La TVM et autres mass-médias nationaux ne finissent pas de montrer le général Ould AbdelAziz en visite officielle dans les quartiers de la capitale et s’aventurant parfois du coté du littoral en visitant le port autonome de Nouakchott.
Le général interdit de voyage, voyage au pays. Il se fait des visites officielles dans les quartiers de la capitale. Un chef d’Etat qui ne fait pas de visites officielles, manque de quelque chose. Alors Ould Abdelaziz à défaut des grands boulevards colorés parisiens et les chemins embaumés d’Andalousie, fait ses "visites officielles à l’étranger"…. au pays.
Il a respiré l’air malsain de la misère du peuple dans les quartiers insalubres et démunis et a promené ses bottes dans les crottes des charretiers qui, comme l’immense population déshéritée, vivent de misère et d’eau…à prix d’or.
Médiatiquement, mise en bobine, montée et projetée aux heures de grande audience par des médias serves et serviles, « la promenade du général dans les enclos de l’infortune », ne saurait plaire ni convaincre l’esprit.
La seule chose que le général gardera de ses promenades est une insoutenable odeur de misère qui s’accrochera à ses bottes jusque dans sa retraite dorée usurpée.
En effet, que veut dire au peuple ce général en lui rendant visite jusque sur le terrain de sa misère ?
Qu’il ne connaissait pas que ce peuple était miséreux ? Lui qui depuis trente ans, agent et acteur de régimes militaires qui ont réduit ce peuple à ce qu’il est, ne peut l’ignorer. Lui qui, tout autant que tous ceux qui ont participé au pouvoir dans ce pays, en est responsable.
Voilà donc un général qui se promène parmi les charretiers et qui veut leur faire croire que c’est un porteur d’eau. Que c’est le salut. Le salut militaire. « Salut », par comités interposés, dont ils connaissent les effets sur leur misère..
Un général qui fait ses « visites officielles à l’étranger », à l’intérieur, et qui veut faire croire au peuple qu’il ne savait pas, ni n’était complice de ce qui lui arrive, ne cherche en fait qu’une seule chose : un bain de foule. Un bain qui pourrait le laver de tout soupçon d’ignorer la cause du peuple.
Mais on sait depuis Archimède que tout corps plongé dans un liquide est soumis à une poussée verticale de bas en haut opposée au poids du volume de fluide déplacé.
Ce principe appliqué au politique et particulièrement au « bain de foule » du général, compte tenu du poids politique du général et du volume de population déplacé, engendrerait une poussée si faible que jamais le général ne flotterait.
Et l’on ne peut que se réduire à l’évidence qu’une force ne chercherait l’appui de la faible que si elle sait déjà qu’elle est entrée en faiblesse.
Un général en visite officielle à l’étranger dans son propre pays, expérimentant la poussée d’Archimède dans un bain de foule, n’est-ce pas déjà la physique de la chute des corps ?
Euréka, ou Sidioca ?
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Pr ELY Mustapha
Il se moque bien sûre de la misère des habitants de Dar-naim lui qui a contribué à l'enlisement et la généralisation de cette misère dans tous les quartiers périphériques de la capitale.
RépondreSupprimerC'est maintenant qu'il se rend compte de la misère de ces pauvres lui qui a pillé le pays sans jamais être inquiet oui avec ses poches pleines il peut se permettre d'aller narguer ces pauvres habitants de Dar-Naim.
Il faut plutôt avertir les gens du RFD et de L'AJD/MR que Ould abdel AZIZ n'a nullement l'intention de céder le pouvoir aux civils.
Il est actuellement en campagne bientôt les sacs de blé qui pourrissent dans les magasins du CSA pendant que le peuple crèvent de faim vont sortir sous la marque de voter Abdel Aziz.
Il ne faut pas se cacher la face , allons droit au but ce Monsieur veut s'eterniser au pouvoir donc il y a du boulot pour les Mauritaniennes avant d'arriver à le déboulonner du pouvoir qu'il a confisqué .
Vous savez je suis sûre d'une chose, tout militaire ou dictateur en manque de reconnaissance agit de la sorte mais en réalité il est mal dans sa peau , cela nous rappelle un saddam hussein dansant sur le capot d'un véhicule dans un quartier périphérique à Bagdad avant juste d'être cerner.
Diko hanoune.
La lutte continue