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Où suis-Je?
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Voici l’interview accordée par le Président de la République Sidi Ould Cheikh Abdallahi au fameux journal espagnol « ¿Dónde estoy? », le samedi 26 Juillet 2008.
Nous la publions dans son intégralité car elle revêt un intérêt particulier pour comprendre ce qui se passe actuellement dans notre pays et dans la tête de son président.
¿Dónde estoy? : Monsieur Le président, bienvenue en Espagne et merci d’avoir accepter cette interview malgré votre emploi de temps chargé. Un vieux proverbe espagnol dit : « No alabes ni desalabes, hasta siete navidades », Ce qui signifie « Ne loue ni ne blâme avant sept années». Qu’en pensez-vous ?
Sidioca : Merci pour votre accueil. Les mauritaniens ne sont pas des espagnols. Hélas! Avec un tel proverbe, j’aurai eu la tranquillité et probablement une année de plus. Mais tout va bien à part quelques « trouble-fêtes » parlementaires, la situation n’est pas mauvaise.
¿Dónde estoy? : Malheureusement, monsieur le Président, les mass-médias espagnols ne nous donnent pas toujours une analyse approfondie de la situation dans votre pays. Pouvez-vous nous l’expliquer rapidement.
Sidioca : Elle est simple. Je n’ai été élu Président de le République qu’en 2007.J’ai trouvé devant moi quelques difficultés, comme dans tout pays en développement, que je suis en train de résoudre. Mais, le temps reste encore devant moi. Enfin, je crois.
¿Dónde estoy? : Récemment, on a entendu parler d’une fronde « parlementaire » visant à déstabiliser, votre gouvernement, qu’en est-il ?
Sidioca : Ce sont des parlementaires qui exercent leurs pleins droits constitutionnels. Ils ont mis en avant une motion de censure du gouvernement. Le gouvernement a été renouvelé et donc la motion de censure n’a pas eu d’effet. C’est le jeu politique. Il faut le respecter.
¿Dónde estoy? : Est-ce pour cela que vous alliez utiliser votre droit de dissolution de l’assemblée pour écarter la motion de censure ?
Sidioca : Evidemment que non. Je savais pertinemment que la motion de censure n’aboutira pas. Parce qu’il ya un quorum à atteindre au sein de l’assemblée et ce n’est pas une chose évidente. Puisque ceux qui invoquaient la procédure de motion de censure, n’étaient pas la majorité.
¿Dónde estoy? : Votre droit de dissolution, n’était donc pas nécessaire. Pourquoi l’invoquer ?
Sidioca : Mieux vaut prévenir que guérir. Et changer de gouvernement est plus simple, que d’être censuré.
¿Dónde estoy? : Il parait qu’en réalité ceux qui manipulent cette fronde, sont hors du Parlement…
Sidioca : J’en doute un peu... Si vous visez les militaires, sachez qu’ils sont complètement loyaux et qu’ils n’ont d’objectifs que républicains. Ils sont cantonnés dans leur mission constitutionnelle. Enfin, je crois.
¿Dónde estoy? : Monsieur, le Président, avez-vous le temps de lire les journaux ?
Sidioca : Si mes fréquents voyages me le permettent. La presse internationale. Et je bénéficie aussi d’une synthèse de la Presse mauritanienne que fait mon service de presse.
¿Dónde estoy? : Certains journaux et sites mauritaniens font état d’une possibilité de vous écarter du pouvoir, en réduisant fortement vos prérogatives politiques…
Sidioca : C’est de la pure cogitation de journalistes…
¿Dónde estoy? : Je cite un passage d’un journal mauritanien très lu : « La fronde parlementaire est manipulée par les militaires qui ont décidé de créer leur propre parti politique qui absorbera la majorité actuelle du Président de la République, enlevant au Président et à son Premier Ministre toute assise politique. L’affaiblissant ainsi jusqu’à la porte de sortie». Qu’en pensez-vous ?
Sidioca : Les journaux peuvent écrire ce qu’ils veulent. Les partis se dissolvent, se reconstituent, se restructurent. Avec ou sans les militaires. Le Président de la République est au-dessus de la mêlée. C’est un arbitre. Ils font ce qu’ils veulent. Je suis tranquille, jusqu’à la fin de mon mandat. Je crois.
¿Dónde estoy? : Croyez-vous monsieur le Président, que la demande d’audit de la Fondation de madame la présidente, qui a fait beaucoup de controverses dans votre pays, mérite tant d’attention ?
Sidioca : Je me suis déjà prononcé à plusieurs reprises sur cette question. La fondation de bienfaisance de mon épouse, est hors de toute suspicion. On en peut être porté sur la bienfaisance et vouloir faire le contraire. N’est-ce pas ?
¿Dónde estoy? : Pourtant, certains parlementaires s’en seraient servis pour vous influencer…
Sidioca : Oh, vous savez mon « talon » d’Achille n’est pas où ils le pensent.
¿Dónde estoy? : Monsieur, le Président, on dit que vous ne voulez pas agir rapidement sur certains problèmes urgents et que vous laissez votre pays à lui-même…
Sidioca : Ce sont mes détracteurs qui le disent…
¿Dónde estoy? : La lecture de la presse mauritanienne montre, à 99%, que la Mauritanie souffre socialement et économiquement. Qu’avez-vous fait pour changer cela ?
Sidioca : J’ai initié le retour des réfugiés et j’ai renforcé la lutte contre l’esclavage…
¿Dónde estoy? : Mais les réfugiés et les anciens esclaves, de quoi vont-ils vivre ?
Sidioca : Jamais Dieu n’a crée une âme sans lui assurer sa subsistance (le Coran) . Et nous nous sommes ses serviteurs. Riches ou affamés.
¿Dónde estoy?: Monsieur le Président, y a-t-il dans le système politique espagnol une institution qui a attiré votre attention ?
Sidioca : Oui absolument. C’est le Statut du Roi. Proche des problèmes, loin de leurs conséquences…
¿Dónde estoy? : Enfin un proverbe espagnol dit : «Quien va a Sevilla pierde su silla » (Qui va à la Chasse perd sa place). Vous qui voyagez beaucoup, ne craignez-vous pas de perdre votre place ? Tradition militaire mauritanienne oblige.
Sidioca : Non, je ne crois pas. Les militaires respectent les institutions et la Démocratie. Enfin, je crois.
¿Dónde estoy?: Merci, monsieur le Président.
Pr ELY Mustapha
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Nota Bene : Le journal espagnol « ¿Dónde estoy? », n’a jamais existé. Cette interview non plus. Seul le Président existe, encore. Je crois.
Nota Bene : Le journal espagnol « ¿Dónde estoy? », n’a jamais existé. Cette interview non plus. Seul le Président existe, encore. Je crois.
En revanche ,cher Prof,cet article ci a bien existé et existe encore!
RépondreSupprimerCRIDEM
"Sidi-k.o ou pas sidi haut que ça..."
« L’homme du 19 magique n’est pas là par hasard et les marabouts ont toujours su comment balader leurs gens d’armes.... Je suis intimement convaincu que Sidi a reçu sa chance du ciel ... » ...« ...prions donc qu’il réussisse son djihad et réponde à l’appel du Ciel et de son peuple, mais s’il faiblit et que vienne le temps pour le système de l’éjecter, prions que ce soit ces généraux et pas leurs ennemis,... »
Divagations et exultations fetichistes d’un idolâtre du satanisme politique !
Du n’importe quoi cousu de fils luciferiens d’un prosélyte du culte de la force brute et de l’imposture.Méphistophélès n’aurait guère rêver mieux faire !
Le hâbleur auteur de cette jactance perverse a bien fait de garder un anonymat si transparent que rien qu’avec déjà le titre de son papier on sait déjà de quelle obscure chapelle il se fait le messager !
Celà dit Sidioca, son parti ,ses généraux , son GVT ,ses députés et ses sénateurs sont tous faits de la même étoffe :celle de la PREVARICATION et de la FLETRISSURE! !
J'ai failli y croire vraiment!franchement, vous êtes cher prof un artiste de la plume.bravo
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