La vraie raison de la convocation de Messaoud par le service des visas de l’ambassade de France
Ould boulkheir ne veut pas aller à l’ambassade de France prendre son visa. Messaoud refuse de se plier à une requête de l’ambassade de France pour pouvoir aller en France. Car aller en France sans visa, ce n’est pas possible, même quand on est Président d’une Assemblée nationale. Cependant sur ce blog on s’interroge souvent sur les choses sur lesquelles les autres ne s’interrogent pas pour pouvoir les compléter ; sinon nous dirions ce que tout le monde dit et nous n’aurions rien dit.
Cette « histoire » de visa pour Ould Boulkheir a soulevé un tollé général et une cacophonie tels que l’on n’entend plus que les sorties revanchardes et les envolées nationalistes à l’égard de la France.
La question que nous nous posons est un coupé-décalé par rapport à tout cela.
Que la France refuse de donner un visa à Messaoud c’est son droit, qu’elle le convoque pour lui délivrer le visa in personae, surtout s’il l’a demandé à titre individuel et non officiel, c’est encore son droit.
Pourquoi?
Parce que la France est un grand pays sur l’échiquier politico-socio-économico-financio-militaro-industriel international et la Mauritanie est aussi un grand pays mais sur l’échiquier tribalo-ethno-racio-betisio-corruptio-putscho-militaro-artisanal international. Il n’y a donc pas photo…de visa.
La question qui nous préoccupe donc n’est pas de savoir pourquoi la France ne peut pas octroyer un visa sans voir le demandeur. Mais de savoir pourquoi la France connaissant bien Messaoud, Président de l’Assemblée nationale, a-t-elle décidé de le convoquer ?
Et cela simplement pour que Messaoud viennent apposer son empreinte digitale sur la fiche de visa? Vous l’avez compris tout n’a pas été dit dans cette affaire.
Aussi pour vous vous, nous avons découvert la raison de cette attitude : La France veut savoir si Messaoud ould Boulkheir a encore des empreintes digitales !
En effet, ce que tout le monde ne sait pas (mais que nous savons bien entendu ici), c’est que, par le passé, l’ambassade de France ne demandait jamais à Ould Boulkheir de venir apposer ses empreintes digitales pour le visa car elle a toujours considéré qu’il n’en avait pas.
Pourquoi ?
Messaoud est un harratine et depuis des siècles qu’on fait travailler manuellement les harratines en Mauritanie, ils ont certainement les empreintes digitales des deux mains depuis longtemps effacées et probablement celles des pieds.
En fait, l’action de l’Ambassade de France est très louable, elle veut simplement vérifier si le premier des harratines s’est reconstitué ses empreintes digitales.
En effet Messaoud Ould Boulkheir n’est plus un harratine comme les autres depuis qu’il est entré dans l’opulence de sa fonction de Président de l’Assemblée nationale avec la fameuse bénédiction de Sidioca. Il est tellement au confort sur son perchoir qu’il a d’ailleurs pris des allures d’embourgeoisement qui l’ont plongé dans le silence et le confort sous le régime Sidioca, dont il n’est sorti qu’à l’occasion du dernier putsch pour négocier son maintien à son perchoir.
Nous écrivions il y a quatre ans déjà sur ce blog : « Quant à Ould Boulkheir, c’est une grande gueule, déclamant des principes et idéaux à tout vent. Son « dada » à lui c’est l’esclavage, son slogan « ne plus jamais plier l’échine ». Mais cela ne fait pas un président, surtout quand il ne pense qu’à lui-même dans une autosatisfaction béate.
En effet, ould Boulkheir a montré lors de son dernier « emploi » en tant que président de la chambre des députés ce que l’immobilisme veut dire. Nous nous rappelons que durant les 15 mois au perchoir il n’a pas pipé un seul mot. A telle enseigne d’ailleurs que tout le monde se demandait où il était passé ? Il n’est sorti de son mutisme qu’à l’occasion de sa villégiature au Maroc où il a failli déclencher un incident diplomatique avec l’Algérie. Que faisait-il durant ces quinze mois ? Il s’encensait dans sa demeure à coup de courtisans et d’abondance, alors que le pays souffrait la cherté de la vie et les émeutes à l’Est.
Ce mutisme, dont il ne sortit qu’après le 6 Août 2008, est révélateur d’une personnalité qui ne semblerait chercher à travers sa course politique que le bien-être personnel et les avantages qu’elle peut tirer de son accession aux hautes responsabilités. » (Voir notre article sur ce blog : « Du dada de Daddah à l’échine de Boulkheir : le vote des éclopés »
Voir aussi :
- Avons-nous des dirigeants qui méritent le respect des citoyens?
Un vrai Harratine n’a plus d’empreintes digitales, l’exploitation de son corps et de son esprit durant des générations les a effacées. Les recouvre-t-il quand il s’embourgeoise et se réchauffe aux lumières du Palais ?
C’est donc ce que l’ambassade de France voulait savoir en convoquant ould Boulkheir. Il a refusé de venir. Il s’est donc certainement reconstitué ses empreintes digitales.
Mais peut-on cacher quelque chose à un grand pays sur l’échiquier politico-socio-économico-financio-militaro-industriel international à propos d’ un ressortissant d’un grand pays mais sur l’échiquier tribalo-ethno-racio-betisio-corruptio-putscho-militaro-artisanal international ; Surtout si ce pays sait que le demandeur de visa est un harratine qui va en France , non par amour de Molière mais par amour d’un général qui se soigne en France et auquel il veut sur son lit tirer sa révérence. Révérence au maître que les harratines ont depuis longtemps rejetée au nom de leur liberté. Peut-elle encore se perpétuer au sommet de l’Etat ?
Il y a en politique ceux qui laissent leurs empreintes, et il y a ceux les reçoivent.
Pr ELY Mustapha
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