Ce 12 octobre c’est l’anniversaire de ma fille ainée Mariem. C’est aussi un 12 octobre (2007) que disparut ma mère, Mariem, dont elle porte le nom.
Aujourd’hui, ma fille ainée à 16 ans, tout autant que je luis dédis ce livre en hommage à ma mère, sa grand-mère, je l’offre aussi à tous les lecteurs de ce blog.
C’est donc un anniversaire, que je partage avec vous et avec tous ceux qui croient que la différence entre l’homme et la femme tient plus des préjugés que de la réalité de ces deux êtres égaux, par leurs actes, devant Dieu et devant les hommes.
Ce livre libre de droits pourra être tiré et vendu par toute association de bienfaisance au profit de sa cause, en Mauritanie ou ailleurs.
Les sanglots de ma mère
Hommage à la femme au travail
Plusieurs années sont passées depuis la disparition de ma mère mais je ressens encore ses sanglots. Au décès soudain de mon père, ma mère nous éleva à la force de ses bras et nous donna une éducation et une affection qui firent de nous ce que nous sommes. Elle s’était battue, sans diplôme et sans moyens, contre l’adversité, se consacrant à ses enfants. Face aux difficultés elle peinait, mais cachait ses sanglots. Mais savait-elle que nous les ressentions au plus profond de nous-mêmes ? Je ne saurai le dire. Mais une chose est certaine, ses sanglots expriment encore pour moi, malgré leur douleur, le plus grand hommage que l’on puisse rendre à la femme au travail.
Ce livre lui est dédié.
Télécharger le Livre ici.
Pr ELY Mustapha
Merci, Prof.
RépondreSupprimerBon anniversaire à la petite Mariem et Allah yar7am la grande Mariem
Med Abdellahi O. Ma'aloum
Cher Med Abdallahi,
RépondreSupprimerMerci de tout coeur. Tu as les salutations de ma petite famille ici.
Bien à toi
Merci pour le partage!
RépondreSupprimervotre histoire rassemble bcp à la mienne sauf que vous vous étiez au collège lors de la disparition de votre père alors que moi je devrais avoir 4 ou 5 ans et j'ai assisté à toute la scène que je n'ai pas compris bien sûr que quelques années plus tard! c'était sous l'ombre de la petite tente qui se dressait devant la seule chambre qui constitué notre maison loin de la capitale bien sûr que s'est passé la scène! je peux pas dire c'était quel jour ni quel mois mais 1982 et je en garde encore de détails malgré la jeune age!!!
j m'arrête là mais un jour je l'écrirai inchallah plus en détail merci prof.
Merci à toi anonyme.
RépondreSupprimerNous partageons ce sentiment inoubliable d'un jour malheureux pas comme les autres. Notre mémoire d'enfant le garde sans vraiment le comprendre et c'est en grandissant qu'à son souvenir, la douleur grandit.
Mais ne les temps ne reviennent , ni les souvenirs ne s'en vont. Nous restons avec nos peines, que l'on ne perd que quand nous-mêmes devenons des souvenirs.