samedi 12 juin 2010

Bertrand Fessard de Foucault- Diplomate

Contre vans et marais

Lire les écrits de Bertrand Fessard de Foucault, ceux d’hier et d’aujourd’hui, c’est se rendre compte de l’importance que revêt cet analyste et commentateur de la vie politique en Mauritanie. Une source de réflexions qui nous renvoie une image irremplaçable de cette Mauritanie que le personnage a su saisir depuis les premiers balbutiements  de sa politique volontariste, aux heures de l’indépendance, à ce qu’elle est devenue aujourd’hui un gargouillement insipide de politiques agglutinés au giron du pouvoir.

Lire Bertrand Fessard de Foucault dans ses pages sur ce qu’était la Mauritanie, témoin vivant de l’épopée “contre vents et marées”, observateur averti des années kaki et de leur chape de plomb, c’est comprendre que ce diplomate a apporté dans ses écrits bien plus de choses à méditer pour les générations actuelles et futures qu’aucune école mauritanienne n’a su apprendre à ses  enfants.

Mais Bertrand Fessard de Foucault, est malheureusement en train de sombrer dans le piège que le microcosme mauritanien lui a tendu. Un microcosme appuyé sur un système militaro-courtisan entièrement dévoué à la désinformation, aux coups bas et à la sournoiserie instituée en politique d’Etat.

Bertrand Fessard de Foucault, en est aujourd’hui à dénoncer le piratage de son adresse mail, son faux-vrai courrier d’excuses au régime azizien publié par cridem… Bref, il utilise sa plume pour dénoncer  ce qui ne devrait pas être, mais qui, dans l’insipide politique mauritanienne, est la pratique de tous les jours.

Ce diplomate, n’a-t-il pas compris que depuis une trentaine d’années, la politique mauritanienne, répond à un seul principe: “Où tu es avec nous ou tu es contre nous”? Principe qui aurait pu acquérir une certaine noblesse (du temps révolu des mousquetaires), si dans le microcosme (“micromiasme”, devrions-nous dire)  politique on avait au moins du respect pour son adversaire politique.

Bertrand Fessard de Foucault, n’ayant jamais, dans ses écrits tels que nous les connaissons sur la Mauritanie, développé une inimitié pour personne, on comprend donc la virulence injustifié du système politique en place. Système n’épargnant que ceux qui tout en se spécialisant dans les courbettes, s’aplatissent en toute circonstance.

C’est autant dire que Bertrand fessard de Foucault est face à des vans entiers d’équidés politiques dressés à ne jamais ruer dans les brancards de leur cocher politique. Des bêtes… de “sommes” (sonnantes et trébuchantes), pour noyer dans les marais de leurs maîtres les moindres soupçons de vérité sur les relents de leur politique.

Contre vans et marais, Bertrand Fessard de foucault devra se battre s’il veut qu’un quelconque de ses écrits passe la barrière des marécages et des chevaux de Troie. Aujourd’hui plus qu’hier, la vérité n’est pas de mise; car ceux-là même sur laquelle elle porte, sont des usurpateurs d’un Etat, d’un régime.

Que Bertrand Fessard de Foucault ait exposé  les tenants et les aboutissants des tractations tout azimut  d’un régime mauritanien pour obtenir un financement international auquel ses pratiques politiques ne lui donnent pas droit;  qu’il ait contribué à mieux éclairer l’opinion nationale et internationale sur ce qui est, cela aurait dû lui attirer plus d’égards.

Mais en Mauritanie, l’analyse politique indépendante est une insulte. Nos dirigeants, cochers de leurs équidés, abhorrent ne pas être caressés dans le sens du poil. Après tout, c’est eux qui font et défont l’Etat, c’est eux qui s’identifient à leurs fonctions acquises par la voie des armes et légalisées par la voie des mauvaises âmes.

L’Etat mauritanien, est aujourd’hui est plongé dans un “micromiasme” politique.

Un marécage où s’affronte une opposition qui a vendu, depuis l’accord de Dakar, son âme au Diable et une “majorité” compromissoire qui applaudit, à se rompre les omoplates, un président putschiste-légalisé qui depuis son putsch a mis les pieds dans le plat face à un peuple traumatisé (lire ici)

En effet, celui qui est à la tête de l’Etat mauritanien est un individu qui fut, du temps du président soufi-sidi (lire ici), tourmenté par son “alter ego” (lire ici) et continue aujourd’hui à prendre des vessies pour des lanternes (lire ici)

Quant à l’opposition, son leader fut souvent le valet des putschistes successifs et jusque-là, il n’a jamais formulé un quelconque “mea culpa” (lire ici), on pourrait même dire qu’au lendemain du putsch de 2005, il a fait rater à la Mauritanie une occasion historique unique de chasser les militaires  du pouvoir (lire ici). Mais il s’est fourvoyé en compromissions et en égoïsme politique (lire ici) dont il a payé le prix tout en sacrifiant son pays sur l’autel des putschistes (lire ici)

Quant au reste du micromiasme politique mauritanien, il vaut ce qu’il vaut. Une opposition du ventre et une “majorité” de l’opportunisme.

Bertrand Fessard de Foucault, s’est inscrit, par ses analyses, dans cet espace.

Mais un tel espace politique mérite-t-il vraiment qu’on s’abaisse, “contre vents et marées”, à l’analyser? Ou que l’on daigne le critiquer même positivement?

La réponse, malgré tout, est oui, car on sait, depuis Camus  “ qu’il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser”.

Camus l’a compris après qu’une certaine peste soit passée… Et en Mauritanie, les rats courent toujours….impunément.

Pr ELY Mustapha

17 commentaires:

  1. Les politiciens en Mauritanie, c'est trois fois rien pour comprendre quoi que ce soit.
    Le diplomate doit avoir notre respect ou au moins éviter notre animosité,

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  2. Prof,

    ce diplomate mérite tout mon respect. C'est plutôt un message adressé à AOD comme c'est lui qui avait fait pression pour que l opposition accepte la tricherie de Dakar. A-

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  3. A-, le prof a bien parlé

    d'ailleurs on ne peut être azizien et être contre le diplomate car aziz a fait campagne sous le signe de Daddah le grand, on n'oubliera pas les affiches les montrant ensemble

    mais comme dit le prof notre puits de science machallah, le milieu politique est un milieu de petites frappes

    il n'y règne que les coups bas, sournois perfides et ça les fait rire de s'attaquer à ce vieux monsieur bien amoureux de notre pays

    tout français qui se pique de politique est perçu comme un colon

    teyarkoum sans les français vous seriez aujourd'hui des villageois marocains algériens sénégalais et autres, ce que d'ailleurs pour la plupart vous l'êtes restés derrière vos discours nationalistes de pacotille

    chezvlane

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  4. Cher Professeur, je vous ai déjà lu mais pas en blog. Je vais maintenant le faire si vous acceptez de m'abonner. Très sensible à ce que vous écrivez à mon propos. La question que pose l'itinéraire d'Ahmed Ould Daddah, mon ami depuis 1964 et surtout depuis le retour d'exil de son frère le Président en juillet 2001 (entre le putsch et 2001, je n'étais plus revenu chez vous) est effectivement très grave. Il admet in petto. s'être fait "avoir", notamment par l'ambassade de France, pour accepter Dakar qui contredisait toute sa stratégie de près de vingt ans.

    Très chaleureusement, et reconnaissant d'avoir bien voulu non seulement me comprendre, mais plus encore le faire savoir à vos lecteurs et à vos compatriotes.

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  5. Excellence M. de Fessard de Foucault,

    les gens sérieux dans notre pays vous lisent, vous respectent et vous prennent plus proche que leur propre mère. Chaque fois que vous êtes attaqué, c'est le camp adverse qui trinque. Beaucoup lisent et ne font pas de commentaires comme moi ou Prof Ely qui a remis les pendules à l'heure. Bien que vous avez laissé Paris au profit de Bruxelles. Beaucoup se passe chez nous - comme dire que AQMI n'est plus en Algérie, mais chez Aziz. J'ai été sidéré par un article de jean-Pierre Filiu fait pour la Carnegie Endowment for International peace: c'est un filou et je vous passe son article après ce message: Could al-Qaida turn African in the Sahel. J'ai failli degueler en lisant le sommaire!

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  6. incroyable perle !

    celui qui a écrit le message de Aziz est un bien oublieux musulman qui va porter la poisse au Raïs

    d'ailleurs ce message est quasiment complément à la masse

    d'abord le rédacteur nous dit de ne compter que sur nous-mêmes alors même que tout le pays est allé faire la quête à bruxelles

    " Je voudrais dire à mes compatriotes que nous devons compter, d’abord, sur nous même, définir nos objectifs et arrêter les stratégies qui nous permettront de les atteindre. "

    ------

    très bien

    " Cette étape franchie,..."

    -----

    cette étape franchie ! comme s'il s'agissait d'une prouesse !

    quelle équipe !

    ensuite , après le fameux " ne compter que sur nous-mêmes"

    vient :

    "...nous devons, sans complexe, nous tourner vers nos amis, frères et partenaires au développement pour leur demander de nous appuyer techniquement et financièrement pour parvenir, selon la voie que nous nous sommes définie, à nos fins. "

    ----------

    j'adore le " sans complexe "
    car depuis quand avons-nous eu honte de quelque chose

    quand les algériens ou autres frères et amis nous envoient des sacs de blé ou de riz , on les remercie avec force diplomatie et c'est une délégation officielle qui se pointe à l'aéroport sans honte pour recevoir ce maigre lot

    or quand on est frère , on n'humilie pas son frère, on lui demande d'accepter le geste discrètement

    peu importe

    la vraie perle de ce message c'est qu'il commence par " louange à dieu " et se termine par

    " Ce programme dont les orientations stratégiques sont présentées ici constituera l’ossature du troisième plan d’action du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté qui, une fois validé, sera le cadre de référence pour notre action au cours des cinq prochaines années.

    Mohamed Ould Abdel Aziz
    Président de la République Islamique de Mauritanie » "

    il est où le inch'allah ?

    pour des musulmans c'est très grave !

    http://www.cridem.org/C_Info.php?article=44843

    kimporte

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  7. M. Bertrand Fessard de Foucault,

    Excellence,

    Tout observateur averti de la politique mauritanienne sait que ses acteurs ont depuis longtemps perdu tout repère idéologique (si jamais ils en aient eu) et que , pour eux, le politique, n’est plus qu’une gestion quotidienne d’un statut, non point la poursuite d’un programme politique défini ni même d’un idéal social quelconque.

    Le « parti » , en Mauritanie, est une coquille dans laquelle se rassemblent des individus mus par l’intérêt du moment et qui la vident aussitôt pour une autre coquille, d’un énième ermite du pouvoir.

    Le constat permanent des leaders de partis qui vendent leur âme au premier détenteur du pouvoir, la migration permanente des membre s de partis vers le parti «de la majorité », la défections de députés et de sénateurs de leurs partis (élus pourtant sur leur appartenance à ces partis) pour rejoindre, en cours de mandat, le parti « de la majorité », constituent sans aucun doute la preuve, qu’il n y pas de partis politiques en Mauritanie, mais des individus guidés par « une politique du ventre » et qui s’agglutinent autour de centres d’intérêts (constitués sous l’appellation de « parti de la majorité » ou de « coalition » quelconque ).

    Comme vous le savez, tout analyste de la politique d’un pays quelconque, commence d’abord par faire un « mapping » des forces politiques en présence. Et cette cartographie est d’abord idéologique.

    Sans la mise en situation des partis et des acteurs politiques dans un canevas idéologique permettant une lecture rationnelle de leurs actes, de leurs revendications, de leur place dans l’échiquier politique et dans la perception du citoyen, électeur potentiel, on ne peut apprécier la politique d’un pays. Ni ses tenants ni ses aboutissants.

    En Mauritanie, il n’y a pas d’idéologie. Autant dire donc qu’il n y a pas de partis politiques. Ce qu’il y a c’est un mélange d’ingrédients que chaque « rassemblement » concocte au gré des circonstances.

    Ces ingrédients sont dosés en fonction des intérêts d’une congrégation d’individus supposés diriger le parti. Ces ingrédients dans lequel puisent tous les partis politiques sont :

    - Le tribalisme
    - L’islam
    - L’arabité
    - L’africanité

    Chaque « rassemblement » (pour ne pas dire « parti » politique), mélange ces ingrédients, en les dosant au gré des circonstances (évènements nationaux ou internationaux) et les assaisonne, suivant l’ambition du moment de ses membres, d’opportunisme (souvent très affiché).

    Ainsi, certains rassemblements peuvent même aller prêter allégeance à des puissances étrangères et s’engager à exécuter leur volonté sur le territoire national sans que personne (pas même l’ermite au pouvoir) n y trouve rien à redire. C’est le cas des « partis » mauritaniens qui sont allés prêter allégeances à la Libye de Kadhafi , la Syrie de Bechar ou qui « entretiennent » des relations très « fraternelles » avec l’Iran.

    Dans ce « micromiasme » politique, où se trouve la place de l’analyste politique consciencieux et épris de vérité ? Nulle part.

    Ses analyses auraient davantage d’intérêt à l’ombre d’une chamelle en plein désert , qu’à contempler le paysage politique mauritanien.
    Car dans les deux cas, c’est le désert. Un désert d’hommes de conviction, d’idéologies déclarées, de militantisme engagé, de vision sociale partagée, d’un idéal de combat.

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  8. Excellence,

    Ce n’est pas que je ne crois plus en un quelconque devenir pour mon pays, qui est tout autant le votre, mais je vous l’avoue je ne crois plus en ceux, hommes et femmes qui occupent actuellement la scène politique fussent-ils dans la pseudo-opposition ou le pseudo-pouvoir .

    J’ai eu cette chance d’avoir vécu le régime de feu Moktar Ould Daddah et d’avoir vu passer, avec amertume, les régimes kaki qui l’ont suivi. Et si dans toute cette incertitude sur l’avenir de mon pays, j’ai cependant une certitude , c’est bien celle de croire que dans la politique mauritanienne actuelle, il n y a rien à prendre mais tout à laisser.

    Mais l’homme est ainsi fait qu’il ne peut se retenir de penser à un monde meilleur. C’est pourquoi, nous continuons à réfléchir et à écrire sur ce qui est ; pour que, peut-être, arrive ce qui devrait être. Echapperiez-vous, vous-même, excellence, après tant d’années d’expérience à cette logique ?

    Evidemment que non. Et ce n’est pas, tout autant que pour moi, le grand attachement à la Mauritanie qui vous guide, mais ce qui en définitive, nous détermine tous : refuser d’être témoins de temps injustes où nous n’aurions pas pu proférer un mot de vérité.

    Pr ELY Mustapha

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  9. Kimporte,

    Si le Président Aziz l'avais permi, nous aurions ici fait son discours beaucoup plus engageant que ce que son conseiller a écrit. Je n'avais pas bien lu personnellement, mais je vais lire. Merci pour avoir attiré l'attention la-dessus. Le PM pourra probablement recevoir ses milliards, mais comment il va faire faire pour developper les projets et negocier? This is the big question. Il aurait du dire dans son discours comment il envisage de faire et la solution est là: demander de l'aide aux bailleurs de lui preter assistance avec leurs experts pour developper ces projets de demain. Personne ne le lui dira de peur qu'il ne prenne ombrage, le patron.

    A-

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  10. A-

    il faut surtout remarquer que c'est les nçara qui donnent ou prêtent le plus

    cela doit être dit dans chaque mosquée , voilà comment lutter contre l'ignorance lol

    kimporte

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  11. Pr
    Ton analyse du paysage politique du pays est excellente et rejoint parfaitement la mienne.Il n'y a absolument rien à tirer de la classe politique mauritanienne et notre pays n'a aucune chance de se mettre sur les rails du developpement avant la disparition de cette classe.
    A+

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  12. A+

    cette génération a fait tout plein de petits aussi incapables et aussi voraces qu-ils placent ici et là

    la seule solution c'est que Aziz et ses acolytes prennent leurs responsabilités et ouvrent des grandes prisons à remplir par tous les lascars escrocs qui osent encore faire de la politique et jouer aux opposants

    une grande prison avec des cellules qui portent le noms de RV notoires comme on voit dans les amphi qui portent des noms illustres

    il n'y a pas d'autre solution la solution ne peut venir que de la mutation des forces armées en forces éclairées car les forces civiles sont viles

    le reste suivra

    inch'allah

    mais vouloir faire le faux vrai dictateur sans la rigueur de l'un ni la vision de l'autre, mépriser tout le monde, s'entourer de nabots

    c nul c dangereux et tôt ou tard les forces du refus enverront aziz au diable et le pire viendra à sa place car le pire c'est les forces du refus c'est la même génération que les politicards sauf qu'ils sont partout dans l'économie, les renseignements, l'armée

    A-kand

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  13. A-Kand
    Surtout pas les forces armées pour remplacer l'actuelle classe politique,car elles sont responsables de tous nos malheurs,y compris l'émergence de cette maudite classe politique...

    A+

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  14. A+ et A-Kand,

    Merhbeu. Lisez ceci pendant que le fer est chaud. A- l'unique
    ===
    Une société, propriété du ministre des Finances, obtient un marché de 120 millions UMjeudi 24 juin 2010 / 11 :02

    La Commission Centrale des Marchés vient d’attribuer un marché de 119 944 000 UM au Bureau Mauritanien d’Etudes et de Conseil (Bumec) relatif à la formation des prometteurs des Micro et petites entreprises (MPE), clients des institutions de Micro finance (IMF), partenaires du projet de renforcement des capacités des acteurs de la Micro finance (PRECAMF).



    Bumec est un bureau de conseil dont le président et directeur général n’est autre que l’actuel ministre des Finances, Ahmed Ould Moulaye Ahmed.

    Cette attribution suscite déjà de nombreux commentaires, car la position du ministre, principal ordonnateur du budget de l’Etat, ne lui permet pas d’être en même temps son propre client.

    Par ailleurs, l’écart des prix entre Bumec et ses deux principaux concurrents, NSCE (795 800 $ US) et AECC (358 409 091 UM) est quelque peu intrigant : deux à trois fois moins disant.

    canalrim.info

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  15. Bertrand Fessard de Foucault avait raisn. A-
    ===

    Le premier ministre mauritanien, Ould Mohamed Laghdaf, exclut tout éventualité de dialogue avec l’opposition

    Jeudi, 24 Juin 2010 15:37

    Après l’obtention de promesses fermes de financements à Bruxelles, le gouvernement mauritanien semble peu préoccupé des pourparlers dont l’opposition veut faire un cheval de bataille. En fait, 24H après la fin des travaux de la réunion avec les bailleurs de fonds qui ont accepté de financer le programme de développement présente par la Mauritanie, le premier ministre mauritanien a exclu toute éventualité d’organisation de dialogue pouvoir-opposition. « Il n’y aucun problème en Mauritanie, il ya un pouvoir avec sa majorité qui gouverne et une opposition qui doit jouer son rôle » a martelé Moulaye Ould Méd. Laghdaf. « Si l’opposition veut débattre ou dialoguer, l’endroit idéal, c’est l’assemblée nationale » devait-il ajouter. Le premier ministre visiblement auréolé par les résultats de la rencontre de la capitale Belge s’est permis cette sortie qui fait voler en éclats les espoirs de dialogue suscités ces derniers jours à travers la volonté de dialogue que le président mauritanien Mohamed ould Abdel Aziz a expimé au cours d’une audience accordée à l’ex-premier ministre Ould Waghef.

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  16. A-
    Ce ministre des finances,à la fois client et fournisseur pour la même opération a semble-t-il de serieux soucis de santé (allah yechvih!) au point de ne pouvoir attendre les questions des parlementaires qui n'auraient pas manqué de le questionner au sujet de cette opération.Y-a- t il un lien entre son malaise et cette peur d'être "verbalisé" par les parlementaires?kham!

    A+

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  17. Je ne suis pas sûr, cher Professeur, d'avoir déjà correspondu avec vous, et surtout de vous avoir remercié. Je voudrais maintenant vous demander - en compagnie du directeur du Calame et du président Ahmed Ould Sidi Baba - un mot d'introduction pour l'édition que je prépare du premier tome des chroniques d'Ould Kaïge.

    Et puis mieux vous connaître et vous dire maa propre estime, surtout en revenant sur votre propre blog. qu'un de mes amis m'apporte.

    Sympathie et reconnaissance.

    b.fdef@wanadoo.fr

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Pr ELY Mustapha

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Poésie de la douleur.