« 33 sénateurs ne peuvent pas prendre un otage tout un peuple ! ». « Et l’article 38, permettant le référendum, doit être appliqué et ni le Parlement ni le Conseil constitutionnel n’y pourront rien ! »
Si le ridicule tuait, il aurait emporté le Président mauritanien. Ignorant la Constitution, le rôle du législatif et l’intérêt de la Mauritanie dans ses déclarations hésitantes et balbutiantes Ould Abdel Aziz a montré qu’il avait l’attitude et le langage d’un dictateur.
En définitive, ce qui ressort de cette conférence de Presse est une déception, une de plus.
Ce qui est certain, c’est qu’Aziz n’a pas su profiter de cette conférence pour rehausser son image. Et il est probable qu’il vient, à travers elle, de signer la fin de son régime. Les conséquences incalculables de ce référendum qu’Aziz, habitué aux coups de force, veut forcer malgré la clarté de la Constitution prélude d’un sombre avenir politique pour lui et une crise sociale pour la Mauritanie.
Décevant et ignorant !
Pr ELY Mustapha