences.

En effet, si tout comme le peuple burkinabé (hélas ! je l’ai su trop tard ), le peuple mauritanien est fatigué des promesses non tenues, de la pauvreté, de la misère et des frustrations , alors ne pas chercher à rester au pouvoir. Ne pas toucher à la constitution. Organiser des élections démocratiques, en ne se représentant pas soi-même et faire une passation de pouvoir honorable. En somme, quitter le pouvoir dignement. Cela n’est-il pas plus préférable que de se faire chasser et aller au bout du monde ?

Avec l’expression de mes salutations fraternelles.

Signé :

Blaise Compaoré

Ancien putschiste. Président, deux fois légalisé.

« Tentateur » d’une troisième légalisation échouée.

Cible de lynchage par le peuple. En fuite depuis.

Quartier résidentiel – Commune de Cocody (première rue à droite, villa luxueuse.). Abidjan Nord.

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PS : Cette lettre est fictive. Cependant, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé n’est pas fortuite.

Pr ELY Mustapha

dimanche 1 mars 2015

Nous réclamons un troisième mandat (présidentiel) pour Aziz !

 

toujounine Au crépuscule de son actuel et second mandat qui s’achève Aziz doit certainement penser à un moyen de rester là où il est. (Tais-toi Blaise !)

Les appels du pied et de la voix au dialogue avec l’opposition, ne sont que les prémisses d’une future entourloupe à la manière de « l’accord de Dakar » (tais-toi Ahmed !). Alors trouvons un raccourci politique évitant une nouvelle honte à l’opposition : proposons un troisième mandat présidentiel à Aziz.

En arrivant au pouvoir Aziz a modifié la Constitution mauritanienne de 1991 en abrogeant son article 2 et en le remplaçant par ce qui suit : (…)

Les coups d’Etat et autres formes de changements anticonstitutionnels du pouvoir sont considérés comme crimes imprescriptibles dont les auteurs ou complices, personnes physiques ou morales, sont punis par la loi. Toutefois, ces actes, lorsqu’ils ont été commis antérieurement à la date d’entrée en vigueur de la présente loi constitutionnelle ne donneront pas lieu à poursuites.

Ce qui signifie qu’Aziz s’est assuré une protection contre les poursuites (en tous genres) en son encontre du fait de son (double) coup d’Etat.

Toutefois, avec cette modification, Aziz s’est tiré une balle (encore ?) dans le pied. En effet, comment va-t-il faire pour briguer un troisième mandat puisque l’article 28 (nouveau) de la constitution dispose : « Le Président de la République est rééligible une seule fois.».

Une seule fois ? Catastrophe !

Donc Aziz n’est pas rééligible pour un troisième mandat ? Re-Catastrophe !

Aussi, nous appelons vivement à la modification de l’article 2 de Constitution pour octroyer à Aziz un troisième mandat présidentiel (avant qu’il ne la modifie lui-même). Article 2 nouveau bis :

« Les coups d’Etat et autres formes de changements anticonstitutionnels du pouvoir sont considérés comme crimes imprescriptibles dont les auteurs ou complices, personnes physiques ou morales, sont punis par la loi. Toutefois, ces actes, lorsqu’ils ont été commis antérieurement (ou postérieurement) à la date d’entrée en vigueur de la présente loi constitutionnelle ne donneront pas lieu à poursuites, »

Mais un obstacle reste : l’article 29 (nouveau) n’interdit-il pas la modification du mandat présidentiel ?

Si, si… cet article impose même au Président de la république avant la prise de fonction de faire le serment qui suit : « (…) Je jure par Allah l’Unique de ne point prendre ni soutenir, directement ou indirectement, une initiative qui pourrait conduire à la révision des dispositions constitutionnelles relatives à la durée du mandat présidentiel et au régime de son renouvellement, prévues aux articles 26 et 28 de la présente Constitution".»

Le Président le jure même !

Cependant, Dieu a bien dit :

إن الله لا يغفر أن يشرك به ويغفر ما دون ذلك لمن يشاء ...[النساء:]48

(Non, Dieu ne pardonne pas qu’on Lui donne quelque associé. En deçà, Il pardonne, à qui Il veut. )

Et comme l’on sait, la constitution, pour nos dirigeants, est bien en-deçà du deçà ! Combien de dirigeants ont juré haut et fort …et modifié la constitution ? (Tais-toi le peuple !)

De toute façon, il n’est pas impossible que si Aziz ne modifie pas la Constitution, il pourra faire un coup d’Etat contre lui-même (« chassez le naturel… »)

Mieux encore, il pourra trouver un bouc émissaire (un vieil homme de préférence du côté de Lemden) qu’il fera élire et destituer par la suite, ou mieux jouer aux chaises musicales à la manière Poutine-Medvedev-Poutine.

De toute façon, nous encourageons vivement Aziz à briguer un nouveau mandat car jamais la Mauritanie n’a eu un meilleur président que lui.

Durant sa présidence la Mauritanie a enregistré les meilleurs indicateurs de développement socio-économiques de la sous-région. Notamment :

- un système éducatif, scolaire et universitaire des plus honorables, produisant les meilleurs intellectuels et autres scientifiques reconnus internationalement ;

- un secteur médical et hospitalier à la pointe du progrès, avec un corps médical respecté et performant, des hôpitaux de haute qualité de service ;

- une population aisée, en bonne santé, productive et investissant dans tous les secteurs de la vie sociale ;

- un secteur commercial et industriel remarquable abondant et florissant constitué de sociétés internationales, hautement exportatrices de biens et de service de haute qualité répondant aux standards internationaux les plus exigeants ; (tais-toi Christine !)

- Un secteur minier et de pêche distributeur d’emplois et de richesses dont les revenus sont gérés dans la transparence financière la plus totale ; (tais-toi ouvrier de la SNIM !)

- Un secteur de laboratoires de recherches et d’industries de haute technologie qui nous est envié par l’Occident développant un savoir-faire remarquable générant des ressources à l’exportation importantes et une maitrise des technologies du futur ;

- Un régime politique démocratique de référence, un gouvernement dirigé par un chef d’Etat au-dessus des magouilles politico-militaro-bancaires comme c’est le cas chez certains de nos voisins ; Honte à eux !

- Une opposition jeune et structurée, en partis idéologiquement transparents, ayant des programmes politiques clairs et responsables engageant l’adhésion de populations entières. Une opposition qui dialogue avec les forces du développement pas avec le régime en place.

Alors franchement, il faut absolument un troisième mandat pour Aziz, car aucun autre dirigeant ne nous donnera une telle prospérité économique et financière (tais-toi Bouamatou ! ) au pays et ne portera si haut notre drapeau dans le monde ( tais-toi Ould Med Vall !).

Et le meilleur argument pour modifier rapidement la constitution, et permettre à notre dirigeant bien aimé de continuer à nous diriger dans la prospérité, c’est que notre cher BASEP est là qui veille sur nous.

Mieux vaut donc que nous prenions l’initiative d’offrir à notre cher dirigeant un troisième mandat, en modifiant la Constitution, avant que qu’il ne prenne lui-même l’initiative de la modifier. Car dans tous les cas notre chère opposition n’y verra encore qu’une « rectification de la démocratie » (tais-toi Ahmed !) et notre peuple prospère et fier l’applaudira…tellement il adore son président (mais…où est passé Blaise ?)

Pr ELY Mustapha

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Poésie de la douleur.