وجدت سكوتي متجرا فلزمته ..... إذا لم أجد
ربحا فلست بخاسر
وما الصمت إلا في
الرجال متاجر ..... وتاجره يعلو على كل تاجر
Lorsque ould Abdelaziz prit le pouvoir en renversant Sidi ould Cheikh Abdallahi, le leader de l’opposition de l’époque, Ahmed Ould Daddah n’a pas trouvé mieux que d’aller clamer qu’il s’agissait d’un acte de « rectification de la Démocratie ! ». Lui qui, quelques mois auparavant, était allé féliciter sidi ould cheikh Abdallahi pour son élection.
Il a ainsi cautionné un coup d’Etat
et s’en est allé négocier des accords de Dakar qui, aujourd’hui ont trompé tout
un peuple et avilissent toute l’opposition.
Messaoud Ould Boulkheir, quant à
lui, a failli durant sa villégiature au Maroc en 2008, par ses déclarations, déclencher
un incident diplomatique avec l’Algérie.
Aujourd’hui voici, que le leader
de L’UFP, Mohamed Ould Mouloud déclare à l’occasion de la tenue du congrès
extraordinaire du Polisario à Tindouf que « l’indépendance de la
Mauritanie ne sera jamais complète tant que le Sahara ne sera pas libre ! ».
Tout mauritanien serait sidéré
par une telle déclaration d’un représentant de parti politique, qui n’a ni autorité,
ni pouvoir pour limiter, même en esprit, l’indépendance de la Mauritanie, la déclarer
incomplète, ou même la lier à quelque autre
cause qu’elle soit !
Que la cause sahraouie soit juste,
que la cause palestinienne le soit aussi, la solidarité de fraternité n’impose
pas de lier l’indépendance de la Mauritanie à l’issue de ces combats.
Comprendra-t-on jamais que l’indépendance
de la Mauritanie, ne se négocie pas et que sa sacralité impose de la tenir pour
réalité non négociable et ne varie pas au gré du devenir d’autres peuples.
Si le comportement de ces
dirigeants-opposants prouve une chose, c’est qu’ils ne croient pas en la
Mauritanie, ni à son Etat ni à son peuple.
Qu’ils ne parlent donc pas au nom
du peuple et qu’ils se limitent à la portion de membres qui est sensée soutenir
leur parti. C’est la moindre des disciplines.
Que nos grandes gueules politiques
se taisent !
Depuis que les militaires sont
arrivés au pouvoir, des leaders d’une opposition (dont d’ailleurs l’assise
populaire se devrait d’être recalculée) se sont faits les porte-paroles d’un peuple
muet et se comportent en chantres du pouvoir (négociable) ou en une contre-diplomatie
(ambulante).
Aller sillonner les quatre coins
du globe pour soutenir les nobles causes, voilà qui est méritoire mais quand
dans son propre pays les causes non moins nobles sont bafouées (lutte contre la
misère, les inégalités, le racisme, le tribalisme, l’obscurantisme etc...etc...)
à quel stade se situe l’urgence ?
Que nos grandes gueules politiques
se taisent donc !
Chaque fois que l’un des
dirigeants de partis de l’opposition ouvre la bouche, on s’attend à une bourde.
En voilà un (ould Boulkheir) qui
voudrait modifier la constitution, pour élever l’âge de la candidature à la présidence
de la République afin «d’allécher » un autre opposant (ould Daddah)... pour
venir dialoguer ! Jouant ainsi le jeu du pouvoir auquel il n’est pas
lui-même désintéressé.
En voici un autre (Boidiel) qui
justifie sa précipitation vers le dialogue pour «évoluer vers une
réalité qui donne à tous l'opportunité d'exercer une démocratie saine,
transparente où les règles du jeu sont respectées et les droits et libertés
garantis. » ...Défense d’en rire !
Voici encore un autre (Med Jemil
Mansour) qui déclare :"Le FNDU croit au dialogue, veut le dialogue
mais pas n’importe quel dialogue". Syndrome de Dakar ? Allez
comprendre !
Toujours est-il que face à ces
grandes gueules opposantes (qui déclament et réclament en jouant au yoyo avec l’avenir
de la nation), le peuple est absent...de leur
médiocre course au pouvoir.
Le savent-elles, au moins ?
Pr ELY Mustapha
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Bienvenue,
postez des messages respectueux des droits et de la dignité des autres. Ne donnez d'information que certaine, dans le cas contraire, s'abstenir est un devoir.
Pr ELY Mustapha