mercredi 12 mai 2021

Le grave secret du gouvernement mauritanien. Par Pr ELY Mustapha.

Une âpre polémique zèbre actuellement les esprits, exacerbée par des écrits épars et des livres publiés par des membres de différentes communautés de Mauritanie, tendant à prouver que les vrais, authentiques et premiers habitants de la Mauritanie relèvent de leur communauté et point des autres.

Mais voilà qu’un grave secret existe à ce propos.

Ce terrible secret, conservé par les autorités mauritaniennes dès la première dizaine d’années qui a suivi l’indépendance, fut la découverte d’une peinture rupestre identifiée par les anthropologues comme étant la représentation unique et sans aucun doute possible des premiers habitants de Mauritanie, ou ce qui allait devenir, par la suite, ce pays.

A l’époque le premier Président de la République, face à la gravité de la situation et pour ne pas créer de tensions entre les communautés qui déjà en 1966, s’étaient copieusement frictionnées, et pour réduire l’effet de cette découverte représentant, vilainement, les ancêtres mauritaniens, fit sa fameuse déclaration : « La Mauritanie, c’est ce qu’en fera sa jeunesse ! ». Hélas ! C’était trop tard, la Poste mauritanienne, qui à l’époque, ne se souciait que de poster, émit un timbre représentant cette affreuse peinture, et malgré qu’elle l’émit à un prix facial très, très modique (4 UM) personne d’aucune des communautés ne voulut l’acheter. Il fut très vite retiré par la poste.

D’ailleurs, on dit que c’est à la date d’émission de ce timbre, en 1975, que le premier président de la République déclencha la guerre du Sahara, pour le faire oublier…

Aussi le gouvernement mauritanien garde depuis plus de 40 ans le secret de la découverte des premiers habitants de Mauritanie.

En effet, ce timbre mauritanien de 1975 atteste de cette découverte. Découverte qui a été faite dans des grottes en Mauritanie. Ce timbre rare, a fait polémique à l'époque. Ni les maures, ni les peuls ni les ouolofs, ni les soninkés ne voulaient admettre que ces personnages étaient leurs ancêtres.

En effet,  la laideur des personnages qui ressemblaient à des extra-terrestres  fit que les maures dirent qu'il s'agissait de peules femelles vu les calebasses kossam de poulos qu'ils ont sur la tête, les Peuls dirent que ce sont plutôt des maures femelles au vu des arabesques de leur postérieur, les ouolofs affirmèrent que ce ne peut être leurs ancêtres, car  leurs ancêtres ne pouvaient être aussi idiots d'aller à la chasse avec des arcs en oubliant les  flèches, et enfin les Soninkés très conciliants dirent que ce sont probablement des femelles maures,  peuls et ouolofs, qui chassaient de  braves et beaux Soninkés , qui eux ne sont pas visibles sur le dessin.

 Cette gravure est toujours gardée, depuis, par le gouvernement mauritanien dans un coffre-fort spécial à la Banque Centrale de Mauritanie pour éviter qu'elle n'entraine, encore, la discorde entre toutes les communautés de Mauritanie. Il faut dire que certains régimes militaires ont voulu la monnayer à des musées d’anthropologie, sans succès…car nos ancêtres étaient trop bizarres pour être exposés au reste du monde, même fossile, et ressembleraient plutôt à des extra-terrestres. Ceci explique, d’ailleurs, les gènes qui animent le mauritanien d'aujourd'hui et qu'il a hérités de ses ancêtres extra-terrestres : détruire son pays, pour retourner dans l'espace.

D’ailleurs l’avant-dernier Président mauritanien, avait créé de toute pièce cette histoire de mines d’or et avait envoyé des milliers d’orpailleurs fouiller la terre pour trouver des indices qui pourraient démentir la preuve apportée par cette peinture rupestre, hélas, les orpailleurs ne trouvèrent que…de l’or.

Les dernières fouilles, que les autorités judiciaires ont ordonnées dans plusieurs domiciles de l’avant-dernier Président mauritanien, poussent à croire qu’ils recherchent le plan d’un vaisseau spatial, que cet avant-dernier président voulait utiliser pour évacuer l’or des orpailleurs, et du reste du peuple,  qu’il avait accumulé depuis plus de de 10 ans.

Mais qu’à cela ne tienne, jusqu’au jour d’aujourd’hui, seule cette représentation rupestre des ancêtres mauritaniens continue à prouver la filiation commune de toutes  les communautés mauritaniennes, à un ancêtre commun fort laid et diablement disproportionné.

 Alors au lieu de regarder vers un passé, moche, laid et vilain, les communautés mauritaniennes feraient mieux de faire de leur présent le plus beau moment …de leur avenir.

C’est l’unique leçon qu’ils pourront tirer de leurs ancêtres communs du fond des cavernes. Moches, laids et vilains.

 

Pr ELY Mustapha

 

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Pr ELY Mustapha

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Poésie de la douleur.