L’intitulé de cet article semble être, de prime abord, provocateur. Mais il ne l’est pas. En effet, l’emploi pour
l’emploi, cela n’existe pas. Employer pour ne rien faire, ce n’est pas de l’emploi,
c’est de l’embauche oisive. Or l’esprit
du chercheur d’emploi ne doit pas être celui d’être simplement embauché mais de
travailler pour son employeur en recevant juste rémunération de son effort, de
sa créativité ou même de son génie. En définitive de sa valeur ajoutée.
C’est autant dire que l’emploi n’est pas une simple question de chômage, ou
de manifestation de sans-emplois, c’est bien plus que cela. C’est à la fois, le
savoir, le savoir-faire et le savoir-être au service du développement et de la
croissance de l’entité recrutante.
Demander de l’emploi, c’est postuler pour un travail que l’on sait faire,
pour lequel on a les références (académiques et /ou professionnelles) requises,
une expérience préalable si nécessaire et adopter la culture, les objectifs et
la mission de l’entité publique ou privée (administration publique ou
entreprise privée) qui emploie et qui, à travers cet emploi qu’elle rémunère,
demande une valeur ajoutée réelle génératrice de croissance (au service d’une
économie marchande ou non marchande).
Aucune entreprise fonctionnant suivant les principes commerciaux ou
industriels de profit, de croissance et de développement de son activité ne
concevrait un emploi sans que l’employé ne réponde à des critères définis de
qualification permettant de réaliser le travail qui lui est confié, si ce n’est
même au-delà. Et cela par son efficacité, sa créativité et son génie.
Et l’entreprise qui valorise l’emploi, valorise aussi l’employé et indexe
sa rémunération et ses avantages sur la valeur ajoutée qu’il apporte à
l’entreprise. L’emploi est donc intégré par l’entreprise dans son
investissement dont l’employé est l’aspect humain et son travail se
comptabilise dans le retour sur investissement (ROI).
Ce constat, permet donc de comprendre que l’emploi répond à des exigences
et nous permet de fixer les jalons de cette ébauche d’explication du pourquoi
du chômage en Mauritanie.
Selon l'Organisation internationale du travail (OIT), le chômage est la
situation de la main-d’œuvre disponible à travailler qui est à la recherche
d'un emploi mais ne réussit pas à en trouver. C’est donc un pourcentage de la main-d’œuvre
totale.
Les statistiques varient en fonction du référentiel de chômage
(homme/Femmes- Jeunes/Adultes emplois
permanents/saisonniers, secteurs primaire/secondaire/tertiaire etc.). L’OIT et
d’autres organismes les publient sur leurs sites. Toutefois, nous n’intéresserons pas aux
statistiques mais aux causes premières du chômage en Mauritanie, qui, qu’elles
que soient ses variations d’une année sur l’autre, mine la société et
l’économie Mauritanienne. Il est visible, tangible et secoue la société
mauritanienne, jusque dans la rue.
L’emploi en Mauritanie : entre chômage et répression
Il ne passe pas un mois sans que des sittings, protestations ou autres
revendications publiques pour l’emploi ne se tiennent à Nouakchott (médecins, infirmiers,
docteurs, diplômes du supérieur…etc.), les demandeurs d’emploi s’adressant
souvent à l’Etat pour débloquer la situation. Leur caractère répétitif
entrainant même le comportement répressif des pouvoirs publics.
Le chômage frappe en Mauritanie une jeunesse diplômée, qui revendique sa
place dans le circuit économique de la production et de la productivité. L’emploi
lui fournissant les moyens non seulement de subsistance, mais aussi de promotion
sociale, il l’éloigne du vice et de la criminalité. L’emploi est le moyen de
participer au développement du pays et de créer pour cette jeunesse une
indépendance matérielle indispensable à son épanouissement et à son autonomie.
Si la criminalité a pris un essor dramatique en Mauritanie ces dernières
années c’est que la Jeunesse a pris son mal en désespoir.
L’enrichissement illicite de classes sociales, dont les enfants, souvent rebuts
de l’éducation nationale font paraitre l’opulence et la richesse, alors qu’une
autre frange de la jeunesse, s’investie dans l’éducation en saignant à blanc
ses géniteurs, parents et autres alliés sans espoir cependant d’emploi en fins
d’études. Cette dernière voyant alors que ceux qui n’étudient pas et trafiquent,
sont dans l’abondance, elle se pose alors la question : à quoi servent
alors les études, le savoir, les diplômes, si ceux qui les ont pas sont cependant
riches ?
De là nait un complexe justifié qui mènera à tout. De la violence physique,
à la violence morale en passant par les mille et une brutalités, l’environnement
de la jeunesse mauritanienne est tout tendu vers le désespoir. Les viols, les
suicides, les braquages, les meurtres, les agressions sont le lot permanent des
faits divers en Mauritanie.
Une jeunesse désœuvrée est pire pour une société que la peste, car si la
peste est ravageuse, elle finit par disparaitre mais une jeunesse psychologiquement
détruite perpétue indéfiniment cela, jusque dans sa progéniture. Et la violence
n’engendre que la violence.
L’emploi est le meilleur remède pour offrir ressources, espoir et avenir à
la jeunesse. Une jeunesse qui travaille, qui investit, qui s’intègre et qui
bâtit, ne détruira pas ce qu’elle a construit à la sueur de son front, à l’aide
de son savoir et son éducation. Elle le chérira, le développera, le respectera
et veillera à ce qu’il soit pérenne. Et une jeunesse, éduqué et employée
construira la nation pérenne, car ce sera le fruit de son travail et de son
intelligence.
Par contre une jeunesse marginalisée par le chômage, dédaignée par les
pouvoirs publics, avilie par une société, l’évaluant à ses sous, qui la traite
en parasite, jetée dans la misère, aura un ressentiment qui est pire que tous
les fléaux.
LES FREINS DE L’EMPLOI EN MAURITANIE
Les freins à l’emploi en Mauritanie s’expliquent par deux facteurs :
- un facteur endogène, qui prend sa source dans la société
mauritanienne elle-même générant une résistance au changement. Cette résistance
nous l’avons appelée « subjective » car elle se fonde sur la
corruption des valeurs sociales telle qu’elle est advenue depuis 1978 (enrichissement
illicite, tribalisme, favoritisme, corruption…)
- un facteur exogène, qui prend sa source dans la résistance
objective des unités économiques (entreprises), à résorber le chômage par
l’emploi. Cette résistance nous l’avons appelée
« objective » parce qu’elle se fonde sur un filtre d’appréciation
économique et financière par ces unités de l’apport, valeur ajoutée (profit,
richesse croissance), de la personne recrutée par l’entreprise dans un
environnement compétitif et un marché concurrentiel.
Le facteur endogène
Il ne fait pas doute que les pouvoirs publics sont conscients, depuis des
décennies, de cette situation et pourtant ils n’y apportent pas de solutions
qui puissent la juguler. Dans un pays qui fait 4 millions d’habitants avec
autant de richesses, comment le chômage peut-il être d’une telle ampleur et
constituant un tel fléau ?
L’emploi -non-valeurs
Nous avons consacré, durant des années,
une multitude d’articles sur la corruption généralisée des valeurs sociales en
Mauritanie.
Il y a dix ans déjà nous écrivions :
« L’Etat par la violence qu'il montre et par les tensions qu'il engendre
est bien le premier responsable de cette traumatisante situation, il n'en reste
pas moins que les facteurs immunisant du peuple se sont depuis longtemps
émoussés. En effet, ce qui protégeait mieux, que tout autre bouclier notre
société et l'esprit de nos enfants des dérives, était notre foi, notre culture
et le respect de nos valeurs.
Géniteurs défaillants, enfants abandonnés. Une foi en déliquescence. La
culture qui est le moyen de résistance des peuples à l'oppression et à
l'adversité s'est quant à elle réduite à sa plus simple expression. Elle est ce
que les organes officiels veulent qu'elle soit ou qu'elle devienne. En somme rien.
Sinon une culture du non-développement, de l'esprit grégaire. Une culture de
l'oisiveté et de la propagande. Quant à nos valeurs, elles ont souffert de tant
d'années d'injustice et d'oppressions qu'elles ont fini par céder et se
transformer en leur contraire.
Tout ce que la morale réprouvait, tous les vices se sont transformés en
vertus...Le vol, la traitrise, le mensonge, pour ne citer que ceux-là, ont
envahi l'espace des valeurs. Et le dernier bastion de résistance à l'interdit,
est tombé mettant ainsi à nu les faiblesses du citoyen face aux hégémonies du
pouvoir.
Voilà pourquoi, la foi, la culture et les valeurs morales s'étant
affaiblies, la brèche par laquelle la violence s'est infiltrée s'est ouverte.
Peut-on alors vouloir appartenir à un Etat qui a bâti sa politique sur les
non-valeurs, qui a commuté les vices en vertus ?
La société mauritanienne était bâtie sur une universalité de codes éthiques
et de valeurs sociales qui lui donnaient sa dimension de respect et de
tolérance. Il y avait dans cette société une fierté et une dignité qui
prenaient leurs sources non pas dans l’appropriation matérielle, mais dans la
possession de l’éducation et du savoir. Cadres et repères de l’homme en
société.
Une société matériellement pauvre et spirituellement gigantesque.
Cette société où la parole était d’or et où l’attachement se faisait plus à
la personne elle-même, à son origine, à son savoir, à son éducation qu’à ses
biens et ses atours.
Cela s’est effrité et c’est la jeunesse dans son éducation qui en a pâti. C’est
ainsi qu’une frange importante de cette jeunesse ne croit plus au savoir, ni à
l’éducation mais à l’enrichissement facile et aux passe-droits. Une jeunesse
arriviste qui veut brûler les étapes de l’éducation et du savoir pour accéder
aux emplois et aux postes qu’elle ne mérite pas. Peut-on le lui reprocher si
les 20 à 30 ans d’aujourd’hui n’ont ouvert les yeux que sur un Etat qui
encourage les non-valeurs ?
Elle est entrée dans une société de dissensions,
d’agressivité partisane, de corruption de népotisme, d’inimitié, d’esprit
revanchard et d’intolérance. Pouvait-elle désormais bâtir un avenir à travers
le travail honorable et l’emploi mérité ? »
Les conséquences en sont une perte de repère d’une jeunesse sous l’impact
d’une société qui a adopté les non-valeurs en vertus. Et qui en voyant que l’on
détruit les écoles pour bâtir à leur place des commerces ne peut qu’être
confirmée dans son attitude : le savoir ne vaut pas une boutique.
Il y a donc un travail de fond à faire pour que l’emploi puisse se
concevoir non plus en tant gratification, mais en mérite. Et seule l’éducation
peut enraciner durablement cet esprit. Or l’Education est en délabrement
avancé.
L’emploi-campement.
L’emploi est d’un autre côté détruit par l’esprit tribal et clanique.
L’emploi est devenu un campement.
Ainsi le bénéfice d’un emploi entraine pour son titulaire l’obligation de
prendre en charge, directement ou indirectement, toute sa famille au sens
large, en somme sa tribu. Celle-ci ne se fait pas prier pour venir demander
aides et appuis et cela se transforme en stationnement permanent des cousins et
cousines au domicile de l’employé. Ce qui fait que ce dernier se retrouve pris
en otage (humainement, matériellement et financièrement) et son emploi devient
alors un calvaire. D’où l’impossibilité de travailler (absentéisme, activité
parallèle de subsistance etc.) avec l’impact que cela peut avoir sur l’entité
au sein de laquelle il travaille (administration publique/entreprise privée).
Ainsi, l’emploi même obtenu, ne sert ni celui qui l’obtient, ni l’entité
qui le lui octroie. L’emploi n’entraine pour l’employé, ni autonomie
financière, ni capacité à investir dans son propre foyer, ni éduquer ses
propres enfants, ni même prétendre à son propre épanouissement.
L’emploi-campement pénalise la jeunesse, l’économie et le développement. Il
décourage toute volonté de travailler et encourage l’oisiveté, le défaitisme et
le désœuvrement.
Le facteur exogène
Si le chômage est endémique en Mauritanie, ce n’est pas forcément que
l’emploi n’existe pas. Une étude de la capacité d’absorption du tissu
entrepreneurial en Mauritanie montrerait sûrement que beaucoup d’emplois
peuvent être pourvus et que les entreprises peuvent dans leurs programmes de
développement et de croissance, recruter. Comment se fait-il alors que le
chômage persiste dans une proportion aussi importante d’une année sur
l’autre ?
L’emploi-compétence.
Toute entreprise qui se respecte, considère le facteur humain comme une
richesse pour sa croissance et son développement. Quand elle recrute, elle
réalise un investissement. La ressource humaine recrutée est un levier de sa
stratégie de conquête des marchés, de l’accroissement de son profit, de son
expansion économique. En somme de sa vision commerciale et industrielle.
Elle ne recrutera donc que l’employé qui pourra réaliser la charge de
travail, en connaissances scientifiques, savoir technique et technologique,
expérience et savoir-faire. En somme, un employé muni des références et des
qualifications requises pour le poste.
C’est autant dire donc que l’entreprise qui investit dans cette ressource
humaine s’attend à recevoir en retour le fruit de cet investissement. Il n’est
nullement question de recruter une personne incompétente ou qui serait une
charge. Pour éviter cela, elle impose un filtre de recrutement qui lui
permettra de recruter le profil le plus conforme possible à l’emploi qu’elle
veut remplir.
Ce filtre comprenant plusieurs étapes qui vont du statique (vérification
des diplômes et certifications/de l’expérience) au dynamique (tests/interview/mise
en situation), en passant par l’information du postulant (expression de
motivations/termes de références/cahier des charges/engagement.).
C’est autant dire que la résorption du chômage en Mauritanie se heurte à ce
filtre qui écarte les faux diplômés, les trafiquants d’influence, la corruption
et les passe-droits.
Or en Mauritanie, beaucoup de demandeurs d’emploi exhibent de faux diplômes,
non pas de qualification et ne recherchent pas les emplois dynamiques à valeur
ajoutée créée par le savoir et la connaissance. Ils recherchent les emplois
« stables », ceux des bureaux administratifs, de l’inertie et de
l’improductivité. C’est la raison pour laquelle l’administration publique
mauritanienne regorge de faux diplômés expliquant par là même « les
performances » qu’on lui connait.
Le filtre de recrutement des entités commerciales et industrielles privées ne
pouvant souffrir l’incompétence, (car ce serait un « suicide » pour leurs
profits, et leur croissance) , ne participent pas (sauf sous contrainte et
trafic d’influence du pouvoir) à la résorption du chômage en Mauritanie.
S’il y a donc un chômage structurel en Mauritanie, ce n’est pas que
l’emploi n’existe pas ni que les entreprises ne peuvent pas créer de l’emploi,
c’est parce la structure même de ce chômage ne répond pas à la définition de ce
dernier. Mais à une collection de demandeurs d’emploi qui comprend une partie
importante d’opportunistes et de falsificateurs qui n’y ont pas droit.
Il serait donc important qu’une véritable politique d’investigation et de
répression des faux diplômes et qualifications soit entreprise par l’Etat à
travers les structures des ministères de l’éducation, de l’enseignement
supérieur et de l’emploi pour éradiquer cette criminalité, qui prive les vrais
diplômés, les personnes qualifiées de l’emploi auquel elles prétendent.
Enfin, même lorsque le diplôme est réel et délivré par une institution d’enseignement
de la place, son porteur ne dispose pas du savoir qui doit l’accompagner.
Ceci est dû à la médiocrité de l’enseignement
en Mauritanie, aux diplômes délivrés sans que le niveau requis ne soit atteint.
Ainsi, un important pourcentage du chômage en Mauritanie est constitué par
cette catégorie.
Si, donc, l’on soustrait de la masse des chômeurs, les faux diplômes, les
porteurs de diplômes sans le niveau requis par leur diplôme, la masse des chômeurs
en sera drastiquement réduite.
L’emploi-profession
La première des mesures à prendre pour promouvoir l’emploi, c’est d’abord
et, avant tout, de procéder à un changement de mentalités à propos des cursus
de formation porteur d’emploi pour l’avenir.
Ainsi les formations classiques longues (licence/masters/doctorat) et
généralistes (droit/économie/gestion etc.), sont souvent pénalisante pour le
diplômé à la recherche d’emploi.
En effet ce genre de cursus outre le temps qu’il demande, nécessite des
emplois spécifiques et de hautes rémunérations, or le rendement de l’employé n’est pas immédiat. Celui-ci
nécessite des apprentissages et des stages etc. qui peuvent durer longtemps.
Or, à moins que ce ne soit une administration publique (non pénalisable pour
inefficience ou inefficacité), une entreprise privée requiert l’opérationnalité
immédiate de son employé. Car chaque instant consacré à un quelconque
apprentissage est, pour elle, un manque à gagner. Elle a donc besoin d’un
savoir et d’un savoir-faire qui participerait immédiatement à la création de
richesse et de croissance.
Il faudrait donc pour booster l’emploi en Mauritanie, mettre en place une
véritable politique de la formation professionnelle et lui affecter les moyens
nécessaires.
Ce sont les petites et moyennes entreprises qui sont le véritable tissu de
l’économie d’un pays et de sa croissance. La formation professionnelle pourra
fournir un savoir et un savoir-faire de métier qui permettra à son détenteur
d’être immédiatement opérationnel soit par installation à son propre compte
soit mise au service d’entreprises de la
place.
La formation professionnelle, en ses deux niveaux professionnels (BTP et
BTS) pourra pourvoir l’économie en emplois à forte valeur ajoutée.
Beaucoup d’entreprises venant s’installer en Mauritanie, ne trouvent pas la
main d’œuvre moyenne qualifiée (comptabilité/sécurité/maintenance etc. etc.),
qui constitue pour elles la charpente même de leur fonctionnement.
L’emploi-opportunité
Il est nécessaire d’entrer dans l’ère du numérique et promouvoir la
formation sur les connaissances techniques et technologiques nouvelles. Ces
dernières offrant des opportunités d’emploi inégalées.
En effet, l’économie numérique accapare aujourd’hui le marché mondial et
les nouveaux métiers sont en expansion. Elle le fait à travers les certifications
et les métiers du web.
D’autre part, le
développement des certifications apporte une forte employabilité des jeunes et
ne nécessite souvent que des études secondaires du premier cycle.
Ainsi aujourd’hui
un jeune de niveau brevet secondaire et qui obtient après une formation (deux à
trois mois) une certification demandée par les entreprises a plus de chance
d’être recruté qu’un ingénieur ayant fait 6 ans d’études après le bac.
Il en est ainsi
par exemple des certifications professionnelles, telles que le MCSE (Microsoft
Certified Solutions Expert) ou MCDBA
(Microsoft Certified Database Administrator) ou encore le RHCSA (Red Hat
Certified System Administrator) etc.
Mais les
certifications sont multiples et couvrent tous les domaines. Beaucoup de
centres professionnels se sont spécialisés dans leur passage et leur
délivrance.
Il en est ainsi aussi des métiers du web qui sont à forte valeur ajoutée
pour l’entreprise et qui ne nécessitent que des formation courtes (tel que
Community Manager, fullstack developper, digital marketer, e-commerce, trader
on line etc.)
En définitive, si le chômage en Mauritanie persiste, et que sa gestion par
les pouvoirs publics laisse à désirer, c’est parce que la dynamique propre qui
l’anime répond à des facteurs endogènes et exogènes qu’il convient de saisir,
de traiter et d’en extraire les solutions adéquates.
A la question donc « l’emploi en Mauritanie: pour quoi faire ? »,
la réponse est : « en faire l’instrument de promotion sociale de
l’être à travers un savoir maîtrisé au service développement économique du pays. »
Faudrait-il , cependant, pour que justice pour l’emploi soit rendue, distinguer le chômeur
de celui qui ne l’est pas. Séparer la graine de l’ivraie.
Le chômage tue…la jeunesse, espoir de la société.
Pr ELY Mustapha
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