mercredi 13 juillet 2011

Les sanglots de ma mère

 

Hommage à la femme au travail

 

LIVRE3Plusieurs années sont passées depuis la disparition de ma mère mais je ressens encore ses sanglots. Au décès soudain de mon père, ma mère nous éleva à la force de ses bras et nous donna une éducation et une affectation qui firent de nous ce que nous sommes. Elle s’était battue, sans diplôme et sans moyens, contre l’adversité, se consacrant à ses enfants. Face aux difficultés elle peinait, mais cachait ses sanglots. Mais savait-elle que nous les ressentions au plus profond de nous-mêmes ? Je ne saurai le dire. Mais une chose est certaine, ses sanglots expriment encore pour moi, malgré leur douleur, le plus grand hommage que l’on puisse rendre à la femme au travail.

Ce livre lui est dédié.

Pr ELY Mustapha

 

Mon dernier livre en parution

3 commentaires:

  1. Cher Frere! Je me rappelle de ce moment difficile qui vous a affecté,c'etait dans la maison en face des blocs rouges, de ce chagrin qui planait tout autour de vous.Une dispartion spontanée laissant une famille sans ressources face au destin et ses repercussions .Ta Maman Yarhma a fait un travail d'Hercules contre vents et marées pour tenir toute votre famille à un niveau de vie digne .Je me rappelle de Toutou de son exploit denoncant une injustice pendant l'examen d'entree en sixieme qui avait fait beaucoup de bruits.Comme tu vois on etait cote à cote ,on partageait les difficiles moments de cette vie.Dieu nous prend nos cheres personnes et c'est inevitable .Ainsi va la vie.... parfois injuste.L'idée du livre est un tres beau geste.Ton frere D

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  2. Les frères Ahmed Ely habitaient St Louis des décennies avant leur arrivée à Nouakchott après le transfert de la capitale.

    Leurs différentes demeures au quartier de Sorr étaient de véritables auberges sans portes ou à toutes les heures du jour et de la nuit les mauritaniens de toutes conditions, ethnies, tribus et régions trouvaient gite et couvert qu'accompagne une générosité innée et une disponibilité permanente.

    Commerçants ou fonctionnaires du gouvernement général leurs revenus étaient réservés a ces havres de paix ou tous se sentaient chez eux.
    Par patriotisme ils ont tout laisse pour s'installer sur la dune de nouakchott dépourvus de tous. Très rapidement et malgré les conditions, ils ont plante le même décor de Sorr et dont les premiers nouakchottois venant du terroir avaient bien besoin. Paix a leurs âmes, ils ont donné leurs cœurs généreux et altruistes à leurs concitoyens et leurs forces ont porté haut le drapeau de leur pays.

    L'hommage que je leur rends n'est pas une clause de style, ni un jugement complaisant car beaucoup de mauritaniens qui ont vécu cette époque l'auraient fait s’ils en avaient l'occasion. J'ai du leur marcher sur la langue. Il ne seraient pas étonnant que la descendance de ces hommes ait de qui tenir en matière de générosité, d'altruisme, de patriotisme et de courage.

    Vall Mahmoud Mahmoud
    kidaly@yahoo.fr

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  3. Cher frère Vall Mahmoud Mahmoud, Merci encore pour ton témoignage

    Je suis très heureux que des personnes comme toi aient pu témoigner d’un passé qui nous attache tous les uns aux autres. Car, en vérité, malgré l’éloignement, il nous reste encore quelques souvenirs d’un temps où les valeurs humaines, celles de nos parents, étaient encore une réalité. Et c’est cela qui nous unit au-delà des frontières.

    Ton témoignage te valorise à nos yeux et je suis certains que nos parents disparus l’auraient apprécié à sa juste valeur.

    Après tout que restera-t-il de nous tous sinon un mot juste qui sera dit à notre propos après que nous soyons partis. Et c’est ce mot là qui garde notre souvenir et nous protège de l’oubli. Ce mot tu l’as dit. Et il te bénit.
    Merci encore pour mes parents et pour tous ceux qui les ont connus.

    Fraternellement.

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Pr ELY Mustapha

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Poésie de la douleur.