mercredi 12 septembre 2007

Pour une Mauritanie plurilingue





Esquisse d’une solution



1. La pratique de la solution

Les constats :

- La langue française est une langue étrangère et ne peut servir de langue officielle.
- Les langues nationales vue leur pluralité ne peuvent jouer le rôle de langue officielle
- La Langue arabe est une langue parlée par une majorité de la population
- La langue arabe peut jouer le rôle de langue officielle
- La langue officielle et les langues nationales se doivent d’être apprises par tous les Mauritaniens

Les impératifs :

- La langue officielle, l’arabe doit être obligatoirement enseignée à tous le mauritaniens
- Les langues nationales doivent être obligatoirement enseignées à tous les mauritaniens.

Les objectifs :

- Tous les mauritaniens doivent utiliser dans leurs relations officielles la langue arabe
- Tous les mauritaniens doivent à terme parler toutes les langues nationales.

Les moyens :

Mettre à contribution le système éducatif et l’enseignement pour asseoir une politique de maîtrise aussi bien de la langue officielle, l’arabe, que des langues nationales.
Ainsi la langue arabe sera obligatoire pour tous les cursus d’enseignement (primaire, secondaire, universitaire et professionnel). Tous les mauritaniens apprendront obligatoirement la langue arabe. Cette obligation d’enseignement de la langue arabe est accompagnée des mesures suivantes :

- Programmation d’une langue nationale obligatoire à enseigner pour tous les mauritaniens, à côté de la langue arabe (même charge horaire, même coefficient).

- A chaque cycle d’enseignement sera affecté l’enseignement d’une langue nationale obligatoire . Une langue nationale au cycle primaire, une seconde langue nationale au premier niveau cycle secondaire (collège), une troisième au second niveau du cycle secondaire programmée etc.

Par ce moyen le Mauritanien scolarisé qui aura terminé l’un quelconque de ces cycles (primaire, secondaire etc.) aura appris la langue arabe, langue officielle, et une, deux ou trois langues nationales. A l’université, l’apprentissage des langues sera approfondi de façon équivalente.

Résultats :

- Le Mauritanien, pourra à chaque étape de son cursus éducatif apprendre une langue nationale et en fin de parcours, il sera plus à même de dialoguer avec ses compatriotes dans leur propre langue.
- Les craintes de « discrimination » et « d’assimilation » à travers le choix de la langue arabe disparaîtront par elles-mêmes. Car chaque mauritanien est obligé d’apprendre la langue de son compatriote et finira par l’adopter.
- Après quelques années de ce régime d’enseignement des langues, la langue arabe, langue officielle, sera parlée par tous les mauritaniens et l’utiliseront pour tous leurs actes officiels et les langues nationales seront, avec l’arabe, les langues du peuple parlées par tous.
-
2. La théorisation de la solution

Si l’on veut théoriser cela pour plus de visibilité on dira que grâce à cette stratégie le processus des langues en Mauritanie suivra trois étapes principales en partant d’une situation d’origine.

Avant la réforme (situation d’origine) : actuellement la langue arabe ne touche pas les negro-mauritaniens tout comme les langues nationales ne touchent pas les arabes mauritaniens. Ces langues évoluent dans deux sphères sociales séparées. Ce qui éminemment négatif pour l’unité et l’intégration nationale de communautés ayant le même destin.


Au Début de la réforme : D’abord, destiner la langue arabe à être une langue « horizontale » devant assurer la communication entre tous les mauritaniens (langue officielle). Transcendant les communautés. Ensuite, présenter les langues nationales comme étant des langues « verticales » ne touchant que les communautés qui les parlent. Le système éducatif va donc assurer l’interpénétration des langues à travers leur apprentissage obligatoire pour tous les mauritaniens.




En cours de réforme : lorsque les premières générations auront terminé le cursus de l’école primaire ou du collège. La tendance va aller dans le sens de « l’horizontalité » des langues nationales pour rejoindre la langue arabe et auront tendance à devenir des langues parlées par tous.




A la fin de la réforme : Application complète de la reforme aux premières générations de scolarisés. Les langues nationales auront acquis la même « horizontalité » que la langue arabe. Elles seront parlées par tous les mauritaniens en même temps que la langue arabe.


Si cette réforme est appliquée sur une période de 10 (pour ses premiers résultats) à 18 ans (pour un résultat définitif) , alors à la fin de cette période, on aura une Mauritanie plurilingue, aux couches sociales mieux intégrées entre-elles à travers le dialogue car l’apprentissage des langues aura facilité la communication. Toutes les langues seront les langues de tous le Mauritaniens.



Simple Simulation :




Mes convictions personnelles :

Après la période de réforme, il sortira du système éducatif une génération de mauritaniens qui parle indifféremment ses langues nationales accroissant ainsi ses capacités de dialogue, de tolérance et de fraternité. Chacun découvrira la langue de l’autre et chacun saura que sa langue est équivalente en richesse en humanisme et en sensibilité à celle de l’autre. Alors il l’adoptera, l’apprendra davantage et c’est là où nous arriverons à une Mauritanie plurilingue où tous ses enfants auront compris la valeur du proverbe : « qui ignore une chose a tendance à la haïr ».



Pr ELY Mustapha

20 commentaires:

  1. C'est vraiment extraordinaire cette solution professeur. Merci et encore mille merci!

    Voilà qui donnera dans quelques années à toutes nos langues leur place dans la société et leur rôle de ciment national.

    Je souhaite vivement que vous soyez décideur en Mauritanie car je suis certaine que vous appliquerez ce programme.

    C'est la première solution à nos langues en Mauritanie que je trouve logique, bien étudiée et certainement la plus adaptée.

    Merci encore professeur vous êtes bien équivalent à votre bonne image.

    salutations et ramadan mabrouk.

    MH

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  2. Je suis d'accord avec vous Pr ELY sur toute cette solution. Mia vou sne parlez pas de la langue française. on va l'enseigner?
    Merci

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  3. Cher Prof,

    Brillant comme d'habitude, no question about that. Mais vous touchez un sujet très sensible et c'est comme vous avez déjà decidé que l'arabe est seule a être considerée comme langue officielle. Ma réaction a cette excellente "provocation" dans 1 jour parceque pour débattee avec vous, il faut des arguments. A bientôt donc.Sayanora

    Un sarakollé pas arabe ou berbère pas arabe ou un wolof pas arabe ou an halpular tête dure difficile à arabiser

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  4. Prof Ely,

    A la lecture du document ci-dessous, il y a a être dégouté des langues si elle sont la cause des prejudices causés par les victimes des 'epurations', consequence aussi de l'intransigeance de quelques 'victimes' qui n'ont pas realise qu'en poussant trop la corde 'apartheid', le camp nationaliste allait fabriquer quelque chose. Sans oublier les FLAMs qui avaient fabrique des choses. Espere que les deux camps n'ont plus rien à fabriquer et qu'on va resoudre cette question de langues une fois pour toutes. Je suis quand meme inquiet avec la predominance de l'arabe qui ne crée que le chomage. Le pulhar, le wolof et the soninke ne te permettront pas d'avoir un boulot dans l'administration, a forte raison avec woodside ou coca cola.

    http://data1.blog.de/media/937/1965937_c194819766_d.pdf

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  5. BRAVO PROF
    Voila une belle démonstration de votre talent de pédagogue.
    Cependant je ne suis pas complétement d'accord avec vous.
    Cesrtes les langues nationales peuvent etre enseignées mais seulement au primaire pour permettre aux jeunes et moins jeunes de pouvoir communiquer.
    A partir du collège, une attention particulière doit etre accordée aux langues étrangères notamment le Francais et l'anglais.
    A partir du secondaire les langues étrangères doivent prédominer et l'arabe reste une voie pour ceux qui jugent utile de l'apprendre ou de se perfectionner.

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  6. merci prof Ely pour votre idee geniale:
    cependant pour que toute la jeunesse plus precisement nos enfants puissent communiquer entre eux TRES TOT je propose que l'enseignement des trois langues nationales soit reparti en trois cycles du primaire cad commencer les 2 premieres annees avec le pular puis le soninke et enfin le ouolof.pour ce qui est du français il faut à tout prix le remplacer par l'anglais pour une meuilleur ouverture du pays au developpement.
    ce n'est qu'une modeste idee qui demande d'etre vu et corrigee,
    encore une fois merci prof ely.

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  7. Dernier ano. Suis pas d'accord qu'on remplace le french avec l'english. Le français c'est une langue de communication regionale, tres utile. Je prefere qu'on s'occupe de l'arabe, français et anglais et que l'on laisse tomber les autres langues nationales. Seul un dictateur pourrait imposer un gars de l'iguidi d'apprendre le peuhl par exemple. Meme chose pour un sarakollé d'aprendre le Hassaniya des gens d'iguidi. Les langues nationales s'apprennent par contact. Ne faites pas l'amalgame: l'arabe c'est l'arabe et le hassaniya c'est le hassaniya

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  8. Bonjour,

    Une esquisse de solution et voilà que déjà les prises de position se mettent en évidence.

    C’est un signe de l’importance du sujet pour le pays et de l’intérêt que lui accordent les acteurs de la vie nationale.

    Toutefois, il ne s’agit pas dans cettte "esquisse" de la proposition d’un programme pédagogique (qui reste à déterminer dans ses détails et modalités) ni d’un plan éducatif (à moyen ou long terme), mais d’une solution qui fonderait une approche globale acceptable et acceptée en vue d’asseoir une véritable politique des langues en Mauritanie.

    En effet, plus que les techniques qui sous-tendent les moyens pédagogiques et éducatifs pour concrétiser cette politique, le plus important sont les cadres conceptuel (théorique) et pratique(réaliste) qui doivent servir à justifier, dans un Etat démocratique le choix de cette politique et l’adhésion qu’elle nécessite.

    L’expérience passée des « politiques des langues » en Mauritanie a montré l’absence de ces cadres nécessaires à émuler la participation des populations. Ce furent des politiques « parachutées » par des régimes plus soucieux de gérer un existant partisan que la volonté d’un peuple.

    Or la politique des langues comme toute politique qui interfère avec une composante (culturelle, linguistique) de l’identité d’un peuple, d’une ethnie ou d’une race ne peut être l’affaire de quelques uns tiendraient-ils les rênes du pouvoir.

    Il faudrait que cette politique trouve sa justification dans la conviction de chacun, dans le consensus de tous, dans la responsabilité nationale de mener à bien une politique des langues sans faille et surtout dans une paix des consciences qui est plus à même d’estomper dans les esprits cette crainte de « l’assimilation » , de la « ségrégation culturelle »cultivée par certains au profit de buts inavoués.

    Si cette esquisse de solution pouvait aider à cela alors elle aura atteint sont but.

    Pr ELY Mustapha

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  9. Pas si vite Prof. J'arrive après avoir lu attentivement votre contribution à cet important débat. A demain ma reponse

    Un sarakollé pas arabe ou berbère pas arabe ou un wolof pas arabe ou an halpular tête dure difficile à arabiser

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  10. Je remercie le Pr. ELY Mustapha d’aborder ce sujet des langues dans notre pays car il est à la base de la question dite nationale.
    L’esquisse de solution développée si bien ici me paraît l’idéale.
    J’ai par contre quelques remarques à faire.
    Le produit « idéal » de cette école du brassage ethno-culturel, si on peut dire, sera celui qui aura fait tout le cursus jusqu’à la terminale, ce qui ne sera que le cas, peut être, du ¼ environ des enfants.
    Le fait qu’il faut apprendre 4 langues plus 1 à 2 langues étrangères (soit 5 à 6 langues en tout) fait qu’il y a un risque de dispersion (donc de non apprentissage) et de temps pris sur les autres matières qui sont quand même l’objectif aussi de l’enseignement et doivent participer pour au moins 75% du temps imparti à l’éducation surtout pour l’enseignement secondaire (collège et lycée).

    A partir de cette esquisse de solution et en tenant compte des éléments ci-haut, on peut faire les propositions suivantes :
    - L’arabe, langue officielle, obligatoire pour tous dès le primaire.
    - Une langue nationale obligatoire parmi les 3 suivantes (poular, soninké et wolof) pour tous dès le primaire.
    - Une langue étrangère parmi les 2 suivantes (français et anglais) obligatoire dès le primaire et l’autre langue étrangère dès le secondaire.
    Ainsi tout enfant apprendra l’arabe, une langue nationale qui n’est pas l’arabe et une langue étrangère, et ceci dès le primaire, ce qui intéressera presque 80% des enfants mauritaniens (taux de scolarité).
    Au secondaire, la priorité doit être à l’enseignement général avec une 2ème langue étrangère, permettant à l’enfant de connaître des horizons nouveaux dans le monde globalisé qui sera celui des décennies à venir.

    Par ailleurs, l’enseignement ne doit pas être le seul creusé où les enfants se rencontrent.
    Les activités de jeunesse (colonies de vacances, échanges entre régions, familles d’accueil d’éthnie différente ...), le sport, les associations etc. sont aussi des lieux de rencontres et de brassage sans communes mesures.
    Il ne s’agit pas seulement, à mon avis, d’une politique de l’éducation pour laquelle des états généraux sont sans doute nécessaires mais d’une politique d’ensemble avec une vraie volonté de coexistence sans laquelle rien ne sera possible quelles que soient les mesures prises.

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  11. Professeur,

    Les propositions que vous faîtes sont réalistes et répondent bien à ce que l'état doit faire pour changer la situation des langues. Votre solution évite les extrémisme et pose sans détours ce qu'il faut faire et maintenant.

    Juste un point: vous dîtes que la français est une langue étrangère et ne peut être une langue officielle. Quelle place lui voyez vous dans l'enseignement en Mauritanie?

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  12. Prof Ely pourquoi vous ne faîtes pas un group et envoyez cette poposition au président? C'est très intéressant ce que vous avez écrit.
    Lidiam

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  13. snicerement, cher prof votre proposition merite reflexion et etudes.
    mais cher prof nos freres flams n'accepteront jamais la langue arabe comme langue officielle, car ils ne veulent pas de solutions aux problemes qu'ils ont cree a la mauritanie.

    reellement la seule solution pour eux et jusqu'a aujourd'hui ils n'ont pas eu encore le courage de le dire, c'est de créer un pays à l'image d'israel ou tous les peuhls du monde doivent y immigrer.

    cher prof tu es originaire d'aioun, et tu ne connais peut etre pas ces flams et combien ils sont racistes et refusent toute forme ou solution de vivre dans une mauritanie juste, democratique pour tous les mauritaniens

    abdellahi ould soueilem

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  14. cher prof
    quand vous dites que tout mauritanien doit parler l'arabe et tout mauritanien doit parler nos langues nationales,moi je rajoute que tout cadre mauritanien doit parler l'anglais comme langue d'ouverture et non le français car comme vous le savez plus que moi quand on ne parle pas convenablement l'anglais il devient impossible d'assister aux congres scientifiques donc à dieu les formations continues et autres.

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  15. A propos de la langue française:

    A la langue française nous lie une relation historique. Celle d’un passé colonial qui imprégna si bien nos consciences et notre vécu que le français en devînt la langue de tout le monde.

    L’enseignement tout entier ne se dispensait qu’en cette langue et l’arabe fut toujours considéré comme langue littéraire apprise comme une langue « hors-zone ». L’intérêt qu’on lui portait s’apparentait davantage à une curiosité qu’à une langue du savoir pérenne.

    L’environnement des années soixante et soixante-dix s’y prêtait merveilleusement. La langue française bénéficiait de la logistique des centres culturels français fort dynamiques, d’une jeunesse toute acquise, par formation, à la langue française , de ressources bibliographiques et périodiques en langues française à profusion. Même la bande dessinée a fortement contribué à l’apprentissage de cette langue par des générations entières. Cette microstratégie culturelle française fut fortement appuyée par les pouvoirs publics qui recevaient en contrepartie la manne financière de l’aide française au développement, des fonds de soutien à la francophonie, de l’aide bilatérale soutenue allant de l’académique à l’infrastructure etc.

    C’est autant dire que le Français s’est enraciné durablement en Mauritanie et ce n’est pas une mauvaise chose qu’une langue soit apprise. Et il convient d’ailleurs d’encourager la maîtrise des langues clefs d’ouverture sur le monde, sur les cultures et sur les peuples. Toute langue véhicule en elle-même cette tolérance que l’on acquiert vis-à-vis de l’autre quand on parle sa langue.

    Toutefois, il est temps de ne plus considérer la langue française comme une langue de monopole sur l’espace d’enseignement et du savoir en Mauritanie. Il faut qu’elle redevienne une langue à apprendre comme toutes les autres, sans obligation, sans préséance sur les autres langues.

    Ainsi, l’élève pourra choisir comme langue étrangère le français ou l’anglais ou l’espagnol ou toute autre langue disponible dans son cursus scolaire ou universitaire. Il est vrai, cependant, que l’Anglais est actuellement une langue mondiale dont la maîtrise serait un plus par rapport à d’autres langues.
    Il suffit pour s’en convaincre de lancer une recherche sur le net sur un sujet scientifique, littéraire ou autre et de remarquer que les résultats pour les ressources anglaises sont, dans leur densité, sans commune mesure avec celles disponibles dans les autres langues. Et si on pense développement, efficacité et ressources en perpétuelle évolution, la langue anglaise offre sans conteste bien plus d’atouts.

    Nous pensons donc qu’introduire dans l’enseignement en Mauritanie l’Anglais au même titre que le français serait éminemment bénéfique. C’est une question de planification à la charge des pouvoirs publics.

    Toutefois, il ne faut point se leurrer, l’enseignement des langues est tributaire de l’engagement des pouvoirs publics dans un processus de « coopération culturelle » financièrement profitable à l’Etat, comme c’est le cas de la Mauritanie avec la France.

    Aussi le poids d’une langue étrangère dans la stratégie éducative d’un Etat est moins tributaire de sa propre volonté que de ce qu’il reçoit en contrepartie.

    Pour introduire l’Anglais à la place du français en Mauritanie, il faut que le niveau de coopération culturelle anglaise ou américaine supplante( en aide, dons etc.) la coopération française.

    Et ça c’est une affaire d’Etat pas de stratégie éducative.

    Pr ELY Mustapha

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  16. Prof,

    Je ne comprends pas pourquoi vous voulez mettre coûte que coûte le français derrière l'anglais. Le français est la langue régionale (Maghreb-Afrique de l'Ouest). Il nous faut être capables de communiquer avec nos voisins. Faisons un effort pour l'arabe, le français et l'anglais. On a essayé les langues nationales sous Ould Haidallah, je crois, et les initiateurs de cette reforme etaient juste des personnes n'ayant pas beaucoup reflechi a cette initiative. Je ne sais pas s'il y a du nouveau depuis lors, à part le gain visible des nationalistes arabes sur ce front, avec le chomage que toute une generation connait aujourd'hui. Ceux qui n'ont fait qque l'arabe par volonté ideologique se retrouvent comme recrues potentielles des islamistes et des nationalistes casseurs de negres, au cas où il n'auraient pas eu du travail dans les differents ministeres. Vous savez pertinemment qu'en poussant l'arabe trop, nous sacrifieront plus les nnouvelles generations. Respectueusement. A-

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  17. cher A-,

    Je n'ai dans aucun de mes écrits voulu "mettre coûte que coûte l'angalais avant le français."

    J'ai simplement montré pourquoi le français est enseigné en Mauritanie (histoire, coopération française etc.)et pourquoi l'Anglais est devenu un outil de recherches (littéraires, scientifiques , tehnologiques culturelles etc. )permettant d'accéder à des sources de données internationales très importantes, outre qu'il est la première langue officielle de travail du monde.

    C'est un constat pas une prise de position.

    Et ce que vous dîtes en ce qui concerne le français comme langue de dialogue sous-régionale avec les pays de l'afrique subsaharienne est très vrai d'où son importance en tant que langue à enseigner dans le système éducatif. Rôle que joue l'arabe pour le dialogue avec les pays nord africains.

    Fraternellement

    Pr ELY Mustapha

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  18. ah prof j'aimerai savoir une chose est ce que le hassaniya c'est l'arabe? et dire que la majorité parle l'arabe c'est une personne etrangere à la mauritanie qui pourrait dire ça mais pas vous.
    désolé vous etes loin de la réalité.
    et si le hassaniya c'est l'arabe sa veut qu'on a pris une langue nationale pour en faire une langue officielle!
    donc en mauritanie on semble voir dans votre article qu'il ya que 3 langues nationales le poular , le wolof et le soninké.donjuan

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  19. Idem que pour le premier article sur les langues. Publiez tout ça sur Cridem, faites en profiter tout le monde,les gens bien, les gens de mauvaise foi, les ignorants, les dépassés, les belliqueux, les sensibles, les idéalistes, les arrogants,etc. Tout ce beau monde a énormément à apprendre par les bons soins de votre bénéfique plume. Merci.

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  20. mon cher Ely,
    quelle est l'importance d'apprendre une langue (nationale) si au finish elle ne sert que pour que les uns et autres l'adoptent à la fin de leur cycle puis basta
    quelle est la valeur ajoutée d'un tel investiment si au finish cette commuication n'est pas officielle. cela veut dire que demai le deptuté soninké, wolof ou peulth ne pourra pas parler à l'assemblée dans sa langue alors que le député maure pourra le faire sans problene meme si, vous connaissant honete donc conviendrait avec moi, la plus part d'entre eux parle hassaniya.
    avec tout le respect que j'ai generalement pour vos postings, vous etes en train de militer pour une assimilition des communautes noirs de Mauritanie.
    je m'attendais à ce que vous concluez par demander aux autorités d'utiliser selon les regions en plus de la langue arabe que vous imposez, une des langues nationales par exemple, le wolof dans le trarza, le poular dans le brakna et gorgol et le soninke dans le guidamakha en vue de faire participaer aux populations de ces regions dans la gestion de la cité.
    d'autre part, la mauritanie si arabe soit elle, ne peut se developper seulement par l'imposition de l'arabe sans une autre langue d'ouverture au monde. anglais ou francais.

    un de tes amis

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Pr ELY Mustapha