dimanche 21 octobre 2012

L’Aziz nouveau est-il arrivé ?

 

La balle est dans son camp

Quand un général qui n’a jamais tiré une balle en temps de guerre,

en reçoive lui-même en temps de paix, il y a pour lui matière à réfléchir.

8951754-symbole-de-la-paix--ballesAziz guéri et de retour au Palais, sera-t-il toujours le même ; à savoir celui qu’il fut jusque-là et que l’on a décrit dans les articles précédents ?

Ou il reste le même après ce qui lui est arrivé et alors, il n’a rien appris de ce qu’il vient d’endurer ;

Ou il se durcit et il va entrer dans une phase de non-retour ou l’incident qu’il a vécu ne sera que le début d’une autre série ;

Ou il tire les leçons de ce qui lui est arrivé et remette en cause son attitude de gouvernance et alors il aura appris quelque chose.

Nous croyons à la troisième hypothèse. Pour les raisons qui tiennent à la personnalité du personnage.

Jusque –là il se croyait intouchable, invulnérable et au-dessus d’une mêlée qu’il s’évertuait à encenser de ses discours revanchards (où l’imagerie des barbus se confondait aux corrompus privant les pauvres) et de longs chemins goudronnés qu’il prenait pour le développement et qui ne menaient nulle part sinon aux quatre coins d’une capitale bidonvillée.

Aziz était un militaire sans en être un. Il n’a jamais combattu sur un quelconque front. Il ne fut jamais dans les premières lignes face un ennemi étranger en kaki. Il a toujours été dans l’arrière garde. A-t-il d’ailleurs jamais entendu une balle siffler à ses oreilles ?  C’est un militaire qui a vécu dans la soie. Et pourtant il devint général. Napoléon se retourne encore dans sa tombe. Que Dieu pardonne à Sidioca.

C’est quand même curieux qu’un général qui n’a jamais tiré une balle en temps de guerre, en reçoive lui-même…en temps de paix. Cela devrait au moins le faire réfléchir sur ce qu’il est, ce qu’il devient et ce qu’il court comme menaces dans sa désastreuse gestion du pays et de ses frontières.

Général, sans tirer une balle, Président, sans tirer un balle, tout était facile pour Aziz. Aujourd’hui, il a compris que les choses ne seront plus comme avant. Ayant frôlé la mort, la moindre des choses qui devrait se loger dans sa tête c’est de tout faire à son retour pour que cela n’arrive plus. Et pour cela il a deux solutions :

- Ou il se jette dans une paranoïa sécuritaire  qui le durcira et entrainera à terme la cassure brutale de son régime ;

- Ou il décide de remettre en cause sa façon inique de gouverner le pays et inaugure une phase démocratique par laquelle le pouvoir revienne aux civils dans les délais les meilleurs.

Et même à défaut de vouloir savoir, Aziz sait déjà que … la balle est dans son camp.

Pr ELY Mustapha

2 commentaires:

  1. Prof,

    What is your reading of all this ? I think Aziz's era is finished. Les langues de bois se délient ou se retiennent, mais on reconnaît un chat dans la pénombre. Surtout en uniforme.

    L'histoire du lieutenant est du crap. Ce n'est pas lui qui a tiré la balle qui a touché l'estomac. Par hasard les balles tirées sur la voiture par derriere ont toutes culbuté sans toucher le dos pour se figer dans l'estomac. Pour moi une tentative d'assassinat qui n'a pas marché. Ils nous prennent pour des démeurés.

    A-

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  2. C'est la {tazoubaّ{ d'un vieux qu'il avait obligé à se mêler dans la politique malgré lui, et après qu'il a été couronné à la tête de cette pauvre nation, il se retrouva un beau jour dans l’extrême humiliation. إن الله يدافع عن الذين آمنوا

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Pr ELY Mustapha

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Poésie de la douleur.