lundi 20 mai 2013

Homosexualité programmée

 

Obsolescence programmée de l’enfance équilibrée

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Dans cette école à majorité d'enfants adoptés par des couples homosexuels, le directeur, assis en bout de table a, depuis une vingtaine de minutes une folle envie de quitter la salle. Cela fait vingt minutes qu’il n’arrive pas véritablement à comprendre ce que ses collègues, profs d’écoles, ont derrière la tête ni même où ils veulent en venir.

« Le petit Vincent  en CP2, s’exclame la prof d’arithmétique, m’appelle monsieur et quand je lui dis qu’il doit m’appeler madame ; il fait la moue et me jette un regard comme s’il ne comprenait pas et qui semblait dire « pourquoi ? ». Chez lui son père c’est sa mère. Alors ?

« Moi, ce qui m’inquiète renchérit aussitôt le prof de français, c’est la petite Josée, elle n’arrive pas à assimiler la conjugaison des verbes et s’emmêle dans les accords en genre. Elle me dit que son papa, qui est aussi sa maman…enfin sa maman qui est son papa sont les mêmes. Donc le masculin est inutile à « conjuguer », puisque les deux sont (conjugalement) identiques. »

« Je n’arrive pas à faire comprendre à mes élèves ce qu’un foyer veut dire, s’exclama l’éducatrice. La notion de père et de mère est confuse. «  Une mère ça a une barbe ? », me demande le petit François. Désemparée, je lui réponds, oui, si ta « mère » est un homme. Alors il me dit alors j’ai deux mères ... “

« Il faudrait dire que la situation est beaucoup plus critique dans les classes supérieures, fait remarquer le prof de CM2. Dès l’entrée en salle de classe, les enfants se regroupent suivant leur sexe. Les filles avec les filles et les garçons avec les garçons. Leur éducation, à travers leur adoption par des couples gays leur a transmis une forme de discrimination involontaire. La préférence qu’ont les filles pour les filles en classe, n’exclue cependant pas les garçons mais ils se sentent mieux entre eux. »

« Les filles adoptées par des couples masculins ne dissimulent pas un véritable besoin de « maternité », c’est alors qu’elles se replient vers les autres filles à la recherche de « je ne sais quoi » me dit l’une d‘entre-elle. Je crois que ce « je ne sais quoi » ; n’est probablement que la recherche d’une présence maternelle. »

« Mais dans notre école il y a quand même des enfants à parents biologiques ou adoptants hétérosexuels, quel est alors leur comportement ? Demanda le directeur de l’école. »

« En début d’année où les enfants cherchaient à se connaitre, répondit la surveillante générale de l’école, la situation n’avait rien de particulier, jusqu’au moment où les enfants commençaient à se parler. « T’as pas de papa ? », « T’as pas de maman »? « C’est toujours ton père qui vient te chercher, t’as pas de maman ? ». Les enfants adoptés par des couples hétéros ne cachaient pas leur gène et souvent s’isolaient des autres pour éviter ces questions. A la fête des mères et celle des pères, ou des anniversaires les invitations ne pleuvaient pas. Les enfants de couples hétéros sont très peu portés à aller rendre visite aux enfants adoptés par des couples homos, non pas parfois qu’ils ne le veulent pas mais parce que leurs parents y mettent un bémol. »

Des parents interrogés affirment que c’est  « indécent »de laisser son enfant chez un couple gay. Il risque d’être  « choqué »ou au pire en revenir avec un comportement « bizarre ». Il risque de prendre de la « graine homo ».

« Vous n’avez pas dans vos classes des copains fille-garçon, demanda  le Directeur de l’Ecole? »

« Si, répond l’Educatrice, mais ils se sentent marginalisés et finissent par se cacher pour se voir; c’est en tout cas ce qui ressort de mes observations répond l’éducatrice. »

                                                                                               ******

Ceux qui lisent cet article ont bien entendu compris qu’il s’agit d’un conseil de classe fictif. Cependant, il se pourrait bien que dans le futur proche de telles interrogations se poseront suite à l’application de la loi sur le « mariage pour tous » et notamment son volet relatif à l’adoption.

En laissant de côté les conjectures, il y a un constat qui va modeler l’avenir et la personnalité d’enfants adoptés : leur adoption par un couple homosexuel (masculin ou féminin).

Cette adoption ne va-t-elle pas avoir des conséquences imprévisibles sur le comportement de l’enfant ?

L’enfant (fille) adopté par un couple homosexuel male ne va-t-il pas rechercher ce qui est naturel chez elle le besoin d’une mère (présence et tendresse maternelle) ? Elle aura donc à orienter son affectif vers les filles. D’où une homosexualité femelle possible.

De l’autre côté, le garçon adopté par un couple homosexuel femelle ne va-t-il pas rechercher ce qui est naturel chez lui : le besoin paternel (présence et exemple paternel) ? Il aura donc à orienter son affectif vers les garçons pour combler ce manque. D’où homosexualité male possible.

Ainsi tant pour la fille que pour les garçons adoptés, le manque affectif sera réel et déclenchera probablement une homosexualité programmée.

En fait la loi sur le  « mariage pour tous » risque de produire les effets contraires de ce qui attendu. Elle n’aura pas eu pour objectif de réduire les inégalités et les discriminations envers les homosexuels mais aura contribué à déstabiliser les structures familiales d’une société et , tout en constituant une atteinte flagrante au droit de l’enfant, d’avoir un foyer naturel de père et de mère, l’aura condamné pour le futur à devenir homosexuel sinon à vivre dans un environnement homosexuel qui ne sera pas sans conséquences sur lui.

De ce point de vue, la loi sur le « mariage pour tous », notamment sur son volet « adoption » serait-elle un véritable instrument d’homosexualité programmée pour les générations futures ? Et si le Conseil Constitutionnel a lié cette adoption au « seul intérêt de l’enfant », il est des intérêts naturels issus de la nature même de l’homme, avoir un vrai père et une vraie mère que ni le législateur, ni le politique n’a à en juger. Cela ressort de la nature humaine et des fondements humains de la société et tout acte contre-nature, législatif fût-il, est une atteinte flagrante à une éthique universelle qui transcende les nations : l’humain, être issu et se développant dans un foyer homme et femme.

Certes, l’homosexualité existe dans la nature. Reconnaître légalement aux homosexuels leurs droits à une vie de couple permettant l’entraide et le soutien ainsi que les droits attachés à la vie en commun, n’est pas en soi une « hérésie » pour tout esprit laïc. Le droit modelant l’évènement, le consacre aussi quand, socialement, il s’impose.

Cependant lorsque le droit devient un instrument d’aliénation de droits de groupes (notamment faibles et vulnérables, ici les enfants) au nom de droits d’autres groupes, il en résulte pour la société des conséquences incalculables. Ainsi reconnaitre aux couples homosexuels le droit d’adoption est une atteinte flagrante aux droits de l’enfant. Car le droit d’adoption concerne davantage le devenir de l’enfant lui-même que le manque de « paternité ou maternité » du couple adoptant.

Hélas ! L’enfant n’est pas consulté dans cette loi sur le mariage pour tous (le pourrait-il si ce n’est à travers un référendum national ?). Les enfants (notamment mineurs) sont alors sacrifiés aux intérêts politiques « majeurs » du moment.

Comme le disent si bien les détracteurs de la loi sur le mariage pour tous, un enfant a besoin d’un foyer naturel, d’un père et d’une mère. Le confier à un couple d’homosexuels (homme-homme/femme-femme), détruira dès son plus jeune âge la notion même de famille (qui se définit par les qualités naturelles d’une mère et celles d’un père) qui lui transmet son être et sa sensibilité (garçon ou fille) ; et au-delà détruira la conception même de société et de son propre équilibre humain.

Comme pour l’enfant biologique d’un couple, l’enfant adopté a droit à un père et une mère adoptants. La loi sur le mariage pour tous dans son volet adoption est un instrument de développement d’une homosexualité programmée.

Si le législateur français a adopté la loi sur « le mariage pour tous », il n’a pas échappé à sa composition politicienne d’une législature qui l’ y a poussé contre toute logique sociétale et si les sages de la République, s’en sont tenus au formalisme des droits de l’homme et au respect de la constitution, ils ont depuis longtemps oublié qu’il y a un droit naturel qui aurait pu les empêcher de valider une disposition sur l’adoption en se dissimulant sous l’hypothétique argument de « l’intérêt de l’enfant ». Sans père et mère adoptifs, quelle que soit la décision du service social de l’enfance, qui va placer l’enfant, son premier droit est d’être adopté par un couple hétérosexuel, cette loi a, hélas, porté atteinte à ce droit et remis en cause les fondements même de la société.

L’homosexualité naturelle, doit donner des droits de protection au couple homosexuel dans ses membres et ses biens. Cependant elle n’ouvre aucun droit à une adoption qui par définition doit se faire dans un milieu familial naturel, père (au masculin), mère (au féminin). Dans l’adoption d’un enfant pas des homos on sacrifie l’affectif de l’enfant et la construction de sa personnalité (par le père et la mère de concert) au besoin d’une « paternité » ou d’une « maternité » homosexuelle contre-nature.

Et il n’est nulle part démontré que l’homosexualité n’est pas favorisée par l’éducation et l’environnement familial de croissance et de développement de l’enfant. Alors la loi véhicule une homosexualité programmée. Et si l’homosexualité est une acquisition génétique, alors la loi a fondamentalement porté tort à l’enfant adopté puisqu’elle lui a enlevé le droit d’avoir un foyer pour son développement naturel.

Homosexualité programmée, obsolescence programmée de l’enfance équilibrée.

Pr ELY Mustapha

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Poésie de la douleur.